Couplés au bon réglage du système, de petits investissements rentables permettent de tirer le meilleur parti de l’installation existante.
Placer une régulation centrale
Trop d’installations anciennes n’en possèdent pas : la température de l’eau dans la chaudière est constamment maintenue à haute température. La chaudière continue de fonctionner, même lorsque la température de confort est atteinte. Cette situation est très énergivore.
Si votre chauffage ne possède pas de régulation centrale, si la régulation est vétuste (non programmable) ou hors d’usage, le placement d’un thermostat programmable est un must : les économies réalisées permettent d’amortir l’investissement en moins de 5 ans.
Un régulateur climatique programmable permet une économie encore plus importante.
Le travail doit se faire avec l’aide d’un professionnel qui veille à la compatibilité de la nouvelle régulation avec le système existant. Si un régulateur climatique est placé, il vérifie notamment si la chaudière peut travailler à basse température (risque de corrosion) ou à débit nul.
Isoler les tuyaux dans les locaux non chauffés : caves, garage, chaufferie…
Les économies réalisées rembourseront l’investissement en moins d’un an.
En effet, le schéma ci-contre illustre qu’un mètre de conduite non isolée dissipe l’équivalent de l’énergie produite par une lampe de 60 W allumée en permanence.
Placer un circulateur à vitesse variable
Plus économe en énergie, ce circulateur module sa vitesse pour que la pression reste constante, quelle que soit la demande de chauffage. Son achat est rapidement amorti car la consommation électrique évolue exponentiellement en fonction de la vitesse : une vitesse réduite de moitié, c’est une consommation électrique divisée par 8.
Placer des réflecteurs derrière les radiateurs
Placés contre une façade non isolée, ils permettent de diminuer les pertes de chaleur vers l’extérieur. Cet investissement est amorti en moins de 2 ans.