Orientation
L’ensoleillement est un élément primordial pour l’efficacité et la rentabilité des panneaux. Si une orientation plein Sud avec une inclinaison des panneaux à 35° par rapport à l’horizontale est idéale sous nos latitudes (100 % d’énergie solaire captée, produisant ainsi 1 000 kWh/an/kWc), on peut s’en écarter en fonction de la réalité du terrain. Lorsque l’orientation de la toiture inclinée est Est-Ouest (moins favorable), il peut être intéressant de placer les panneaux sur les deux versants afin de permettre une production tout au long de la journée.
Cette orientation favorise l’ en faisant correspondre le pic de production (en matinée et fin de journée) au pic de consommation. Cette autoconsommation est appelée à jouer un rôle primordial dans la rentabilité de l’installation photovoltaïque depuis 2021 et la fin du « principe de compensation ».
Ombrage
L’ombre diminue fortement le rendement des panneaux. Une étude d’ombrage est recommandée. On veille à ce qu’il y ait peu d’, dues notamment aux cheminées et aux arbres, ou qu’elle soit limitée à une petite période dans l’année.
Lorsque l’ombrage est problématique, on peut envisager de placer un ou des afin de limiter l’effet de l’ombrage sur la production totale de l’installation. Le placement de ces dispositifs entraîne un surcoût.
Température
Une élévation de la température des panneaux diminue leur rendement. Pour permettre leur refroidissement, il vaut mieux les placer en surimposition (en saillie), avec circulation d’air sous les panneaux, plutôt que les intégrer à la toiture.
Étanchéité et état de la toiture
Avant de placer des panneaux solaires sur un toit, il est indispensable de s’assurer de son bon état et de la présence d’une isolation performante. Démonter des panneaux pour refaire la couverture d’une toiture est très coûteux ! Lors du placement de panneaux photovoltaïques, l’installateur doit veiller à maintenir une parfaite étanchéité de la toiture.
Sécurité et risques
L’installation de panneaux photovoltaïques présente très peu de risques. Il faut cependant s’assurer que le toit puisse résister au poids des installations. Les panneaux placés sur un toit plat sont généralement maintenus en place par un lestage pour éviter de multiplier les percements de la membrane d’étanchéité.
Il faut s’assurer que leur prise au vent ne soit pas trop importante et laisser une distance suffisante entre les panneaux et le bord du toit. Parce qu’elle touche au réseau électrique, l’installation doit être conforme au RGIE (Règlement Général des Installations Électriques) et être réceptionnée par un organisme de contrôle.
Durée de vie
La durée de vie de panneaux peut atteindre 25 ou 30 ans. Il y aura tout au plus une légère perte de rendement avec le temps (autour de 1 % par an s’ils sont régulièrement nettoyés). L’ a une durée de vie plus limitée et doit en général être remplacé au bout d’une quinzaine d’années.
Entretien
Le propriétaire d’une installation photovoltaïque s’assure du bon fonctionnement de celle-ci par une surveillance régulière de sa production électrique. En dehors du remplacement de l’onduleur, l’installation ne demande pas d’entretien spécifique si ce n’est le nettoyage des panneaux. Pour ce faire, il est important de prévoir un accès aisé aux panneaux.
La périodicité du nettoyage dépend de l’inclinaison des panneaux, mais également de leur environnement (présence de poussière, pollen, feuilles mortes…). Au début de l’installation, un contrôle régulier de la salissure des panneaux permet d’établir cette périodicité. Certains fabricants proposent des panneaux « autonettoyants » qui diminuent la charge de nettoyage.
Autoconsommation
Pour optimiser le rendement financier de son installation, il faudra maximiser l’. Dans un premier temps, cela passe par une réduction de sa consommation !
On optimisera le rendement financier en programmant les appareils ménagers (lave-vaisselle, machine à laver, sèche-linge…) en journée pendant les pics de production solaire. Il est également possible de produire en journée ses réserves d’eau chaude sanitaire dans un ballon électrique ou un chauffe-eau thermodynamique (pompe à chaleur). On peut éventuellement se chauffer avec une pompe à chaleur électrique si le logement le permet. Il est également possible de placer des batteries, mais ces dernières sont encore très coûteuses et ne permettent d’absorber qu’un jour ou deux de production (il n’est pas possible de stocker un mois de production, pendant ses vacances d’été par exemple).
Il existe des systèmes intelligents qui permettent d’optimiser l’autoconsommation en détectant automatiquement les appareils (électroménagers, ballon d’eau chaude sanitaire, ballon thermodynamique et batterie) programmés à un instant précis.