La fragilité des panneaux décoratifs en fonte s’accroît avec l’âge. On observe couramment des balcons dont un ou plusieurs éléments sont cassés ou manquants. Ce risque est renforcé par le manque d’entretien de la structure en fer qui assure la cohésion du garde-corps. Celle-ci subit des déformations qui à leur tour provoquent des tensions dans les éléments en fonte.
Balcon à garde-corps en fonte dont deux éléments ont été brisés
Pour la même raison, un échafaudage ou un élévateur extérieur ne peuvent en aucun cas prendre appui sur le garde-corps du balcon.
Un panneau en fonte cassé peut être soudé, mais la durabilité de l’intervention n’est pas assurée. Différentes techniques ont été expérimentées pour combler cette lacune, comme la réalisation d’un motif en fer forgé ou en résine synthétique. Lorsque les dégâts sont importants, le remplacement du garde-corps est cependant inévitable.
Garde-corps en fer forgé
Le balcon en fer forgé a en général bien traversé le temps. Lorsque néanmoins une réparation s’impose, le ferronnier dispose de possibilités variées : remplacement d’éléments abîmés ou disparus, renforcement, démontage et métallisation (application d’une fine couche de zinc) pour améliorer la résistance à la corrosion.
Fer et pierre : un couple « orageux »
Les points de fixation des pièces métalliques dans la maçonnerie nécessitent une attention toute particulière : les montants scellés au plomb dans l’assise de pierre sont fréquemment corrodés à la base, ce qui rend précaire la fixation du garde-corps.
Après traitement du métal contre la corrosion, ces dégâts pourront être réparés à l’aide d’un mortier minéral.
Le gonflement du métal sous l’effet de la rouille, combiné au gel, provoque des cassures dans la pierre.
Comment entretenir un balcon en fonte ou fer forgé ?
Sécurité
Un balcon en mauvais état peut représenter un danger pour les occupants de l’immeuble (instabilité du garde-corps) et pour les usagers de la voirie (chute d’éléments). Il est recommandé de vérifier au moins une fois par an l’état de l’assise en pierre et du garde-corps.
Remise en peinture
Exposé aux intempéries, le garde-corps en métal doit être protégé de la corrosion. La qualité de la préparation du support avant remise en peinture est essentielle : élimination de la rouille, ponçage, dépoussiérage et dégraissage. Il faut appliquer une peinture anti-corrosion et ensuite de la peinture de finition.
Le ton traditionnellement utilisé pour les ferronneries de façade au XIXe siècle est le noir. À partir de 1900, d’autres couleurs font leur apparition. Une étude des anciennes couches de peinture (stratigraphie) pourra orienter le choix de la teinte.
Étant donné les possibilités de réparation, il est rarement nécessaire de remplacer une porte d’entrée. Le cas échéant, des artisans peuvent la refaire à l’identique en utilisant les techniques et les assemblages utilisés par les ferronniers d’antan.
Si on veut en profiter pour améliorer les performances de la porte, on peut réaliser la nouvelle porte en profilés modernes isolants, en intégrant éventuellement des éléments récupérés de l’ancienne porte. Quelques fabricants proposent des profilés à coupure thermique et étanchéité à l’air améliorée dont l’aspect est très similaire aux profilés anciens, et qui permettent aisément la pose de double vitrage.
Notez que le remplacement d’une porte uniquement pour des raisons énergétiques ne se justifie pas économiquement, le temps de retour sur l’investissement étant de plus de 30 ans.
Quels matériaux caractérisent les garde-corps des balcons anciens à Bruxelles ?
Fonte
Vers 1850, grâce à l’essor de la production industrielle de la fonte décorative, des balcons à garde-corps en métal commencent à bourgeonner sur la plupart des façades bruxelloises. Coulée dans un moule, la fonte permet la production en série d’éléments ornementés. Le matériau présente cependant un inconvénient : il est cassant. Les panneaux en fonte sont donc assemblés dans un bâti en fer qui assure la solidité du garde-corps.
Fer forgé
À la fin du XIXe siècle, l’éclectisme d’inspiration médiévale et ensuite l’Art nouveau remettent à l’honneur la production artisanale du fer forgé. Le matériau de base du garde-corps est la barre de fer de section rectangulaire ou carrée. Le métal utilisé est un fer très pur qui se prête à toutes sortes d’opérations de façonnage à chaud et à froid : cintrage, torsade… Les techniques d’assemblages sont variées : brides enserrant plusieurs barres, fixation à l’aide de rivets, de vis, de boulons… La soudure est utilisée surtout à partir de l’entre-deux-guerres dans la ferronnerie Art Déco et Moderniste.
Balcon en fer forgé Rue de Parme 30, 1060 Saint-Gilles (1882)
Le remplacement de la corniche s’impose rarement. Le renouvellement de certaines pièces se révèle souvent suffisant. Les moulures qui composent les corniches traditionnelles sont encore disponibles chez quelques fournisseurs de bois spécialisés. À partir de ces éléments, un bon menuisier pourra mener à bien la réfection de votre corniche dans le respect du caractère de la façade.
À éviter
L’habitude de recouvrir une corniche de petites lattes de PVC, au lieu de la repeindre, appauvrit l’aspect de la façade et constitue aussi une erreur technique. Un défaut d’étanchéité ne sera décelé qu’avec retard, tandis qu’une mauvaise ventilation favorisera le pourrissement du bois.
Métiers du patrimoine
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Quelles sont les règles d’urbanisme en ce qui concerne les corniches à Bruxelles ?
Principe général
Tous les travaux qui modifient l’aspect architectural d’un bien nécessitent l’obtention d’un permis d’urbanisme
Bâtiment non protégé
L’interlocuteur est le service de l’urbanisme de la commune. Celui-ci vous informera sur les permis d’urbanisme qui doivent être demandés lorsque l’aspect architectural est modifié (changement de couleur, de matériaux, d’épaisseur, etc.).
Bâtiment protégé
L’interlocuteur est la Direction du patrimoine culturel du Service public régional de Bruxelles. Pour les biens classés ou inscrits sur la liste de sauvegarde, le remplacement, même à l’identique, doit toujours faire l’objet d’une demande de permis. C’est aussi le cas des restaurations, mais, en principe, pas de l’entretien.
Restauration d’une coriche Art-Nouveau Rue Josaphat 275, 1030 Schaerbeek
La frontière entre restauration et entretien n’étant pas toujours facile à tracer, il est préférable de consulter la Direction du patrimoine culturel avant d’effectuer toute intervention. Celle-ci déterminera si les travaux envisagés sont ou non soumis à permis et informera sur les démarches éventuelles à entreprendre.
La technique du sgraffite se décompose en différentes étapes :
Création originale d’un sgraffiteur ou choisi sur catalogue en atelier, le motif est reproduit à taille réelle sur un poncif ou un calque.
La surface du mur à décorer est enduite de trois couches de mortier (constitué de sable et de chaux) superposées. La première est une . Une couche de couleur foncée teintée dans la masse est ensuite appliquée, suivie d’une couche plus claire et plus fine.
Le motif est reporté dans l’enduit frais selon la technique du poncif ou par tracé appuyé à travers un calque. Les contours du dessin sont aussitôt incisés à l’aide d’un grattoir afin de révéler la couche de mortier inférieure.
Un sillon foncé délimite les différentes surfaces du modèle qui sont ensuite mises en couleur. Certains détails peuvent être rehaussés d’or.
Le nombre de couches et la composition du mortier, ainsi que la technique de mise en couleur, peuvent varier selon les ateliers.
Report du motif dans l’enduit selon la technique du tracé appuyé à travers un calque Rue Véronèse 9, 1000 Bruxelles
Comme tout autre enduit, le sgraffite vieillit avec le temps. Lorsqu’il est accessible, il est possible de procéder à son entretien en le dépoussiérant à l’aide d’une brosse à poils doux ou d’un aspirateur muni d’un embout avec brosse.
Il est essentiel d’observer et de surveiller régulièrement l’état du sgraffite car de nombreux indices peuvent indiquer son vieillissement ou sa mauvaise santé.
Par exemple, la disparition ou le ternissement des couleurs peuvent être une conséquence de l’exposition aux intempéries, à la pollution atmosphérique ou aux pluies acides. La prise de photographies permettra de documenter au mieux une future restauration.
Dès l’apparition de taches blanches, de taches foncées, de croûtes noires, de fissures ou encore dès le détachement de morceaux de la couche supérieure, il est conseillé de faire appel sans attendre à un professionnel afin qu’il établisse un diagnostic. Intervenir soi-même est fortement déconseillé car les techniques d’intervention doivent être correctement choisies et mises en œuvre afin de ne pas altérer davantage l’enduit.
Ce sgraffite présente de nombreuses pathologies : détachement de l’enduit, croûtes noires, ternissement des couleurs.
Sgraffites : quelles sont les règles d’urbanisme à Bruxelles ?
Principe général
Tous les travaux qui modifient l’aspect architectural d’un bien nécessitent l’obtention d’un permis d’urbanisme.
Bâtiment non protégé
L’interlocuteur est le service de l’urbanisme de la commune. Celui-ci vous informera sur les permis d’urbanisme qui doivent être demandés lorsque l’aspect architectural est modifié (changement de couleur, de matériaux, d’épaisseur, etc.).
Bâtiment protégé
L’interlocuteur est la Direction du patrimoine culturel du Service public régional de Bruxelles. Pour les biens classés ou inscrits sur la liste de sauvegarde, le remplacement, même à l’identique, doit toujours faire l’objet d’une demande de permis. C’est aussi le cas des restaurations, mais, en principe, pas de l’entretien. La frontière entre restauration et entretien n’étant pas toujours facile à tracer, il est préférable de consulter la Direction du patrimoine culturel avant d’effectuer toute intervention. Celle-ci déterminera si les travaux envisagés sont ou non soumis à permis et informera sur les démarches éventuelles à entreprendre.
Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour préserver les sgraffites ?
Lors du nettoyage
De nombreux dommages peuvent être évités avec un peu de précaution. Lors du nettoyage des vitres par exemple, le sgraffite ne doit pas être mouillé et ne pas entrer en contact avec du détergent.
Au quotidien
Les éléments qui protègent la façade des eaux de pluie, tels que les gouttières, les descentes d’eau et les larmiers, doivent être en mesure d’assurer correctement leur fonction afin d’éviter une humidité excessive qui accélérerait la dégradation du sgraffite. Le bon état général et l’entretien régulier du bâtiment sont donc primordiaux.
Lors de travaux de rénovation
Lors de travaux de rénovation, on veillera à protéger soigneusement le sgraffite. Par ailleurs, les échelles et les échafaudages ne peuvent prendre appui directement sur l’élément décoratif.
À l’occasion d’un nettoyage de façade et afin d’empêcher tout contact entre l’enduit et les produits (granulats, eau, etc.), il est conseillé de recouvrir le sgraffite à l’aide d’un panneau fixé à la maçonnerie entouré d’un joint étanche.
Lors de la mise en peinture des ferronneries et des menuiseries, le sgraffite peut être protégé par un film plastique afin d’éviter les éclaboussures. Attention, le ruban adhésif ne doit surtout pas être posé sur l’enduit même.
Le sgraffite qui allait être restauré par la suite n’a pas été protégé pendant le nettoyage de façade (technique du micro-grésage hydropneumatique : projection de granulats fins avec un peu d’eau). Il en résulte des traces de sable abrasif sur l’enduit qui a été également mouillé de manière excessive.
Quels matériaux composent les anciens châssis métalliques ?
Acier laminé
Les anciens châssis métalliques sont composés habituellement de profilés en acier laminé à chaud qui étaient produits en poussant à travers une filière des barres d’acier rendues malléables par la température.
L’acier possède une résistance mécanique exceptionnelle mais il est sensible à la rouille, c’est pourquoi les châssis recevaient en usine des traitements anti-corrosion qui se sont améliorés au cours du temps.
On trouve aussi des châssis en fonte de fer, en laiton ou en bronze. Ces deux derniers matériaux étaient réservés à des réalisations de prestige. Ils étaient utilisés également pour les ferrures de fenêtre. À partir de la fin des années 1950 et durant les années 1960, l’aluminium supplante les autres métaux pour la production des châssis.
Rouille sur les traverses inférieures : entretien urgent !
Négliger ses châssis peut générer de mauvaises surprises : sous l’effet de la rouille, le métal « foisonne », c’est-à-dire que son volume augmente fortement. Ce phénomène peut entraîner des déformations des pièces métalliques, voire le bris des vitrages. Il est important de contrôler régulièrement les points les plus sensibles du châssis : les pièces horizontales situées dans le bas, les zones d’assemblage, les charnières côté extérieur. Le renouvellement des couches de peinture a pour objectif de mettre le métal à l’abri de l’air et de l’eau, responsables de la corrosion.
Un bon entretien commence par des gestes simples : nettoyer et ouvrir les fenêtres
Plusieurs fois par an
Nettoyer la face extérieure des châssis à l’eau additionnée de savon doux. Procéder à l’ouverture de toutes les fenêtres afin d’éviter que certaines pièces mobiles ne finissent par être bloquées. Ces pièces doivent être légèrement lubrifiées. Il ne faut jamais forcer lorsqu’une résistance est ressentie. On peut tenter de dégripper le mécanisme à l’aide d’un lubrifiant en spray.
Si le blocage persiste, on aura recours à un homme de métier qui identifiera la cause du problème : charnière ou système de fermeture à régler ou à remplacer, ouvrant déformé suite à un mauvais calage du vitrage ou à la présence de corrosion…
Déboucher les trous d’évacuation
Maintenir ouverts les conduits d’évacuation du bas du châssis
Chaque année avant l’hiver
Vérifier si les trous d’évacuation d’eau du bas du châssis ne sont pas obstrués et les déboucher à l’aide d’une pointe métallique si nécessaire.
Rénover les mastics
Dès qu’un problème est constaté
Remplacer immédiatement les mastics endommagés. Leur rôle est essentiel puisque tout en participant à la fixation des vitrages, ils empêchent la pénétration de l’eau dans les profilés métalliques.
Mastics dégradés: entretien urgent !
Les mastics d’origine étaient à base de craie et d’huile de lin. Leur composition différait légèrement de celle du mastic de vitrier classique utilisé pour la pose de vitrage sur châssis en bois. Il est préférable d’opter aujourd’hui pour des mastics synthétiques qui conservent leur souplesse plus longtemps. Avant la pose, nettoyer et traiter le métal à l’antirouille.
Renouveler la peinture
Préparer un support en acier
Si la rouille a provoqué des gonflements et que le support s’effrite, il faut éliminer les particules rouillées à la brosse métallique. Dans les parties difficiles d’accès, on peut appliquer un dérouillant chimique qui détruit la rouille ou un inhibiteur de rouille qui en modifie la structure chimique et la neutralise (optez pour un produit sans rinçage).
Là où la peinture est encore en bon état, un ponçage à la laine d’acier ou au papier de verre à grain fin suffit.
Peinture au plomb
Attention aux peintures anciennes qui contiennent fréquemment du plomb, portez un masque.
Excès de peinture sur une charnière et sur un mécanisme de fermeture : risque de blocage !
Excès de peinture sur une charnière et sur un mécanisme de fermeture : risque de blocage !
Si l’accumulation des couches de peinture nuit au fonctionnement du châssis ou si la peinture est écaillée, le support doit être décapé. On peut procéder de différentes manières :
Mécaniquement avec une ponceuse électrique. Cette technique n’est utilisée que sur les surfaces planes et faciles d’accès ;
Chimiquement en appliquant au pinceau sur les parties à décaper un gel décapant épais qui ramollit les peintures. Il suffit alors de les enlever à la spatule ou au couteau ;
Produits chimiques
Attention lors de l’utilisation de produits chimiques, il est indispensable de porter des gants et des lunettes de protection.
En atelier, par sablage. C’est la méthode la plus efficace et la plus écologique, mais aussi la plus coûteuse puisqu’elle nécessite la dépose des châssis.
Le décapage à la flamme ou au pistolet à air chaud sont à éviter, car la température peut provoquer des bris de vitrage.
Peindre un châssis métallique
Le métal doit être protégé par une première couche de protection antirouille en insistant sur les angles et les parties où l’eau pourrait stagner. On applique ensuite deux minces couches de peinture de finition pour métal. Il faut travailler par temps sec et, pour éviter un séchage trop rapide, sans exposition directe au soleil.
Les peintures souffrant davantage quand elles sont appliquées sur du métal exposé au soleil, on peut utiliser, pour les châssis orientés au sud, des peintures spéciales « hautes températures ».
Les trous d’évacuation d’eau du bas du châssis doivent être protégés lors de la mise en peinture pour éviter leur obstruction. Les crémones et charnières doivent être peintes très légèrement, sous peine d’entraîner leur blocage après séchage de la peinture.
Système de fermeture pour ouvrant projeté, École communale n°3 Rue Timmermans 53, 1190 Forest (1954)
La restauration d’un châssis en acier est à confier à un professionnel. Celui-ci pourra remplacer une partie endommagée d’un profilé par un élément de section équivalente qui sera soudé. Il s’agit d’une opération délicate, puisque la chaleur qui se diffuse dans la pièce peut provoquer des déformations.
Des charnières endommagées peuvent également être remplacées.
Les mécanismes de fermeture d’origine peuvent être réparés ou remplacés par des systèmes plus récents qui doivent être adaptés techniquement et esthétiquement. Un travail de restauration en atelier sera en général complété par une opération de métallisation à chaud (recouvrement d’une couche de zinc) qui protège durablement l’acier contre la corrosion.
Comment améliorer les performances des anciens châssis en acier ?
Même s’ils sont peu performants du point de vue thermique, les châssis en acier ont un impact limité sur les déperditions thermiques de la fenêtre vu la finesse de leurs profilés. C’est la performance du vitrage qui est déterminante. Différentes solutions techniques permettent de renforcer les performances thermique et acoustique des fenêtres.
Condensation
Renforcer la performance des fenêtres dans des murs non isolés thermiquement peut entraîner des problèmes de condensation.
Resserrage du joint extérieur
Le joint entre le châssis et la maçonnerie revêt une grande importance sur les plans thermique et acoustique. Si ce joint est défaillant, il peut être refait à l’aide d’un mastic souple pour joints de resserrage.
Réglage des quincailleries
L’élimination de la rouille des profilés des châssis et le réglage des quincailleries permettent en général d’améliorer fortement l’étanchéité entre les ouvrants et les parties fixes.
Il est possible de poser sur les profilés métalliques des joints souples à coller en veillant à choisir un joint d’une épaisseur limitée (1 à 2 mm) pour éviter la déformation des ouvrants. Ces joints devront être renouvelés tous les deux ou trois ans, mais ils présentent l’avantage d’améliorer le confort pour un budget limité et peuvent être posés par le particulier.
Le ferronnier peut proposer une solution plus durable, mais beaucoup plus onéreuse : la pose de joints métalliques en bronze phosphoreux.
Double fenêtre
Le doublage de la fenêtre par la pose d’un second châssis permet de conserver des châssis métalliques et des vitrages à valeur patrimoniale peu performants. L’impact d’une telle intervention sur l’aspect intérieur de la pièce doit être évalué au cas par cas. La seconde fenêtre peut être réalisée en acier pour respecter la légèreté d’aspect des châssis existants, mais des solutions acceptables peuvent dans certains cas être obtenues également avec des profilés en aluminium ou en bois.
Pose d’une double fenêtre
Double vitrage dans le châssis existant
Certains profilés de châssis métalliques sont suffisamment larges pour recevoir un double vitrage en remplacement du simple vitrage d’origine. Une petite latte métallique – parclose – est fixée sur le profilé existant pour assurer le maintien du double vitrage, ce qui entraîne un léger élargissement des profilés du châssis. Cette solution induit un risque théorique de concentrer sur les profilés du châssis la condensation qui se faisait initialement sur le vitrage. Dans la pratique, ce problème semble peu fréquent. La prudence s’impose cependant dans le cas de pièces humides (salle de bain, cuisine).
Il s’agit d’un vitrage feuilleté pourvu d’une couche d’oxyde métallique qui le rend deux fois plus isolant qu’un simple vitrage classique (mais moins performant qu’un double vitrage). Il présente l’avantage de pouvoir être posé dans les châssis métalliques sans modifier leurs profilés.
La pose de vitrage feuilleté exige l’emploi d’un mastic adapté.
Techniques d’amélioration des performances des fenêtres existantes
Double fenêtre
Double vitrage
Simple vitrage peu émissif
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Lors de la pose d’un vitrage, il est important de le caler correctement afin de maintenir la géométrie du châssis. Ce travail qui se fait à l’aide de petites cales de bois est à réserver à un professionnel.
Pose de verre étiré à l’ancienne — Galerie des Princes, 1000 Bruxelles
Un bon diagnostic avant de décider
Les châssis de fenêtre en métal sont souvent associés à une architecture dans laquelle les surfaces vitrées sont importantes. Leur impact sur le confort et sur les consommations d’énergie n’est donc pas négligeable. L’isolation de la toiture, des sols sur espaces non chauffés, et celle des murs lorsqu’elle est envisageable, restent cependant les interventions les plus intéressantes financièrement vu le coût très élevé d’un remplacement de châssis comparé aux économies d’énergie attendues.
Le remplacement des châssis ou le renforcement de la performance des châssis existants doit s’accompagner d’une réflexion sur la ventilation et l’isolation du bâtiment, sous peine d’accroître le risque d’apparition de condensation sur les maçonneries et d’une mauvaise qualité de l’air. L’établissement d’un diagnostic de ce type nécessite des compétences techniques et une vision globale qui sont du ressort de l’architecte spécialisé en travaux de rénovation.
Si les fenêtres existantes ne peuvent être réparées, le remplacement est à envisager. Rappelons que la double fenêtre permet de conserver des châssis de valeur qui seraient peu performants.
Châssis en acier à coupure thermique
Les fabricants proposent aujourd’hui des châssis en acier à coupure thermique, c’est-à-dire que leurs faces intérieure et extérieure sont assemblées à l’aide d’un matériau isolant qui améliore fortement leur performance thermique. À l’intérieur de cette gamme, certains modèles de châssis présentent des sections très étroites.
Bien que leur aspect diffère légèrement de celui des anciens châssis puisqu’ils sont formés de tôle d’acier pliée plutôt que de profilés laminés, ils constituent la meilleure alternative pour un remplacement quasi à l’identique. Leur prix est malheureusement élevé.
Le remplacement des châssis en acier par d’autres matériaux entraîne toujours un alourdissement des profilés.
Le bois, le PVC et les profilés courants en aluminium sont à exclure étant donné leur épaisseur excessive.
Certains fabricants de châssis en aluminium proposent des profilés relativement minces au relief particulier qui peuvent parfois offrir un compromis acceptable.
Châssis en acier remplacé par un châssis en PVC sans rapport avec le modèle d’origine
Fenêtre ancienne en acier : quelles sont les règles d’urbanisme à respecter à Bruxelles ?
Principe général
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Bâtiment non protégé
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Châssis à deux ouvrants à petites divisions, Alfred Nyst — Square Vergote 45, 1030 Schaerbeek (1922)
Pourquoi certaines fenêtres de caves à Bruxelles sont-elles transformées, voire supprimées ?
Les anciennes cuisines-caves ne sont en général pas habitables faute d’un éclairage naturel suffisant. La façade est alors souvent menacée par des transformations inadéquates…
La haute fenêtre de cuisine-cave et la grille qui l’accompagne sont parfois supprimées pour faire place à un garage dont la porte s’accorde souvent mal à la composition de la façade.
Dans le cas des fenêtres qui descendent sous le niveau du trottoir, pour éviter l’accumulation de vieux papiers et de salissures qui transforment la fenêtre de cave en « trou à misère », certains propriétaires suppriment la grille de fenêtre et le châssis et ferment la baie au moyen de briques de verre qui défigurent la façade. Cette « solution » est également techniquement néfaste car elle affaiblit l’éclairage du sous-sol et empêche une bonne ventilation.
Quelles sont les règles d’urbanisme à respecter pour les fenêtres de cave à Bruxelles ?
Principe général
Tous les travaux qui modifient l’aspect architectural d’un bien nécessitent l’obtention d’un permis d’urbanisme.
Bâtiment non protégé
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Bâtiment protégé
L’interlocuteur est la Direction du patrimoine culturel de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour les biens classés ou inscrits sur la liste de sauvegarde, le remplacement, même à l’identique, doit toujours faire l’objet d’une demande de permis. C’est aussi le cas des restaurations, mais, en principe, pas de l’entretien.
La frontière entre restauration et entretien n’étant pas toujours facile à tracer, il est préférable de consulter la Direction du patrimoine culturel avant d’effectuer toute intervention. Celle-ci déterminera si les travaux envisagés sont ou non soumis à permis et informera sur les démarches éventuelles à entreprendre.
Comment entretenir ou reconstituer la grille d’une fenêtre de cave ?
Entretenir
L’entretien des grilles en fer forgé ne pose pas de problème particulier : décapage et remise en peinture constituent une protection efficace contre la rouille. Comme les autres éléments de ferronnerie de la façade, la grille de fenêtre de cave du XIXe siècle est généralement peinte en noir. D’autres choix de couleurs apparaissent dans certaines maisons Art nouveau. Le seul moyen de retrouver la couleur d’origine est une étude des anciennes couches de peinture (stratigraphie).
Beau détail de ferronnerie
Reconstituer
Si par malchance, la grille de votre fenêtre de cave a été supprimée dans le passé, sachez que tout n’est pas perdu : un ferronnier familiarisé avec les techniques traditionnelles pourra vous proposer une reconstitution s’inspirant de modèles anciens ou travailler selon un nouveau dessin de grille qui s’adaptera aux lignes de votre façade.
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Le vitrail est composé de morceaux de verres, appelés calibres, sertis dans des baguettes de plomb dont les raccords sont soudés à l’étain. Un mastic inséré sous les ailes des baguettes assure le maintien en place des calibres et l’étanchéité du panneau. Lorsque le vitrail est plus grand, on utilise des supports intermédiaires (barlotières) et des tiges métalliques (vergettes) pour le solidifier. Le vitrail est fixé à son support (porte, châssis…) à l’aide de clous et d’un mastic de resserrage.
Une surveillance vigilante et un bon entretien du vitrail et du châssis en bois ou en métal qui l’accueille sont primordiaux. Pensez au nettoyage et à l’ouverture régulière des fenêtres, au renouvellement des couches de protection (peinture ou vernis) et à la rénovation des mastics de resserrage.
Pour plus d’informations, consultez nos conseils sur les « Fenêtre ancienne en bois » et « Fenêtre ancienne en acier » :
l’état d’oxydation des supports métalliques et des éléments de fixation des vitraux ; la qualité des plombs. Avec le temps, ils peuvent se déformer sous le poids du verre, voire se déchirer (généralement à l’endroit des soudures) et provoquer des bris de calibres ;
l’état des mastics sous les plombs. Ils garantissent l’élasticité et l’étanchéité de l’ouvrage (infiltrations d’air et d’eau).
Nettoyage
Vitraux non peints
Dépoussiérez les vitraux afin d’éviter les encrassements. Seulement si nécessaire, lavez les vitraux à l’eau claire ou à l’eau déminéralisée additionnée de savon neutre (comme le savon de Marseille) à l’aide d’une brosse douce (brosse à ongles, brosse à dents). Utilisez un minimum d’eau afin de ne pas altérer le mastic qui se trouve sous les plombs. Les produits à base d’ammoniaque sont à proscrire car ils attaquent les plombs.
Même un simple dépoussiérage peut les altérer. Mieux vaut ne pas y toucher et faire appel à un conservateur-restaurateur en cas d’encrassement important.
Lors de l’entretien des menuiseries (décapage, ponçage, mise en peinture ou vernis), protégez les vitraux à l’aide d’une bâche en plastique légère fixée par un papier adhésif. Notez que cette protection doit être enlevée rapidement car certains papiers adhésifs peuvent à la longue altérer les verres.
Lors d’un nettoyage de la façade, couvrez les vitraux à l’aide d’un panneau fixé à la maçonnerie par un joint étanche.
Comment améliorer les performances thermiques et acoustiques ?
Les vitraux sont peu étanches à l’air et possèdent un mauvais coefficient de transmission thermique. Des solutions techniques permettent de renforcer les performances thermiques et acoustiques des châssis sans altérer les vitraux.
Quelques interventions simples :
le resserrage du joint extérieur (entre le châssis et la maçonnerie) à l’aide d’un mastic souple ;
le réglage des crémones ;
la pose de joints d’étanchéité (joints souples posés dans une rainure pratiquée dans les profilés du châssis ; joints en pâte de silicone moulés sur place ; joints collés).
Survitrage
Le survitrage consiste à appliquer une seconde vitre sur le châssis. L’utilisation d’un vitrage avec une couche à basse émissivité permet d’atteindre une meilleure performance thermique.
Pose du nouveau vitrage du côté intérieur
Il est vissé sur le châssis ou placé sur charnière afin de permettre le nettoyage. Cette technique, tout à fait réversible, permet un accès aisé au vitrail.
Pose du nouveau vitrage du côté extérieur
Le vitrail est déposé et mis à dimension. Un nouveau vitrage prend sa place d’origine dans la battée.
Le vitrail est ensuite reposé du côté intérieur à l’aide de parcloses et/ou d’un mastic de resserrage. Pratiquée dès l’origine dans certaines maisons 1900, cette technique permet de protéger les vitraux des risques de casse extérieurs et des effractions (vitrage anti effraction).
La pose d’une seconde fenêtre permet de conserver le châssis et les vitrages existants. Cette solution apporte des performances thermiques et acoustiques élevées.
Rue Wappers 17, 1000 Bruxelles
Placer les vitraux dans un châssis équipé de double vitrage ?
Il est possible de maintenir le vitrail lors de la pose d’un double vitrage dans le châssis existant ou lors du placement de nouveaux châssis à double vitrage.
Deux techniques existent : le placement du vitrail contre un double vitrage, ou l’insertion du vitrail dans un double vitrage.
La première à l’avantage de conserver un maximum les matériaux d’origine du vitrail (plomb, mastic) et de maintenir son accessibilité.
Nous déconseillons la seconde technique qui consiste à insérer le vitrail dans un double vitrage. Elle nécessite le dessertissage complet du vitrail afin d’éliminer l’ancien mastic (sous les plombs d’origine) qui risque de se désagréger et de créer un dépôt de poussières dans le double vitrage. Les calibres de verre sont remis sous un nouveau réseau de plombs, sans mastic. Le vitrail est ensuite « encapsulé » dans le double vitrage, ce qui pose la question de la possibilité de récupérer le vitrail à l’occasion d’un futur remplacement des doubles vitrages.
Les techniques de pose d’un survitrage par l’extérieur, de placement du vitrail contre le double vitrage et d’insertion du vitrail dans le double vitrage ne doivent être envisagées que lorsque les solutions de survitrage par l’intérieur et de double fenêtre ne peuvent être appliquées.
Leurs désavantages :
Elles nécessitent une modification physique du vitrail (réduction d’un bon centimètre sur tout son pourtour). L’adaptation est particulièrement conséquente dans le cas du remplacement du châssis existant par un modèle standardisé (profilés plus larges, « faux » petits bois collés) ;
Elles requièrent des manipulations importantes du vitrail (dépose, adaptation, pose), favorisant le risque de casse et de déformation ;
Elles altèrent la perception du vitrail depuis l’espace public. Placé derrière le(s) nouveau(x) vitrage(s), le vitrail est moins visible et peut ne plus apparaître du tout lorsque la lumière extérieure se reflète sur le vitrage. On perd également la perception des textures et des couleurs.
Pour toute intervention délicate, faites appel au conservateur-restaurateur de vitraux. Lorsque l’état du vitrail le permet, le conservateur-restaurateur privilégie les petites interventions de consolidation sur place. À l’occasion d’une restauration plus conséquente, le vitrail est déposé. Les calibres sont alors numérotés et le réseau de plombs est « décalqué » sur une feuille de papier.
Voici quelques actions courantes du professionnel :
le nettoyage ;
la réfection des plombs, de préférence « en recherche » (c’està-dire partiellement). S’ils sont trop abîmés, on procède à leur démontage complet au profit de nouveaux plombs de même dimension et de même épaisseur ;
la réfection du mastic, de manière traditionnelle (craie et huile de lin) ;
la réparation des calibres de verre brisés à l’aide de colles transparentes (de type résine époxy). Lorsque le verre est trop altéré ou lacunaire, il est remplacé par un modèle proche de l’original.
Pour trouver un artisan ou une entreprise spécialisée dans les travaux de réparation, conservation ou restauration d’éléments de votre logement, consultez www.metiersdupatrimoine.brussels.
Ce site présente plus de 150 professionnels actifs en Région bruxelloise. Des références et photos de chantiers vous aident à choisir le spécialiste pour votre projet.
Aides à la Rénovation du Patrimoine
La Région de Bruxelles-Capitale propose des primes et incitants pour encourager la rénovation du bâti. De nombreux éléments patrimoniaux, même s’ils ne sont pas classés, font l’objet d’une aide financière spécifique (sgraffites, carreaux de céramiques, mosaïques, vitraux, balustrades, ferronneries, éléments de décor des jardinets à front de rue ou singularisant une porte, un châssis ou une corniche).
Les portes anciennes sont réalisées en fer ou en acier. Elles peuvent contenir des éléments en métaux non-ferreux, généralement des alliages de cuivre (bronze ou laiton).
et malléable, le fer peut être forgé au gré de l’imagination du concepteur. Les éléments sont réalisés à chaud de manière artisanale par des forgerons, soudés, et rivetés.
Les volutes plus minces et moins complexes sont réalisées à froid à l’aide d’une voluteuse.
L’acier est un alliage de fer plus riche en carbone, ce qui lui confère une plus grande résistance.
À partir des années 1930, il donne leurs formes épurées aux portes de l’architecture moderniste.
L’entretien consiste avant tout à empêcher la saleté de s’incruster et à maintenir les finitions en bon état pour éviter la dégradation du métal.
Les métaux ferreux ont en effet un défaut : au contact de l’humidité, ils rouillent ! Par ailleurs, le métal se dilate sous l’action des variations de température, entraînant l’éclatement des peintures fissurées.
Un entretien régulier évite de coûteux travaux de réparation et de restauration.
Nettoyer avec une brosse souple ou à l’eau additionnée de savon doux tous les éléments métalliques, en insistant sur les assemblages (éviter les produits chimiques ou abrasifs).
Vérifier la présence de rouille et l’état de la peinture. Les points de rouille doivent être traités aussitôt à l’inhibiteur de rouille (voir « Préparer le support »).
Empêcher également lesinfiltrations d’eau entre les éléments disjoints. Les points d’infiltration doivent être refermés au mastic élastique pour métaux.
Il est beaucoup plus facile de résoudre des problèmes naissants, avant qu’ils n’aient pu produire des dégâts.
@AltNova
Évaluer la bonne cohésion des différents éléments de la porte. La porte doit être ancrée de manière parfaitement stable dans la maçonnerie.
Les éléments de ferronnerie qui remplissent la porte, c’est-à-dire la tôle dans le bas et les fers ajourés devant les vitrages, doivent être fermement assemblés dans leur cadre, car ce sont eux qui assurent la rigidité de la porte. Le cadre dans lequel est glissé le vitrage doit être solidement fixé à la porte par ses charnières et ses verrous, et doit fermement maintenir son vitrage, sans quoi ce dernier risque de se briser. En cas de problèmes de jeux entre les différents éléments, faire intervenir un professionnel.
Les problèmes de cohésion sont eux aussi plus faciles à résoudre lorsqu’ils sont naissants, car ils peuvent mener à terme à de graves déformations.
Lubrifier verrous, serrures et charnières avec un spray au silicone.
Tous les 5 à 8 ans
Dérouiller et repeindre après nettoyage et préparation du support.
Préparer le support
Si la rouille a provoqué des gonflements et que le support s’effrite, il faut éliminer les particules rouillées à la brosse métallique. Dans les parties difficiles d’accès, on peut appliquer un dérouillant chimique qui détruit la rouille ou un inhibiteur de rouille qui en modifie la structure chimique et la neutralise (optez pour un produit sans rinçage).
Là où la peinture est encore en bon état, un ponçage à la laine d’acier ou au papier de verre à grain fin suffit.
Les peintures anciennes contenant fréquemment du plomb, portez un masque.
Bas de porte en métal rouillée
Si la peinture est écaillée, le support doit être décapé. On peut procéder de différentes manières :
mécaniquement avec une ponceuse électrique. Cette technique n’est utilisée que sur les surfaces faciles d’accès ;
thermiquement, au pistolet à air chaud. Cette technique est délicate, les variations de températures pouvant provoquer des déformations. Elle nécessite par ailleurs de protéger soigneusement les matériaux environnants ;
chimiquement en appliquant au pinceau sur les parties à décaper un gel décapant épais qui ramollit les peintures. Il suffit alors de les enlever à la spatule ou au couteau. Attention, il est indispensable de porter des gants et des lunettes de protection ;
en atelier, par sablage. C’est la méthode la plus efficace et la plus écologique, mais la plus coûteuse puisqu’elle nécessite la dépose de la porte.
On termine la préparation du support avec un abrasif fin, un dépoussiérage et un dégraissage éventuel.
Repeindre
Le métal doit être protégé d’une sous-couche de protection antirouille en insistant sur les angles et les parties où l’eau pourrait stagner. On applique ensuite deux minces couches de peinture de finition pour métal. Il faut travailler par temps sec et, pour éviter un séchage trop rapide, sans exposition directe de l’ouvrage au soleil.
Les peintures souffrant davantage quand elles sont appliquées sur du métal exposé au soleil, on peut utiliser, pour les portes orientées au sud, des peintures spéciales hautes températures.
Porte Art Déco colorée. Rue Léon Lepage 14, 1000 Bruxelles (1932)
Exemple de peinture inadaptée au métal
Choix de la couleur
Les portes de style Beaux-Arts sont traditionnellement peintes en noir, parfois ornées d’éléments dorés à la feuille. Dans l’entre-deux-guerres (Art Déco et Modernisme) sont apparues plus de variétés dans la couleur.
Si l’on souhaite s’écarter de la couleur existante, il est prudent de prendre l’avis du service de l’urbanisme communal.
Dans le cadre de la restauration des bâtiments classés, des recherches sont faites pour retrouver la couleur d’origine. Quand elle n’a pas été éliminée par les décapages successifs, des sondages stratigraphiques (qui dégagent les différentes couches de peinture) peuvent la mettre à jour.
Comment réparer et restaurer une ancienne porte en métal ?
Faire appel à un ferronnier
La Belgique est riche d’un savoir-faire très spécifique et possède d’excellents artisans capables de redonner une nouvelle jeunesse à une porte en respectant son aspect originel et sa valeur esthétique.
Le travail en atelier après dépose de la porte permet un résultat plus précis mais, quand c’est possible, le ferronnier intervient sur place. Malléable, le fer forgé se prête facilement à des petits ajustements. Le cas échéant, l’artisan reploie des volutes, façonne et remplace des éléments détériorés ou disparus. En fonction du budget disponible, de la valeur patrimoniale de la porte et des risques éventuels de déformation, il les soude ou les fixe à la porte selon les méthodes traditionnelles.
Les réparations les plus courantes visent à résoudre des problèmes de fermeture de la porte, qui apparaissent surtout en été en raison de la dilatation du métal.
Métiers du patrimoine
Pour trouver un artisan ou une entreprise spécialisée dans les travaux de réparation, conservation ou restauration d’éléments de votre logement, consultez www.metiersdupatrimoine.brussels.
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Les chocs répétés à la fermeture de la porte provoquent le détachement de fragments de mortier qui s’accumulent entre la maçonnerie et les dormants (l’encadrement fixe de la porte). Sous l’effet de cette accumulation de débris, la partie inférieure des dormants subit une poussée qui, avec les années, peut les déformer jusqu’à empêcher la fermeture de la porte. Le redressement de ces éléments suppose le démontage des finitions, souvent en marbre, et la dépose de la porte.
Une intervention moins coûteuse consiste à fixer les montants à l’aide d’une tige enfoncée dans le sol pour empêcher la progression de la déformation, et à disquer légèrement la porte latéralement.
Il vaut cependant mieux prendre des précautions pour éviter les chocs à la fermeture, notamment par l’installation d’un bras articulé (voir « Limiter le bruit à la fermeture »).
Si c’est la porte elle-même qui est déformée (gauchie), il est souvent possible de la redresser en atelier. Les coûts de cette opération sont élevés, mais moins que ceux d’une nouvelle porte.
Frottement sur le sol
Quand le frottement est dû à un abaissement de la porte suite à l’usure des charnières, il est parfois possible de rehausser la porte en insérant des rondelles entre les parties mâle et femelle de la charnière.
Comment entretenir et réparer des carreaux de ciment ?
De nombreuses usines de production voient le jour en Belgique à partir des années 1870, notamment à Bruxelles. Produit standardisé, facile à entretenir et abordable, il connait rapidement un grand succès. D’abord monochromes ou bicolores, les carreaux de ciment proposent ensuite une grande variété de couleurs et de motifs.
Les carreaux de ciment sont formés d’une fine couche supérieure composée de poudre de ciment et de marbre et d’une couche inférieure plus épaisse constituée de sable et de ciment. Les différentes couleurs du motif présent dans la couche supérieure sont réparties à l’aide d’une petite grille à compartiments (canevas). Encore humides, les carreaux sont placés dans une presse très puissante. Ils sèchent ensuite naturellement pendant plusieurs semaines.
Poreux, les carreaux de ciment sont sensibles à la crasse, aux taches et à l’humidité. Un entretien régulier permet de privilégier des techniques de nettoyage douces, à sec. On peut utiliser un aspirateur muni d’une brosse douce. Lors du nettoyage à l’eau, on applique une faible quantité d’eau chaude à l’aide d’un torchon microfibre. Si nécessaire, l’eau peut être additionnée de savon noir ou de savon de Marseille (une poignée pour dix litres d’eau). On évite les acides comme le vinaigre et les produits basiques comme l’eau de javel. Pour enlever des croûtes de crasse, ou des éclaboussures de peinture sèches, on utilise de préférence un outil qui ne risque pas de rayer la surface.
Faut-il appliquer une couche de protection ?
On utilisait autrefois de la cire d’abeille et de l’huile de lin pour « imbiber » le carreau, prévenir les taches et limiter la pénétration de l’eau. Aujourd’hui, on évite d’appliquer l’huile de lin qui absorbe la crasse et jaunit le revêtement. Dans les pièces plus délicates, comme la cuisine ou la salle à manger, on peut éventuellement appliquer un produit de protection, une cire encaustique notamment à base de cire d’abeille, en vente dans les magasins spécialisés.
Réparation
Vérifiez l’état des joints et l’adhérence des carreaux au mortier de pose afin d’éviter une usure accélérée, de la casse ou des problèmes d’infiltration d’eau. Dans l’attente d’une intervention, les espaces lacunaires peuvent être remplis par un mortier de chaux ou du plâtre qui s’enlèvent facilement par la suite. Le démontage d’un revêtement en carreaux de ciment demande de la dextérité, l’intervention d’un professionnel s’avère souvent nécessaire. Afin d’éviter la casse, on enlève les carreaux à l’aide d’une scie à disque diamanté refroidi à l’eau. Pour les replacer, l’idéal est d’utiliser le même produit de pose et de rejointoiement qu’à l’origine.
Remplacement
Les marchands de matériaux de récupération proposent couramment les carreaux de ciment à la revente. Retrouver le modèle d’origine sera plus ou moins aisé en fonction de la popularité du motif à l’époque.
La production des carreaux s’est arrêtée chez nous, mais elle est encore pratiquée à l’étranger. Les matières premières et les machines de production sont restées semblables. Bien que la plupart des motifs modernes soient inspirés des motifs anciens, le choix est bien plus limité qu’auparavant. Pour les commandes d’une certaine ampleur (surface d’une pièce), il est possible de faire réaliser des répliques « sur mesure » des anciens modèles.
Comment entretenir et restaurer un revêtement de sol en marbre ?
Entretien
Imperméables et peu salissants, les sols en marbre sont faciles à nettoyer. Pour les sols en bon état, on utilise un torchon microfibre, un mélange d’eau et de savon noir, de savon de Marseille (trois cuillères à soupe pour cinq litres d’eau), ou encore de cristaux de soude (une tasse à café par litre d’eau). Il faut éviter tous les produits acides comme le vinaigre et les anticalcaires qui attaquent la pierre et les produits filmogènes qui laissent un dépôt sur la surface, ternissent les couleurs et accélèrent l’encrassement. Si les joints et les tesselles des mosaïques ne sont pas en parfait état, on évite d’utiliser un aspirateur, sous peine d’accélérer le descellement des pièces.
Lorsqu’on constate des fissures, une perte de matière, ou une défectuosité du mortier de pose, mieux vaut combler immédiatement les lacunes avec un mortier de chaux ou du plâtre. Cela permet d’éviter, dans l’attente d’une intervention, les infiltrations d’eau ou une usure accélérée de la matière.
Différentes techniques permettent au professionnel de raviver l’éclat d’un sol en marbre : décapage mouillé, cristallisation de la pierre pour une finition brillante, polissage à la poudre…
Restauration
Travail délicat, la restauration des revêtements de sol en mosaïque et en granito est confiée à un conservateur-restaurateur. Son savoir-faire et ses connaissances sont déterminants pour la recherche des marbres et de la teinte des mortiers. La plupart des marbres anciens sont encore disponibles à l’heure actuelle, mais les teintes diffèrent parfois légèrement. Certains marbres, comme le marbre vert, ont pratiquement disparu.
Le restaurateur retaille les bords des tesselles aujourd’hui sciées à la machine afin de leur conférer l’aspect ancien de la taille à la main. Pour retrouver la teinte des anciens mortiers, le restaurateur doit parfois essayer de nombreuses combinaisons de pigments.
Pour trouver un artisan ou une entreprise spécialisée dans les travaux de réparation, conservation ou restauration d’éléments de votre logement, consultez www.metiersdupatrimoine.brussels.
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Des références et photos de chantiers vous aident à choisir le spécialiste pour votre projet.
Quelle prime pour la restauration d’une porte ancienne en métal à Bruxelles ?
Aides financières pour vos travaux
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
Quelle prime pour la restauration d’une porte ancienne en bois à Bruxelles ?
Aides financières pour vos travaux
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
Quelle prime pour la restauration de vitraux à Bruxelles ?
Aides financières pour vos travaux
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
Quelle prime pour la restauration de fenêtres de cave à Bruxelles ?
Aides financières pour vos travaux
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
Quelle prime pour la restauration de sgraffites à Bruxelles ?
Aides financières pour vos travaux
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
Quelle prime pour la restauration des balcons à Bruxelles ?
Aides financières pour vos travaux
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
Quand et comment remplacer une ancienne porte en bois ?
Étant donné l’étendue des possibilités de réparation et d’amélioration des performances, le remplacement d’une porte d’entrée est rarement indispensable. Ce scénario se justifie cependant lorsque la porte d’origine a étéremplacée de manière inadéquate lors d’une rénovation antérieure ou lorsque son état de dégradation est tel que le coût de la restauration serait supérieur à celui d’un remplacement de qualité.
Deux possibilités peuvent alors être envisagées : soit on remplace par une copie la partie ouvrante de la porte en conservant les parties fixes (le dormant incluant l’imposte), soit on remplace l’ensemble (partie mobile et partie fixe) par une porte pourvue des systèmes d’étanchéité actuels.
Le coût de ces deux interventions est à peu près équivalent, mais la première solution est à privilégier dans le cas où la porte d’origine présente un intérêt patrimonial.
Est-il possible de restaurer une ancienne porte en bois ?
Les assemblages des anciennes portes ne sont pas collés. Ils sont fixés à l’aide de chevilles et de coins de bois, ce qui permet le démontage et le remplacement de pièces abîmées.
Des réparations locales peuvent être réalisées au moyen de greffes de bois, voire à la résine époxyde pour les petites lacunes.
Il est également possible de redresser en atelier une porte qui frotte sur le sol parce que ses assemblages se sont relâchés.
Lorsque des éléments de quincailleries ont disparus, des modèles de poignées ou d’entrées de boîte aux lettres compatibles avec les styles des portes anciennes peuvent être trouvés chez des fournisseurs spécialisés.
L’arrêté ministériel du 20 avril 2007 qui fixe des exigences au sujet des boîtes aux lettres ne s’applique pas aux bâtiments anciens. Il n’existe donc pas d’obligation de remplacer les entrées de boîtes aux lettres.
Faut-il un permis d’urbanisme pour restaurer une ancienne porte en bois ?
Principe général
Tous les travaux qui modifient l’aspect architectural d’un bien nécessitent l’obtention d’un permis d’urbanisme
Bâtiment non protégé
L’interlocuteur est le service de l’urbanisme de la commune. Celui-ci vous informe sur les permis d’urbanisme qui doivent être demandés lorsque l’aspect architectural est modifié (changement de formes, de divisions, de couleur, de matériaux, d’épaisseur, etc.).
Bâtiment protégé
L’interlocuteur est la Direction du patrimoine culturel de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour les biens classés ou inscrits sur la liste de sauvegarde, le remplacement, même à l’identique, doit toujours faire l’objet d’une demande de permis. C’est aussi le cas des restaurations, mais, en principe, pas de l’entretien. La frontière entre restauration et entretien n’étant pas toujours facile à tracer, il est préférable de consulter la Direction du patrimoine culturel avant d’effectuer toute intervention. Celle-ci déterminera si les travaux envisagés sont ou non soumis à permis et informera sur les démarches éventuelles à entreprendre.
Place Antoine Delporte 17, 1060 Saint-Gilles.
Rue de Nancy 6-8, 1000 Bruxelles
Heurtoir de porte dans une façade de style éclectique
Quelles primes pour restaurer une façade à Bruxelles ?
Aides financières pour vos travaux
La prime petit patrimoine subsidie les travaux de restauration des éléments visibles depuis l’espace public (sgraffites, céramiques, portes, châssis et corniches remarquables, garde-corps des balcons, etc.) et les études préalables.
Les Primes RENOLUTION interviennent pour les travaux de réfection d’un enduit et de nettoyage d’une façade, la réparation d’un châssis accompagné de la pose d’un double vitrage ou d’une porte.
Faut-il un permis d’urbanisme pour nettoyer et restaurer sa façade ?
Principe général
Tous les travaux qui modifient l’aspect architectural d’un bien nécessitent l’obtention d’un permis d’urbanisme.
Bien non protégé
Dans le cas d’un bien non protégé, le nettoyage de façade ne nécessite pas l’introduction d’une demande de permis d’urbanisme sauf lorsque des surfaces peintes sont décapées ou lorsque des matériaux apparents (brique, enduit simili- pierre, etc.) sont peints. Votre interlocuteur est le service d’urbanisme de la commune.
Bien protégé
Le nettoyage de façade et les travaux de restauration liés à cette intervention doivent faire l’objet d’une demande de permis d’urbanisme. Votre interlocuteur est la Direction du patrimoine culturel de la Région de Bruxelles-Capitale. C’est elle qui vous informera au sujet des démarches à effectuer.
Quels sont les points d’attentions avant d’entamer les travaux de façade ?
Dans la plupart des cas, le particulier qui souhaite faire nettoyer sa façade s’adresse directement à l’entrepreneur. Lorsque les bâtiments sont de grande taille ou présentent un intérêt patrimonial, il est recommandé de faire appel à un architecte spécialisé.
Choix de l’entreprise
Le nettoyage de façade n’est pas réglementé par un accès à la profession. À côté d’entreprises sérieuses, des sociétés peu recommandables sont actives sur le marché. Il est intéressant de demander aux entrepreneurs consultés des adresses de chantiers de référence.
Diagnostic, devis ou cahier des charges
Le nettoyage de façade n’est pas réglementé par un accès à la profession. À côté d’entreprises sérieuses, des sociétés peu recommandables sont actives sur le marché. Il est intéressant de demander aux entrepreneurs consultés des adresses de chantiers de référence.
Essais préalables
Les essais permettent de fixer l’état de propreté souhaité et les limites à ne pas dépasser en ce qui concerne l’altération des matériaux. Des litiges seront ainsi évités, soit dans le cas de travaux qui ne mènent pas à l’état de propreté attendu, soit lorsque les matériaux de façade sont abîmés par le nettoyage.
Mesures de protection
Il est essentiel de protéger efficacement les surfaces qui ne doivent pas être nettoyées : menuiseries et vitrages, sgraffites, céramiques, reliefs sculptés, etc.
Lorsque deux techniques de nettoyage sont combinées, les matériaux les plus délicats doivent être protégés (par exemple, des briques nettoyées à l’aide d’une méthode plus douce que les pierres bleues avoisinantes).
Faut-il appliquer de manière préventive un traitement anti-graffiti sur sa façade ?
Un anti-graffiti est un produit appliqué sur la façade au niveau du rez-de-chaussée.
Il facilite l’enlèvement des graffitis en empêchant la pénétration des encres et des peintures dans les matériaux. La « peur des graffitis » ne doit pas conduire à adopter des remèdes pires que les dégâts qu’ils sont censés éviter ! Les anti-graffitis peuvent limiter fortement la capacité de séchage des matériaux et modifier leurs teintes.
Pour réduire ce risque, on optera pour des produits anti-graffiti non permanents et perméables à la vapeur d’eau. Si un graffiti vient tacher la façade, le film de protection est éliminé en même temps que les encres et les peintures par nettoyage à la vapeur saturée ou à l’eau chaude à haute pression. Une nouvelle couche d’anti- graffiti est ensuite appliquée.
Les hydrofuges sont des produits incolores souvent à base de silicone qui imperméabilisent les matériaux poreux. Au lieu de pénétrer dans le parement, l’eau de pluie perle et ruisselle à sa surface, ce qui renforce le processus « d’autonettoyage ».
Il est essentiel de choisir un produit qui préserve le mieux possible la capacité de séchage des matériaux.
Quels matériaux (ne pas) hydrofuger ?
L’application d’un hydrofuge peut être utile sur les pierres blanches calcaires et les briques poreuses, mais doit être évitée sur la pierre bleue, les briques émaillées ou le marbre poli car elle peut provoquer des modifications d’aspect indésirables.
Les sgraffites, mosaïques ou carreaux de faïences ne peuvent en aucun cas être hydrofugés.
Point d’attention
L’hydrofugation de façades en mauvais état ou fissurées est à proscrire car elle peut renforcer l’humidification des matériaux et leur sensibilité au gel. Ce traitement est souvent évité sur les biens protégés, notamment en raison de son caractère irréversible.
Quels travaux de réparation et de restauration peut-on prévoir pour une façade en matériaux apparents ?
Une opération de nettoyage constitue le moment idéal pour effectuer l’ensemble des travaux de remise en état qui permettent d’assurer la bonne conservation de la façade en profitant de la présence de l’échafaudage.
Restauration des pierres
La restauration de dégâts limités (fissures légères, éclats, etc.) peut être réalisée par une entreprise de façade. Lorsque les désordres sont plus importants, l’intervention est du ressort du tailleur de pierre. Celui-ci procède à des greffes de pierre, à des réparations au mortier minéral éventuellement armé, voire au remplacement de pierres trop abîmées.
Ce travail doit être fait en profondeur par des spécialistes. Une simple « recharge » des parties manquantes au mortier se soldera par le détachement de ces réparations de fortune. Il est nécessaire de dégager les parties « carbonatées » du béton (le CO2 présent dans l’air acidifie le béton) et de traiter les fers contre la corrosion avant de réparer à l’aide de mortiers compatibles.
Rejointoiement
Le renouvellement des joints est souvent nécessaire dans les parties hautes de la façade qui souffrent des intempéries. Le rejointoiement complet se justifie plus rarement. Dans les façades anciennes, on utilise un mortier à la chaux. Dans les façades plus récentes (après la Première Guerre mondiale), un mortier bâtard (chaux et ciment) peut être proposé. La teinte, la texture et la forme des nouveaux joints doivent être identiques à celles des joints existants.
Ferronneries, menuiseries, sgraffites, céramique, etc.
Ces éléments doivent être protégés lors du nettoyage. Leur entretien et leur restauration éventuelle constituent la touche finale d’une opération d’embellissement de façade. Dans la plupart des cas, ces interventions sont du ressort d’artisans spécialisés ou de conservateurs-restaurateurs.
Restauration d’un sgraffite.
Répertoire de métiers du patrimoine
Pour trouver un artisan ou une entreprise spécialisée dans les travaux de réparation, conservation ou restauration d’éléments de votre logement, consultez www.metiersdupatrimoine.brussels.
Ce site présente plus de 150 professionnels actifs en Région bruxelloise.
Des références et photos de chantiers vous aident à choisir le spécialiste pour votre projet.
Quelle technique de nettoyage utiliser en fonction des matériaux de façade ?
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les matériaux qui composent les façades bruxelloises sont peu nombreux : brique, pierre blanche et, dans une moindre mesure, pierre bleue. Les maçonneries sont habituellement protégées par des enduits et des peintures.
À partir de la fin du XIXe siècle, ce sont les jeux de textures et de couleurs des matériaux apparents qui prédominent.
Les notices qui suivent présentent des matériaux de façade courants et des conseils indicatifs au sujet du nettoyage. Les produits tensio-actifs (souvent applicables) et les produits acides ou basiques (à proscrire sur la plupart des matériaux) ne sont pas repris dans les tableaux.
Symbole
Signification du symbole
(:-))
altération minimale du matériau si la technique est bien appliquée
(:-|)
technique applicable, mais à utiliser avec prudence
(:-()
technique à écarter en raison du risque de dégradation du matériau
Briques de parement en terre cuite
La brique de terre cuite est obtenue par cuisson après séchage d’une pâte argileuse pressée dans un moule. On distingue les briques de maçonnerie servant à la construction du corps du mur et les briques de parement, plus régulières, destinées aux façades.
À partir de la fin du XIXe, la mécanisation de la fabrication permet d’offrir une gamme de briques de parement toujours plus large. Selon la composition de l’argile et les techniques de façonnage et de cuisson, les briques ont un fini lisse, rugueux ou émaillé et possèdent des teintes variées : rouge, ocre, brune, noire, blanche, grise, jaune et même verte ou bleu.
Briques vertes émaillées et briques blanches lisses. Rue des Confédérés, 1000 Bruxelles
Briques de maçonnerie utilisées en parement
Pour des raisons d’économie, la brique de terre cuite courante destinée à la maçonnerie est souvent utilisée en façade. Elle est alors protégée par une couche de finition rouge brique et associée à des techniques de rejointoiement particulières qui lui donnent l’aspect régulier d’une brique de parement.
Briques de maçonnerie peintes avec joints beurrés retracés au fer.
Le même type de parement après un nettoyage inapproprié.
Point d’attention
Il est déconseillé de nettoyer ce type de parement. Un nettoyage à la vapeur saturée pourrait être envisagé, mais le résultat risque d’être peu visible. Si nécessaire, la couche de finition d’origine de la brique peut être renouvelée au moyen d’une peinture minérale (exemple : peinture au silicate). Le nettoyage par projection de granulats ou à l’eau à haute pression est à proscrire !
Briques silico-calcaire
Les briques silico-calcaire ne sont pas fabriquées à partir d’argile, mais à partir d’un mélange humide de chaux et de sable cuit sous pression de vapeur.
On les rencontre fréquemment dans les façades d’immeubles du début du XXe siècle. Elles sont de couleur beige, gris clair ou légèrement rosée et présentent une forte porosité qui les rend sensibles aux souillures et difficiles à nettoyer.
Techniques
Brique silico- calcaire
vapeur saturée (si peu sale)
(:-))
projection à sec de granulats fins
(:-|)
projection hydropneumatique de granulats
(:-()
eau à haute pression
(:-()
Pierre bleue calcaire ou « petit granit »
Très dense, résistante et peu poreuse, la pierre bleue provient principalement de la région hennuyère : Soignies, Écaussines, etc.
Au XIXe siècle, son usage devient quasi systématique pour les soubassements des façades, les seuils et linteaux de fenêtres et de portes, les assises et consoles de balcons. Son excellente aptitude à la taille permet une grande variété de finitions.
Soubassement en pierre bleue avec finition ciselée.
Techniques
Pierre bleue
vapeur saturée (si peu sale)
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projection à sec de granulats fins (sauf si finition lisse)
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projection hydropneumatique de granulats (sauf si finition lisse)
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eau à haute pression (si peu sale)
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Pierres blanches calcaires
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les pierres blanches proviennent principalement de nos régions. Les pierres de Balegem, puis de Gobertange, sont utilisées notamment pour l’édification et la restauration des grands monuments civils et religieux.
À partir de 1870, les pierres blanches françaises sont de plus en plus présentes. La dureté et la porosité des pierres blanches varient fortement.
Parement en pierre de Gobertange et pierre bleue.
Parement associant des pierres blanches de duretés différentes.
Techniques
Pierre blanche calcaire tendre
Pierre blanche calcaire dure
vapeur saturée (si peu sale)
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projection à sec de granulats fins
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projection hydropneumatique de granulats
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eau à haute pression
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pulvérisation répétée d’eau (si peu sale)
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Enduits simili-pierre
Les enduits simili-pierre apparaissent quelques années avant la Première Guerre mondiale et connaissent leurs heures de gloire dans les années 20-30.
Ils sont composés d’un mortier à base de ciment et de chaux auxquels sont ajoutés des granulats de la pierre dont on souhaite imiter l’aspect. Ils sont appliqués sur des maçonneries de briques et sur le béton armé. De faux joints sont tracés au fer dans l’enduit encore frais. Ceux- ci peuvent être remplis par un mortier de teinte différente. La finition de l’enduit enrichit la texture du matériau au moment de la pose (brossage, etc.) ou après séchage (ciselure, etc.).
Sauf cas particuliers de dégradation, ces enduits ne doivent pas être peints.
Enduit simili-pierre associé à de la pierre de taille.
Techniques
Enduits simili-pierre
vapeur saturée (si peu sale)
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projection à sec de granulats fins
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projection hydropneumatique de granulats
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Béton décoratif
Après la Seconde Guerre mondiale, le béton préfabriqué acquiert ses lettres de noblesse en tant que matériau de parement.
Sa surface peut être lisse, ou bien rugueuse lorsqu’elle est lavée avant la fin de la prise pour faire ressortir l’agrégat.
On distingue deux familles de produits : les panneaux de revêtement qui se fixent à la structure porteuse à l’aide de crochets métalliques et les éléments en béton architectonique qui assurent eux-mêmes la fonction portante de la façade.
Béton avec fins granulats apparents.
Techniques
Béton avec fins granulats apparents
Béton avec gros granulats apparents
vapeur saturée (si peu sale)
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projection à sec de granulats fins
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projection hydropneumatique de granulats
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eau à haute pression (si peu sale)
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Joints de maçonnerie
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les joints sont habituellement composés d’un mortier à la chaux. Des mortiers bâtards (chaux et ciment) sont ensuite fréquemment utilisés.
Le joint doit à la fois limiter la pénétration de l’eau de pluie dans le mur et faciliter son séchage grâce à une perméabilité à la vapeur d’eau élevée.
Il existe une large gamme de joints de formes différentes qui participent à l’expression de la façade.
Joints en biseau accentuant les ombres dans un parement de briques des années 30.
Point d’attention
Le choix de la technique de nettoyage doit tenir compte de la résistance des joints afin d’assurer, dans la mesure du possible, leur conservation.
Quelles sont les techniques de nettoyage de façade ?
Les techniques de nettoyage peuvent être regroupées en trois « familles » : nettoyage à l’eau, nettoyage par projection de granulats et nettoyage chimique.
La méthode doit être adaptée au type de matériau de parement, à son état de conservation et au type de salissures. Il est prudent de réaliser des essais préalables.
Parmi les techniques décrites ci-dessous, l’eau à haute pression et la projection hydropneumatique de granulats sont les plus courantes.
Les procédés plus élaborés (et plus coûteux) sont souvent réservés aux bâtiments protégés pour lesquels s’appliquent des exigences particulières de respect des matériaux.
Nettoyage à l’eau
Le nettoyage à l’eau se décline en trois variantes qui se distinguent par la quantité, la température et la pression de l’eau.
Pulvérisations répétées d’eau
De petites quantités d’eau sont projetées sur la façade à basse pression (moins de 10 bars) de façon intermittente à l’aide de rampes de gicleurs. L’encrassement ramolli par l’eau projetée sous forme de « brouillard » est ensuite évacué au moyen d’un jet d’eau qui peut être accompagné d’un brossage manuel.
Point d’attention
Le nettoyage par pulvérisations répétées d’eau permet un nettoyage presque sans altération de matériaux tels que les pierres calcaires. Si les quantités d’eau utilisées sont excessives, il existe un risque de dégâts aux maçonneries et même à l’intérieur du bâtiment.
Vapeur saturée
De la vapeur d’eau saturée est projetée sur la façade à basse pression (2 à 6 bars).
Cette technique permet le décollement de la crasse grâce à l’action mécanique et à la température élevée de la vapeur (entre 120 et 160°C). L’eau produite par la condensation de la vapeur au contact de la façade contribue à l’évacuation des encrassements.
Peu d’entreprises possèdent l’équipement nécessaire à la mise en œuvre de cette technique.
Point d’attention
Cette méthode douce respecte la patine des matériaux. Elle ne permet pas d’éliminer les forts encrassements. Elle est déconseillée sur les matériaux finement ouvragés qui pourraient être endommagés par la température élevée.
Eau à haute pression
Cette technique consiste à éliminer la saleté à l’aide d’un jet d’eau froide ou chaude à haute pression (30 à 100 bars). Parmi les techniques à l’eau, c’est la plus couramment utilisée en raison de son coût relativement faible. Dans les devis, elle est parfois confondue avec le nettoyage à la vapeur saturée.
Point d’attention
Le nettoyage à l’eau à haute pression est applicable sur des matériaux durs. Il peut dégrader les matériaux tendres et les joints de maçonnerie.
Nettoyage par projection de granulats
Des granulats sont projetés sur la façade au moyen d’air comprimé. On fait la distinction entre les techniques de projection à sec et les techniques de projection hydropneumatique (avec ajout d’eau).
Projection à sec de granulats fins
Connue sous le nom de « gommage », cette technique consiste à projeter à sec et à basse pression, dans un flux d’air comprimé, une poudre de faible granulométrie (moins de 100 microns), plus proche du talc que du sable.
Le nettoyage s’effectuant davantage par frottement que par impact, l’effet abrasif sur la façade est plus doux que lors d’une projection hydropneumatique de granulats, ce qui permet même le nettoyage d’éléments sculptés.
Cette technique nécessite l’usage d’un système de confinement et d’aspiration qui évite la dispersion de poussière.
La projection à sec de granulats fins permet d’éliminer de forts encrassements, y compris sur des matériaux tendres. Cette technique ne convient pas pour les surfaces polies ou émaillées. Étant donné son coût élevé, son usage est réservé aux grands immeubles ou monuments.
Projection hydropneumatique de granulats
Cette technique apparaît dans les devis sous différentes appellations : grésage hydropneumatique, gommage humide, hydrogommage, système Torb, etc.
L’air comprimé entraîne des granulats qui, projetés à basse pression (3 bars maximum), nettoient les matériaux par abrasion. De l’eau est projetée en même temps pour empêcher le dégagement de poussière et éliminer par ruissellement le mélange de granulats et de saletés.
Au-delà de la compétence de l’opérateur, plusieurs paramètres influencent la qualité du nettoyage : le type d’appareil de projection, le granulat utilisé et la pression de travail.
L’appareil de projection de base possède deux embouts placés côte à côte, l’un pour l’eau et l’autre pour les granulats. Il existe des systèmes plus élaborés munis d’embouts de projection qui font varier l’angle d’attaque des grains abrasifs sur la façade afin de limiter la dégradation de la surface des matériaux.
Le granulat utilisé est dans la plupart des cas un sable du type « sable de Mol ». La dureté de ce granulat limite son usage au nettoyage de matériaux durs. Le diamètre des grains doit s’échelonner entre 100 et 200 microns, voire 250 microns pour le nettoyage de forts encrassements sur la pierre bleue. L’emploi de granulats moins durs ou de formes différentes (calcite, dolomite, verre concassé, olivine, etc.), peu utilisés sur les chantiers courants, permet d’appliquer la méthode à des matériaux plus tendres.
Point d’attention
La projection hydropneumatique de granulats peut donner de bons résultats sur les matériaux durs, mais risque d’éroder irrémédiablement les matériaux tendres (sauf si des granulats tendres sont utilisés). Cette technique ne convient pas pour les surfaces lisses, polies ou émaillées.
Nettoyage chimique
Des produits mordants (acides ou basiques) ou des tensio-actifs (détergents neutres), appliqués à la brosse ou en compresses, réagissent avec les salissures et facilitent leur élimination.
Après un temps de réaction défini par le fabricant, le produit est rincé à la vapeur saturée ou à l’eau à haute pression.
Point d’attention
Les produits tensio-actifs présentent en général peu de risques pour les supports à nettoyer. Ils sont efficaces sur des matériaux lisses comme la brique émaillée. Pour des motifs environnementaux (éviter d’envoyer à l’égout des produits dangereux), et en raison du risque d’apparition d’efflorescences (traces blanches) ou de modification de la teinte des matériaux, l’usage de produits mordants est à éviter dans la majorité des cas.
Techniques particulières
Au-delà des techniques décrites ci-dessus, il en existe bien d’autres, moins connues et réservées à des usages particuliers :
la projection de grains de glace carbonique (CO2 solidifié à -78,5 °C) semble intéressante pour l’enlèvement de peinture recouvrant des supports initialement non peints ;
la pâte à poncer à base d’argile est efficace pour le nettoyage de matériaux peu poreux et lisses, en particulier les marbres ;
le nettoyage au laser qui permet le nettoyage de matériaux pierreux de teinte claire présentant des salissures foncées est utilisé pour le nettoyage de sculptures ;
les enzymes et bactéries qui sont utilisés depuis longtemps dans les détergents pour lessives font l’objet d’expérimentations prometteuses pour le nettoyage des bâtiments.
Pourquoi et comment les façades se salissent-elles ?
Exposés aux intempéries, les matériaux de façade vieillissent et acquièrent une patine au fil du temps.
Le phénomène de salissement intensif que l’on observe dans les villes est dû principalement à la pollution de l’air par les résidus de combustion liés au trafic automobile. Il existe d’autres types de salissures : micro-algues, mousses, taches provenant de la corrosion des métaux, etc.
Les salissures dues à la pollution atmosphérique se déposent de manière inégale sur une façade. Des zones propres correspondent aux parties rincées régulièrement par les eaux pluviales. Elles contrastent avec des zones sales qui se forment sous les saillies : seuils de fenêtres, bandeaux, balcons, « bow-windows », corniches, etc.
On distingue deux types de salissures : les encrassements qui se déposent en surface et les souillures qui pénètrent dans les matériaux. Les pierres peuvent développer des pathologies sous l’effet des polluants : efflorescences, encroûtements, exfoliations, etc.
Répartition inégale des salissures sur la façade. Rue de l’Est, 1030 Schaerbeek
Encroûtement pathologique sous une assise de balcon en pierre bleue
Pour le 31 décembre 2025 au plus tard, vous devrez convenir avec votre ascensoriste d’un plan de modernisation incluant un accord pour exécution des travaux. Sur base du rapport de l’analyse de risques réalisée par le SECT, ce plan (ou devis détaillé) décrira les mesures de sécurité à appliquer sur votre ascenseur ainsi que les différentes phases de leur mise en œuvre. Il permettra d’avoir une vision globale des différentes interventions à prévoir et d’évaluer leur compatibilité (en particulier pour l’étude de solutions électroniques).
Ces interventions devront être réalisées de sorte à respecter au maximum les caractéristiques patrimoniales de votre ascenseur. N’hésitez pas à demander l’avis de Homegrade à ce sujet.
Pour les ascenseurs historiques les plus complexes, il convient d’envisager une modernisation sur mesure, en particulier si l’on souhaite recourir à des solutions électroniques. Si les conditions générales de leur mise en œuvre sont aujourd’hui officialisées, ces solutions électroniques doivent faire l’objet d’une mise au point par votre ascensoriste et être validées par le SECT.
Si ce n’est pas déjà fait, constituez un fond de réserve pour les travaux.
La modernisation implique entre autres de faire procéder à une analyse de risques par un Service Externe pour le Contrôle Technique (SECT).
Cette analyse met en évidence les risques les plus graves qui nécessitent l’arrêt de l’appareil et des travaux immédiats ainsi que les risques pour lesquels une modernisation s’impose à plus long terme. Elle décrit plusieurs dizaines de risques ainsi que des « solutions-types » permettant de les prévenir.
Pour les ascenseurs attestés à valeur historique uniquement, les assouplissements et solutions alternatives, pour certains aspects critiques (toit de cabine fragile, gaine ouverte, grille rétractile), sont consultables sur le site du SPF Economie (voir l’Annexe à la procédure d’exécution de l’analyse de risque d’un ascenseur). Ainsi, les solutions électroniques sont à présent autorisées dans la législation et peuvent être mises en œuvre tant pour sécuriser l’ouverture de la cabine que la gaine ouverte, la face avant et les portes palières des ascenseurs.
Votre ascenseur date d’avant 1958 et est encore bien préservé ?
Inventaire des ascenseurs anciens et attestation de valeur historique
Vérifiez qu’il est inscrit à l’inventaire elevators.heritage.brussels et qu’il dispose d’une attestation de valeur historique délivrée par la Direction du Patrimoine Culturel de Urban.brussels. Celle-ci a chargé Homegrade de réaliser l’inventaire des ascenseurs historiques, qui sert de base pour la délivrance des attestations.
Demande d’inscription
L’inscription à l’inventaire des ascenseurs historiques et l’attestation de reconnaissance de la valeur historique permettent d’envisager des mesures de sécurité adaptées afin de protéger ce patrimoine.
La modernisation est toujours obligatoire, quelle que soit la valeur historique de l’ascenseur.
L‘inscription à l’inventaire n’implique pas de nouvelles obligations légales,mais elle ne donne pas droit à une subvention pour la modernisation, sauf si l’ascenseur ancien est classé.
Inscrivez-vous
Faites la demande d’inscription à l’inventaire et d’attestation de valeur historique sans plus attendre.
Comment renforcer la sécurité d’une ancienne porte en bois ?
La solidité des anciennes portes en bois constitue un atout en matière de lutte contre l’effraction. En raison de leur poids important, elles possèdent souvent des charnières particulièrement robustes. Du côté de la serrure, des mesures peuvent cependant être adoptées afin de garantir une meilleure résistance à une tentative de cambriolage.
Conserver la garniture de serrure ancienne
Les anciennes garnitures de serrure offrent en général de bonnes qualités de sécurité parce qu’elles sont vissées depuis l’intérieur (un cambrioleur ne peut donc pas les dévisser depuis la rue).
Le trou de clef de la garniture ancienne peut éventuellement être agrandi pour y placer un cylindre.
Le cas échéant, le cylindre doit être choisi dans une dimension qui lui permette d’affleurer du côté extérieur afin de n’offrir aucune prise en cas de tentative d’effraction.
Le remplacement des entrées de serrure d’origine par des entrées modernes dites de sécurité représente une moins-value esthétique et est inutile dans la plupart des cas.
Garniture de serrure ancienne dont le trou de clé a été agrandi pour la pose d’un cylindre
Placer une serrure à plusieurs points d’ancrage
Les portes anciennes peuvent être équipées d’une serrure à plusieurs points d’ancrage qui renforce la résistance à l’effraction.
Ce genre de serrure doit de préférence être posé en applique, système très efficace en termes de sécurité puisqu’il possède un point d’ancrage haut et un point d’ancrage dans le sol.
D’autres modèles de serrure à plusieurs points peuvent être encastrés dans l’épaisseur de la porte. S’ils sont plus discrets visuellement, ils présentent l’inconvénient de diminuer la résistance de la porte à cause des encastrements, et nécessitent un travail de mise en place plus lourd.
Comment améliorer les performances thermiques et acoustiques des anciennes portes en bois ?
Comme la porte donne en général sur un hall où les exigences thermiques et acoustiques sont moins élevées que dans les pièces d’habitation, son isolation ne constitue pas toujours un enjeu essentiel.
En matière de déperditions thermiques, le défaut principal des portes est leur manque d’étanchéité à l’air. Les infiltrations d’air les plus importantes se produisent sous la porte et par la boîte aux lettres, deux points faibles à améliorer en priorité.
Le bois possède des propriétés thermiques favorables. Par contre, les parties vitrées sont responsables de déperditions plus importantes et peuvent éventuellement être doublées par des verres isolants.
L’étanchéité de la porte peut être renforcée à l’aide de joints à coller sur la partie fixe après un bon nettoyage de la surface.
Un joint à guillotine peut être posé dans une rainure pratiquée dans la traverse inférieure de la porte. Il est préférable, lorsque c’est possible, de placer ce dispositif dans une plinthe ajoutée côté intérieur.
Le fonctionnement du joint à guillotine n’est cependant optimal que si le seuil présente une surface horizontale et régulière. La pose d’un joint brosse, voire d’un simple boudin en tissu, constitue une alternative simple et efficace si le sol est irrégulier.
Joint à guillotine
Étanchéifier la boîte aux lettres
La meilleure solution pour améliorer l’étanchéité des boîtes aux lettres consiste à placer une boîte intérieure dont la porte est pourvue d’un joint périphérique afin d’éliminer toute entrée d’air.
Des boîtes aux lettres ont parfois été percées au rythme des divisions de maisons unifamiliales en plusieurs logements. Ces percements inesthétiques augmentent considérablement l’infiltration d’air froid. Une solution à ce problème consiste à conserver la seule entrée de boîte aux lettres d’origine (un menuisier peut refermer les autres ouvertures à l’aide de greffes de bois) et à placer dans le hall des casiers pour le courrier des différents occupants.
Percement inesthétique de boîtes aux lettres, cause d’infiltration d’air froid
Boîte aux lettres étanche à l’air grâce à la pose d’un joint périphérique
Création d’un sas d’entrée
Dans les maisons bourgeoises de la fin du XIXe siècle, une porte intérieure est fréquemment placée au sommet de la volée d’escalier en marbre qui permet d’accéder au rez-de-chaussée surélevé.
Cela forme un « espace tampon » qui protège la cage d’escalier des courants d’air.
Dans les maisons qui ne possèdent pas de sas d’entrée, il est possible, lorsque la disposition des lieux le permet, de reproduire ce dispositif en plaçant une porte intérieure.
Sas d’entrée dans une maison de la fin du XIXe siècle
Comment entretenir sa porte en bois pour la faire durer ?
L’entretien consiste avant tout à maintenir les finitions en bon état, afin d’éviter la dégradation du bois. Les cycles d’entretien des menuiseries extérieures varient fortement selon l’orientation et l’exposition aux intempéries.
Nettoyer
Au minimum une fois par an. Nettoyer la face extérieure de la porte à l’eau additionnée de savon doux. Vérifier l’état de la peinture ou du vernis.
Mettre en peinture ou vernir
Tous les 2 ou 3 ans Si nécessaire, remettre une couche de peinture ou de vernis sur le bas de la porte qui, davantage exposé aux intempéries et aux chocs, se dégrade plus rapidement.
Tous les 5 à 10 ans environ Envisager, si nécessaire, de repeindre ou de revernir complètement la porte. Il est préférable de ne pas décaper. Un léger ponçage au papier de verre à grain fin est souvent suffisant avant la remise en peinture.
Un décapage complet ne sera réalisé que si la finition existante est fortement dégradée et irrégulière. Ce travail délicat requiert de préférence les compétences d’un professionnel.
Le décapage à la flamme, par sablage ou par bain chimique est à proscrire car ces techniques causent bien souvent des dégâts irréversibles.
Peinture écaillée en bas de porte
Mise en peinture
Retrouver l’aspect d’origine ?
Certaines portes vernies à l’origine ont été recouvertes de peinture. Les décaper permet de leur rendre leur aspect initial. Toutefois, cette opération doit être effectuée avec délicatesse pour éviter d’abîmer le bois.
À l’inverse, décaper une porte conçue pour être peinte ne pourra apporter que des déceptions, le menuisier ayant choisi la qualité du bois en tenant compte du fait que celui-ci ne serait pas visible.
La couleur d’origine de la porte n’est pas toujours connue. Le choix de la couleur tiendra compte des autres teintes et du style de la façade. Si l’on souhaite s’écarter de la couleur existante, il est prudent de prendre l’avis du service communal d’urbanisme.
Dans le cadre de la restauration des bâtiments classés, des sondages sont réalisés afin de dégager une à une les différentes couches de peinture jusqu’à mettre au jour la couleur d’origine. Ces recherches, nommées études stratigraphiques, sont rarement entreprises pour les bâtiments plus ordinaires.
Trouver un artisan
Pour trouver un artisan ou une entreprise spécialisée dans les travaux de réparation, conservation ou restauration d’éléments de votre logement, consultez le site www.metiersdupatrimoine.brussels.
Ce site présente plus de 150 professionnels actifs en Région bruxelloise.
Des références et photos de chantiers vous aident à choisir le spécialiste pour votre projet.
Comment et dans quels cas restaurer la fenêtre ancienne ?
Les anciennes menuiseries extérieures sont assemblées à l’aide de de bois ou de vis. Elles ne sont pas collées. Ce système permet le démontage et le remplacement de pièces abîmées. Des réparations locales peuvent être réalisées au moyen de .
La restauration est conseillée pour des châssis qui présentent un intérêt particulier ou lorsque seuls quelques châssis d’une façade sont endommagés.
L’interlocuteur est le service de l’urbanisme de la commune. Les travaux d’entretien, de restauration et ceux qui améliorent la performance des châssis existants ne sont pas soumis à permis d’urbanisme.
Bâtiment protégé
L’interlocuteur est la Direction du patrimoine culturel de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour les biens classés ou inscrits sur la liste de sauvegarde, la restauration ou le remplacement de châssis doit toujours faire l’objet d’une demande de permis. Les travaux d’entretien en sont dispensés. Il est préférable de consulter la Direction du patrimoine culturel avant d’effectuer toute intervention.
Comment améliorer les performances des anciennes fenêtres ?
Resserrage du joint extérieur
Le resserrage du joint entre le châssis et la maçonnerie revêt une grande importance sur les plans thermique et acoustique. Celui-ci peut être réalisé à l’aide d’un mastic souple.
Pose de joints d’étanchéité
Des joints souples peuvent être posés par un menuisier à l’intérieur d’une rainure pratiquée dans les profilés du châssis. Il existe également des systèmes de joints en pâte de silicone moulés sur place.
Survitrage
Un survitrage peut être appliqué sur la face intérieure du châssis. Le survitrage offre une solution intéressante dans le cas où l’on souhaite conserver des vitrages précieux ou des vitraux.
Schéma : survitrage
Double fenêtre
Comme le survitrage, le doublage de la fenêtre par la pose d’un second châssis côté intérieur permet également de conserver le châssis et le vitrage existants. Cette solution apporte des performances thermiques et acoustiques élevées.
Schéma : double fenêtre
Double vitrage dans le châssis existant
La méthode la plus courante consiste à élargir la du châssis pour lui permettre de recevoir un double vitrage. Une pareclose (petite latte de bois) est fixée du côté extérieur de la fenêtre pour maintenir en place ce double vitrage.
Schéma : double vitrage
Simple vitrage peu émissif
La pose d’un simple vitrage avec permet de renforcer l’isolation de la fenêtre sans devoir modifier la feuillure à vitrage. Cette solution est intéressante dans le cas de fenêtres à petites divisions car elle évite de recourir à de faux collés.
Schéma : simple vitrage à basse émissivité
Double vitrage mince sous vide
Comme le simple vitrage peu émissif, le double vitrage mince sous vide peut être posé dans la existante. Ce vitrage présente un niveau de performance thermique équivalent à celui d’un triple vitrage !
Entretenir les fenêtres : quels sont les gestes qui sauvent ?
Nettoyez et ouvrez vos fenêtres au minimum 1 ou 2 fois par an
Nettoyer la face extérieure des châssis de fenêtre à l’eau additionnée de savon doux pour éliminer les poussières et salissures qui endommagent la peinture ou le vernis.
Procéder à l’ouverture de toutes les fenêtres afin d’éviter que certaines pièces mobiles, en particulier les charnières, finissent par être bloquées par la rouille. Lubrifier légèrement ses éléments si nécessaire.
Déboucher les trous d’évacuation chaque année avant l’hiver
Vérifier si les trous d’évacuation d’eau du bas du châssis ne sont pas obstrués et les déboucher à l’aide d’une pointe métallique si nécessaire.
Rénover les mastics dès qu’un problème est constaté
Remplacer immédiatement les mastics qui ont sauté pour éviter la pénétration de l’eau dans le bois.
Mettre en peinture ou vernir
Tous les 2 ou 3 ans, si nécessaire, remettre une couche de peinture ou de vernis sur le bas des châssis qui, davantage exposé aux intempéries, se dégrade plus rapidement.
Tous les 5 à 10 ans, repeindre ou revernir complètement les châssis si nécessaire. Un léger ponçage de la couche de peinture existante au papier de verre fin est souvent suffisant avant de repeindre. Un décapage complet ne sera réalisé que si la finition existante est fortement dégradée.
Les fenêtres sont un élément important du dessin de votre façade. Les conserver au lieu de les remplacer peut se révéler être une solution durable du point de vue environnemental. Ce choix se justifie particulièrement si votre bâtiment présente une valeur patrimoniale et que les châssis sont encore d’origine.
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