Une palette de solutions techniques permet de conserver les châssis tout en renforçant leurs performances thermiques et acoustiques.
Resserrage du joint extérieur
Le resserrage du joint entre le châssis et la maçonnerie revêt une grande importance sur les plans thermique et acoustique. Celui-ci peut être réalisé à l’aide d’un mastic souple. Toutefois, l’espace entre la pièce basse du châssis et l’appui de fenêtre doit être laissé libre afin de permettre un bon séchage du bois.

Réglage des crémones
Faire régler correctement les crémones par un menuisier permet de renforcer sensiblement l’étanchéité du châssis en améliorant le contact entre les ouvrants et les parties fixes.
Pose de joints d’étanchéité
Des joints souples peuvent être posés par un menuisier à l’intérieur d’une rainure pratiquée dans les profilés du châssis. Il existe également des systèmes de joints en pâte de silicone moulés sur place de manière à épouser toutes les irrégularités du châssis. Les joints collés sont moins durables mais ont l’avantage de pouvoir être posés par le particulier.



Techniques d’amélioration des performances des fenêtres existantes

Survitrage

Double fenêtre

Double vitrage

Simple vitrage à basse émissivité
Survitrage
Un survitrage peut être appliqué sur la face intérieure du châssis. Il est placé sur charnières afin de permettre le nettoyage. Le survitrage offre une solution intéressante dans le cas où l’on souhaite conserver des vitrages précieux ou des vitraux.
Double fenêtre
Le doublage de la fenêtre par la pose d’un second châssis permet également de conserver le châssis et le vitrage existants. Cette solution apporte des performances thermiques et acoustiques élevées.

Double vitrage dans le châssis existant
Une première méthode consiste à élargir la du châssis pour lui permettre de recevoir un double vitrage. Il existe aussi des profilés d’adaptation destinés à la pose du double vitrage sans modifier le châssis. Contrairement à la première méthode, cette technique entraîne une réduction de la surface vitrée de la fenêtre.

Simple vitrage peu émissif
La pose d’un simple vitrage avec permet de renforcer l’isolation de la fenêtre sans avoir recours à du double vitrage. Ce type de vitrage est presque deux fois plus isolant qu’un simple vitrage classique mais moins performant qu’un double vitrage. Il est particulièrement adapté aux fenêtres à profils minces et/ou à petites divisions dans lesquelles la pose de double vitrage entraînerait le recours à de faux collés.

Un bon diagnostic avant de décider
Le choix de renforcer les performances thermiques des fenêtres ou de les remplacer doit être précédé d’un diagnostic complet qui prenne en compte la valeur patrimoniale des châssis, leur état de conservation et les performances attendues du point de vue thermique et acoustique.
Les audits énergétiques montrent que la première source de déperdition thermique d’un bâtiment est la toiture. Viennent ensuite les murs et, enfin, les châssis de fenêtre. Ces priorités sont confortées par le calcul des temps de retour sur investissement qui montre que le remplacement des châssis est peu rentable financièrement sur base des économies d’énergie attendues.
Le remplacement des châssis ou le renforcement de la performance des châssis existants doit s’accompagner d’une réflexion sur la ventilation et l’isolation du bâtiment, sous peine d’accroître le risque d’apparition de condensation sur les maçonneries et d’une mauvaise qualité de l’air. L’établissement d’un diagnostic de ce type nécessite des compétences techniques et une vision globale qui sont du ressort de l’architecte spécialisé en travaux de rénovation.