Énergies

Les questions les plus fréquentes

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Quelles sont les obligation pour les poêles et systèmes de chauffage des installations au bois à Bruxelles ?

Contexte

La Région de Bruxelles-Capitale fait régulièrement face à des pics de concentration en particules fines dans l’air. Les appareils de chauffage au bois sont proportionnellement des sources importantes d’émission de particules fines.

Il représente 10 % de cette source d’émission pour seulement 0,18 % des vecteurs énergétiques en Région de Bruxelles-Capitale en 2020. Il était dès lors primordial de prendre des mesures pour réduire ces émissions de particules afin d’améliorer la qualité de l’air ayant un impact important sur notre santé.

Concrètement

Actuellement il n’existe encore aucune interdiction d’utiliser le chauffage au bois. En Région de Bruxelles-Capitale, le chauffage au bois n’est interdit qu’en période de pics de pollution, sauf s’il constitue l’unique moyen de chauffage du logement. Cela concerne tous les appareils de chauffage au bois et à pellets.

Depuis le 1er janvier 2025, les nouveaux appareils utilisant le bois comme combustible (ou un autre combustibles solide autorisé) doivent répondre à la directive européenne sur l’écoconception (moins de 20 mg PM/m³ à 13 % d’O2). On vérifie cela sur base du label énergétique de l’étiquette (Ecodesign) ou de la fiche technique de l’appareil. Pratiquement, cela signifie que l’on ne peut plus placer d’ancien appareils d’occasion.

Pour réduire ces émissions, différents éléments interviennent, par ordre d’importance : la qualité de l’allumage, le tirage de la cheminée, le taux d’humidité du combustible, la tailles des bûches, l’essence de bois utilisée et le respect des réglages du fabricant. Il est déconseillé d’utiliser du bois contenant des colles, peintures et autres composants chimiques qui vont augmenter le taux de rejet de composés toxiques et nocifs pour la santé.

Il est obligatoire (arrêté du 6 juin 1978) d’effectuer le ramonage des conduits de fumée chaque année. En cas de sinistre, il faudra apporter la preuve auprès de la compagnie d’assurances que celui-ci a été effectué. Les conduits d’évacuation doivent répondre à des normes d’installation, entre autres leur étanchéité et la distance par rapport aux ouvertures (normes NBN EN 15287-1 et 2 +A1 et NBN EN 1856-2).

Pour assurer un bon fonctionnement de ces appareils, une alimentation en air est indispensable (45m³/h), mais pour éviter les déperditions de chaleur (jusqu’à 20%) lorsqu’ils ne fonctionnent pas, il faut prévoir un dispositif de fermeture ou utiliser un appareil étanche.

Comment calculer le retour sur investissement d’une installation photovoltaïque classique ?

Calcul approximatif de retour sur investissement pour une installation photovoltaïque classique sur une toiture plate ou inclinée, installée par un ménage bruxellois :

  • Toiture en bon état et isolée
  • Consommation électrique du ménage : 3.000 kWh/an
  • Contrat d’électricité : tarif consommation = 0.35 €/kWh (monohoraire) et tarif injection = 0.03 €/kWh
  • Vérification de l’orientation du toit sur www.cartesolaire.brussels

Simulation et calcul approximatif

Pour une installation de 12 panneaux soit environ 5 kWc placée en 2025 avec un taux d’octroi de 2.055 CV/ MWh

La production approximative sera d’environ 4500 kWh/an = 4.5 MWh/an

Il y a 3 avantages financiers qui se cumulent :

1. Les certificats vert4.5 MWh/an X 2.055 CV/MWh = 9.2 CV/an au prix garanti de 65 €/CV = 598 €/an
2. L’autoconsommation
qui représente généralement 1/3 de la production
1500 kWh X 0.35 €/kWh = 525 €/an
3. La revente du surplus
de production soit 2/3 de la production
3000 kWh X 0.03 €/kWh= 90 €/an

Votre installation photovoltaïque vous fera gagner/économiser 598+525+90 = 1213 €/an

Si votre installation de 12 panneaux vous a couté 8000 € il vous faudra 8000 € / 1213 €/an = 6.6 ans pour la rentabiliser.

Ce temps peut encore être raccourci si vous revendez plus cher les certificats verts et/ou le surplus de production.

Quelle est la différence entre des panneaux solaires photovoltaïques et thermiques ?

Les panneaux solaires thermiques captent la chaleur du rayonnement solaire direct pour produire de l’eau chaude sanitaire.

Ils sont simples à fabriquer et font le bonheur des auto-constructeurs. Leur rendement global est plus élevé que celui d’une installation photovoltaïque, mais il décroît si la demande en eau chaude est faible. D’autre part, les panneaux solaires thermiques nécessitent un entretien plus important et le placement d’un ballon 2 fois plus grand qu’un boiler classique.

Les panneaux solaires photovoltaïques (PV) permettent de produire de l’électricité à partir du rayonnement solaire direct et diffus. Cette énergie peut être utilisée pour les besoins divers du bâtiment et/ou être réinjectée sur le réseau public.

L’installation de panneaux solaires photovoltaïques bénéficie également d’aides financières importantes en Région bruxelloise via les certificats verts, ce qui les rend plus rentables financièrement que les panneaux solaires thermiques (temps de retour de 5 à 10 ans contre 10 à 30 ans, en fonction de l’installation).

Pour plus d’informations, consultez notre page :

Énergies
Conseils

Installer des panneaux solaires photovoltaïques : informations utiles

  1. Panneaux solaires photovoltaïques
  2. Panneaux solaires thermiques

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Panneaux solaires thermiques
Quelles sont les étapes pour installer un chauffe-eau solaire à Bruxelles ?

Les étapes pour installer un chauffe-eau solaire (ballon raccordé à des panneaux solaires thermiques) à Bruxelles.

  1. Demander plusieurs devis auprès d’installateurs. N’hésitez pas à faire appel à Homegrade pour vous aider dans l’analyse de vos devis.
  2. Vérifier auprès de la commune si un permis d’urbanisme est nécessaire.
    Si les panneaux sont visibles depuis la rue, ils doivent être parallèles au plan de la toiture sans débordement et présenter une saillie de 30 cm maximum.
  3. Signer le devis et lancer le placement de l’installation.
  4. Prévenir le cadastre dans les 30 jours après la fin des travaux.
    Les investissements économiseurs d’énergie tels que le placement de panneaux solaires thermiques ne sont pas considérés comme des modifications notables sur le revenu cadastral au sens de l’article 494, §1er, 2°, du C.I.R.
  5. Eventuellement faire la demande de Primes RENOLUTION avec Homegrade.
    Pour pouvoir bénéficier des Primes RENOLUTION en Région bruxelloise, votre installation doit être controlée/certifiée par un installateur Rescert (sauf si vous avez déjà fait appel à un installateur Rescert certifié pour installer vos panneaux). N’oubliez pas de vérifier les conditions techniques obligatoires.

Pour plus d’informations, consultez www.rescert.be et www.renolution.brussels

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Panneaux solaires thermiques
A quoi faut-il faire attention avant de placer des panneaux solaires thermiques ?

Avant de placer des panneaux solaires thermiques sur son toit, il est recommandé de tenir compte des points suivants.

Ensoleillement et ombrage

L’ensoleillement est un élément primordial pour l’efficacité et la rentabilité des panneaux. Il faut donc tendre vers une orientation plein Sud avec une inclinaison à 35°, idéale sous nos latitudes. Un angle de 45° permet d’étaler la production solaire sur toute l’année en captant mieux l’énergie du soleil en période hivernale, mais l’efficacité des panneaux en été sera réduite. Un léger ombrage aura peu d’influence sur le rendement global.

Diagramme circulaire montrant l'influence de l'orientation et de l'inclinaison des panneaux solaires sur la quantité d'énergie solaire captée, essentielle pour optimiser l'efficacité des panneaux solaires thermiques. Le cercle est divisé en segments colorés représentant différents pourcentages de capture d'énergie solaire, allant de 30 % à 100 %, avec des annotations pour les directions Nord, Est, Sud, et Ouest. Deux cercles verts concentriques au centre indiquent des valeurs spécifiques de 10 et 33,3. Une flèche verte pointe vers le bas depuis le centre, étiquetée 'Sud', soulignant que l'orientation plein sud avec une inclinaison de 35° est idéale pour maximiser l'ensoleillement sous nos latitudes. Les anneaux extérieurs montrent des degrés d'angle allant de +30° à +180°, mettant en évidence l'importance de l'inclinaison pour capturer efficacement l'énergie solaire tout au long de l'année. Un angle de 45° peut être bénéfique pour étaler la production solaire sur toute l'année, améliorant la capture d'énergie en hiver mais réduisant l'efficacité en été.
Influence de l’orientation et de l’inclinaison des panneaux sur la quantité d’énergie solaire captée © Énergie+

Pour plus d’informations, consultez www.cartesolaire.brussels

Etat de la toiture, isolation et étanchéité

Avant de placer des panneaux solaires sur son toit, il est indispensable de s’assurer que la structure portante de la toiture soit en bon état et capable de supporter le poids des futurs panneaux. Il est également essentiel d’isoler préalablement la toiture avant d’y installer des panneaux solaires pour améliorer la performance énergétique de votre habitation. Lors du placement de l’installation, une attention toute particulière doit être faite par l’installateur pour maintenir une parfaite étanchéité du toit après son percement afin de permettre le passage de tous les tuyaux.

Pour plus d’informations, consultez nos brochures « Toiture inclinée – Rénovation et isolation » et « Toiture plate – Rénovation et isolation » ou nos pages :

Isolation
Conseils

Isolation d’une toiture inclinée ?

Isolation
Conseils

Isolation d’une toiture plate ?

Durée de vie

La durée de vie de l’installation peut dépasser les 25 ans, même si la pompe doit parfois être remplacée plus tôt.

Dimensionnement

Avant d’installer des panneaux, il faut essayer de réduire sa consommation et l’analyser pour déterminer les consommations pouvant être déplacées en journée afin de profiter de l’énergie solaire au maximum. On augmentera ainsi la fraction solaire.

Viser l’autonomie énergétique à l’aide de ses panneaux n’est pas judicieux car cela nécessite de surdimensionner son installation.

Un chauffage d’appoint pour l’eau chaude sanitaire sera toujours nécessaire, surtout pendant la période hivernale.

Graphique linéaire illustrant la relation entre la surface en mètres carrés et la fraction solaire en pourcentage. L'axe des abscisses représente la surface en mètres carrés, tandis que l'axe des ordonnées indique la fraction solaire en pourcentage, allant de 0 % à 100 %. Deux courbes sont représentées : une courbe verte étiquetée 'Fraction solaire' qui augmente progressivement, atteignant près de 90 % pour les grandes surfaces, et une courbe orange étiquetée 'Rendement' qui diminue légèrement, commençant autour de 40 % et se stabilisant autour de 20 % pour les grandes surfaces. Le graphique montre que l'augmentation de la surface améliore la fraction solaire mais réduit légèrement le rendement.

Le dimensionnement détermine la surface de panneaux à installer et la taille du ballon de stockage d’eau chaude à prévoir afin de répondre aux besoins du ménage. Typiquement, pour 4 ou 5 personnes on installera 4 à 5 m² de panneaux plans (3 m² de tubes sous vide) couplés à un ballon de 300 litres.

Le dimensionnement demande une bonne analyse du profil de consommation du ménage (nombre de personnes, pics de consommation…) car l’enjeu est d’arriver à une fraction solaire élevée (60 %) pour réduire ses consommations d’énergie, tout en gardant un rendement de l’installation acceptable.

Le surdimensionnement donnant une fraction solaire plus élevée est à éviter, il n’est pas rentable : augmenter le captage solaire engendre des surcoûts d’installation qui ne sont pas en rapport avec les gains d’énergie. Le ballon de stockage sera surdimensionné au vu de l’utilisation, ce qui est loin d’être idéal : pertes, encombrement, coût… De plus, il existe un risque de problèmes de surchauffe si le système est sous pression en été.

Rentabilité

Le chauffe-eau solaire (ballon raccordé à des panneaux solaires thermiques) permet de combler jusqu’à 60 % des besoins du ménage en eau chaude sanitaire. Il est surtout intéressant comme alternative au ballon électrique car il permet d’économiser de l’électricité qui est une source d’énergie chère en Belgique.

Il est rentabilisé en un dizaine d’années. Les panneaux solaires thermiques sont simples à fabriquer, en cas d’auto construction et de placement. Leur temps de retour sur investissement chute alors de manière drastique, surtout s’ils sont composés de matériaux de récupération. Mais il faut garder à l’esprit qu’un chauffe-eau solaire demande un entretien régulier.

D’un point de vue écologique, les panneaux solaires thermiques ont une très bonne durabilité grâce à leur bonne durée de vie (plus de 25 ans) et leur temps de retour énergétique très bas (inférieur à 2 ans). Ceci est dû à leur bonne exploitation de l’énergie solaire (rendement saisonnier de l’ordre de 30 à 40 %) et à leurs matériaux de constitution qui sont abondants sur Terre et extractibles relativement localement (en Europe).

La rentabilité n’est correcte que pour des besoins relativement importants en eau chaude, et notamment en été. En dessous de 4 personnes, une installation thermique sera rarement intéressante. Les temps moyens de retour sur investissement se situent entre 15 et 25 ans en comparaison avec une production classique de l’eau chaude sanitaire avec des combustibles fossiles.

Une installation solaire thermique peut être une très bonne alternative à l’utilisation d’un chauffe-eau électrique (temps de retour inférieur à 10 ans). Par contre, le remplacement d’une production d’eau chaude sanitaire instantanée efficace (exemple : chaudière mixte instantanée gaz à condensation) par une installation solaire mal dimensionnée donne un temps de retour très long (30 ans).

Entretien

  • Trimestriel: Contrôle de la pression dans le circuit primaire qui passe dans les panneaux (systèmes sous pression), surveillance des températures du liquide caloporteur et de l’eau sanitaire dans le ballon, fonctionnement normal du circulateur afin d’assurer un débit de circulation suffisant dans les panneaux.
  • Semestriel: Contrôle de l’état des panneaux. En fonction de l’inclinaison et de l’environnement, le nettoyage des panneaux devra se faire plus ou moins fréquemment.
  • Annuel: Contrôle de l’entartrage du ballon et des échangeurs de chaleur, ainsi que de la qualité du liquide caloporteur (teneur en glycol, pH…).

L’installateur doit, en plus d’assurer l’entretien, fournir les informations sur les gestes de base.

Risques et sécurité

Dans les ballons de stockage solaires, on atteint couramment des températures oscillant entre 30° et 50°C. Cette tranche de température est propice au développement de légionnelles dans l’eau stagnante, bactéries responsables d’une maladie pulmonaire, la légionellose. La prolifération de la légionellose dépend de 3 facteurs : le niveau de température de l’eau dans le circuit, la stagnation de cette eau pendant plusieurs jours et l’encrassement du ballon.

Un bon moyen d’éliminer ce risque est d’amener l’eau de son ballon une fois par jour à une température de 60°C ou une fois par semaine à 80°C. Néanmoins, en été sans interventions particulières, ce risque s’amenuise automatiquement avec les hausses de températures atteintes (± 70°C). En hiver par contre, l’appoint peut également aider à atteindre une température suffisante pour ne pas devoir augmenter manuellement la température et, par conséquent, augmenter la consommation d’énergie du système.

© Énergie+

  1. Échangeur de chaleur
  2. Eau chaude
  3. Eau froide

  1. Panneaux solaires thermiques
  2. Réservoir tampon immergé
  3. Système de production de chaleur
  4. Réservoir d’eau morte

Le système à eau morte permet d’éviter la contamination de l’eau chaude sanitaire par les légionnelles ainsi que par une éventuelle fuite du liquide caloporteur au niveau de l’échangeur de chaleur (serpentin).

Dans ce système, l’eau du ballon fait office de réserve de chaleur et n’est jamais puisée ni renouvelée (circuit fermé).

Cette eau « morte » réchauffe l’eau chaude sanitaire via un deuxième échangeur. La capacité de ce type de réservoir (ballon) est plus importante (minimum 500 litres) et concerne plutôt des systèmes solaires pour produire l’eau chaude sanitaire en collectivité.

  1. Eau froide
  2. Disconnecteur à zone de pression différentielle
  3. Capteurs
  4. Ch
  5. Mitigeur
  6. Clapet anti-retour
  7. Eau chaude sanitaire

Si on ne choisit pas cette option, on sera obligé de placer un disconnecteur qui empêchera le retour de l’eau contaminée du ballon vers le réseau en cas de surpression dans celui-ci, due à la fuite du liquide caloporteur.

En été, lorsque l’on bénéficie d’un rayonnement solaire important la température dans le ballon peut facilement atteindre plus de 60°C. Afin d’éviter les brûlures au point de puisage, il est obligatoire d’équiper la sortie du ballon solaire d’un mitigeur.

Caractéristiques du ballon de stockage

Peu importe le système, dès que l’on retrouve un ballon accumulateur d’eau chaude sanitaire un des critères primordiaux est la résistance à la corrosion. Généralement, des réservoirs en acier inoxydable ou en acier émaillé sont utilisés. De part leur mauvaise résistance à la corrosion les ballons en acier galvanisés sont déconseillés.

Le système solaire thermique doit être conçu de manière à limiter les pertes, en isolant entièrement et significativement le ballon, les conduites et les accessoires hydrauliques, et en réduisant au maximum les distances entre les panneaux, le ballon de stockage et le chauffage d’appoint si ce dernier n’est pas une simple résistance électrique dans le ballon. Idéalement, les différents composants du sytème se trouvent l’un à côté de l’autre. Cette situation n’est pas toujours possible, notamment dans les immeubles à appartements, où la conception de l’installation fera l’objet de toute l’attention nécessaire.

Pour limiter les pertes, et avoir de l’eau bien chaude en haut du ballon, là où l’on puise l’eau chaude sanitaire, le choix de la forme et du positionnement du ballon ont toute leur importance. En effet, il est essentiel de favoriser la stratification de l’eau au sein du ballon. C’est un phénomène naturel qui divise l’eau stockée en différentes couches en fonction de sa température. L’eau chaude plus légère reste en haut du ballon et l’eau froide plus lourde reste en bas. Pour accentuer ce phénomène, on privilégie un ballon haut et mince plutôt que petit et large et dont la position est verticale plutôt que horizontale.

La stratification est basée sur une variation de masse volumique en fonction de la température : l’eau réchauffée s’élève par thermocirculation, et par sa masse volumique moindre, s’accumule dans le haut du ballon (phénomène de la poussée d’Archimède). L’eau froide, plus lourde, reste en bas. A chaque puisage, l’eau la plus chaude du ballon est extraite et de l’eau froide du réseau est injectée dans le bas du ballon. La stratification est donc globalement préservée, l’important étant d’éviter tout brassage.

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Panneaux solaires thermiques
Comment fonction l’installation hydraulique des panneaux solaires thermiques ?

En Belgique, le système qui fonctionne le mieux et qui est le plus facile à régler vu la possibilité de gel en hiver et les problèmes que cela peut occasionner, est composé d’un circuit primaire à boucle fermée et à circulation forcée.

Il s’agit dans ce cas de la boucle de circulation du liquide caloporteur entre les panneaux solaires et le ballon d’eau chaude sanitaire, qui est assurée par un circulateur.

Cette installation est généralement sous pression mais il existe une variante, le système à vidange, qui permet de vider les panneaux (capteurs) et tuyauteries de leur eau lorsqu’il n’est plus nécessaire de la chauffer. Ce système comprend un ballon à deux niveaux de remplissage : le niveau de fonctionnement et le niveau à l’arrêt (voir schéma page suivante) qui, lorsque le circulateur s’arrête, se remplit de l’eau restante dans les panneaux par le principe des « vases communicants ».

Si l’installation est bien conçue, ce système présente une grande sécurité vis-à-vis de l’endommagement des capteurs, car il évite la surchauffe de l’eau dans les capteurs en période estivale et le gel de l’eau dans ceux-ci quand les températures extérieures sont négatives. De plus, la construction d’une telle installation est plus simple puisqu’elle ne nécessite ni manomètre, ni vase d’expansion, ni purgeur, ni clapet anti-retour. Par contre, seuls les panneaux plans vitrés peuvent être utilisés pour ce type de système.

Système sous pression (non vidangeable)

  1. Panneaux solaires thermiques
  2. Ballon d’eau chaude
  3. Appoint via chaudière
  4. Circulateur
  5. Régulateur
  6. Vase d’expansion (uniquement système sous pression)

Système à vidange


  1. Panneaux solaires thermiques
  2. Ballon d’eau chaude
  3. Appoint via chaudière
  4. Circulateur
  5. Régulateur
  6. Ballon de vidange (uniquement système à vidange)
  7. Niveau à l’arrêtdu ballon de vidange
  8. Niveau de fonctionnementdu ballon de vidange

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Panneaux solaires thermiques
Comment fonctionnent les panneaux solaires thermiques ?

Fonctionnement

Les rayons du soleil réchauffent un liquide constitué en général d’eau glycolée, le fluide caloporteur, qui circule dans les panneaux solaires. Ce liquide réchauffé transmet sa chaleur via un échangeur de chaleur serpentin à l’eau contenue dans le ballon de stockage d’eau chaude sanitaire pour la salle de bain, cuisine, etc.

Fraction solaire

La fraction solaire représente le pourcentage des besoins en eau chaude sanitaire comblé par les panneaux solaires. En Belgique, la fraction solaire d’un ménage oscille autour de 60 % avec une installation bien dimensionnée. En été, les panneaux solaires permettent de couvrir 100 % des besoins du ménage, tandis qu’en hiver, la fraction solaire oscille autour de 10 %. Il n’est donc pas optimal d’installer des panneaux solaires thermiques pour le chauffage.

© Énergie+

  1. Eau froide (EF)
  2. Serpentin
  3. Liquide caloporteur
  4. Ballon
  5. Eau chaude sanitaire (ECS)
Graphique à barres représentant le pourcentage de besoins en eau chaude sanitaire par mois de l'année. L'axe des abscisses représente les mois de l'année, de 1 (janvier) à 12 (décembre), tandis que l'axe des ordonnées indique le pourcentage de besoins en eau chaude sanitaire, allant de 0 % à 100 %. Les barres montrent une augmentation progressive des besoins à partir de janvier, atteignant un pic entre les mois de mai et août, puis diminuant progressivement jusqu'en décembre. Les mois d'été (juin à août) montrent les pourcentages les plus élevés, proches de 100 %, tandis que les mois d'hiver (janvier et décembre) affichent les pourcentages les plus bas.
Besoin en eau chaude sanitaire au cours d’une année

L’appoint

Sous nos latitudes, en fonction des saisons et du degré d’ensoleillement, l’entièreté de nos besoins en eau chaude sanitaire ne peut être assurée uniquement via les capteurs solaires thermiques. Pour assurer ces besoins, même pendant les périodes de faible ou non ensoleillement (automne/hiver), le recours à un système d’appoint est nécessaire. Cet appoint doit pouvoir répondre aux besoins d’eau chaude sans intervention solaire.

Il existe différentes possibilités de système d’appoint avec la présence ou non d’un échangeur de chaleur, qui peut être lui-même intégré ou non au stockage.

Les solutions les plus utilisées pour combler le manque d’énergie solaire sont :

L’appoint électrique

Une résistance électrique est directement intégrée au ballon de stockage.

L’appoint électrique© Énergie+

  1. Eau Froide
  2. Accumulation
  3. Capteurs solaires
  4. Résistance électrique
  5. Distribution

L’appoint via chaudière

L’échangeur est intégré et se trouve dans le haut du ballon le plus près possible de l’endroit où s’effectue le puisage, là où les températures d’eau chaude sont les plus élevées.

L’appoint intégré au stockage© Énergie+

  1. Eau froide
  2. Accumulation
  3. Capteurs solaires
  4. Chaudière mazout ou gaz
  5. Distribution

L’appoint en série

Le système d’appoint se trouve à l’extérieur du ballon de stockage solaire. L’eau est préchauffée par les capteurs solaires et ensuite chauffée à plus haute temperature par le système d’appoint (exemple : une chaudière au gaz à condensation).

L’appoint séparé en série© Énergie+

  1. Eau Froide
  2. Accumulation
  3. Capteurs solaires
  4. Distribution

Le rendement optique

Le rendement optique donne une idée de l’efficacité du capteur à absorber l’énergie des rayons solaires. Il est mesuré en laboratoire et permet de comparer les capteurs entre eux. Dans la réalité, le rendement varie avec les conditions climatiques (température, nuage, ensoleillement) et l’utilisation des panneaux.

Types de panneaux solaires thermiquesRendement optique
Capteurs plans vitrés75-85 %
Capteurs à tubes sous vide50-85 %

En général, le rendement saisonnier (moyenne annuelle) en Belgique d’une installation solaire thermique bien conçue oscille autour de 30 à 40 %. Pour les 1000 kWh/m²/an d’énergie fournie au sol par le soleil en Belgique, l’installation thermique produira entre 300 et 400 kWh/m²/an d’énergie transmise sous forme de chaleur à l’eau chaude sanitaire. A ces productions, il faut en général retirer environ 30 % à 50 % de pertes par stockage.

Le temps de retour énergétique (TRE) d’un panneau représente le temps nécessaire pour récupérer l’énergie consommée lors de sa production, grâce à l’énergie qu’il produit. Dans une installation dont le rendement saisonnier est de 40 %, le TRE se situe autour de 2 à 3 années en fonction du type de panneau et de la fraction solaire.

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Panneaux solaires thermiques
Comment fonctionne le partage d’énergie à Bruxelles ?
  • Il doit y avoir au minimum un producteur d’Energie renouvelable (électricité) qui partage son surplus d’électricité non consommé ;
  • il doit y avoir un ou plusieurs consommateurs de cette Energie renouvelable (électricité) ;
  • il est obligatoire et indispensable de placer un compteur intelligent pour chaque participant (producteur et consommateur) afin que le partage puisse se réaliser : le compteur lit les index de tous les participants toutes les 15 minutes, cela permet de connaitre la quantité d’électricité injectée sur le réseau tous les quarts d’heure ainsi que la quantité qui est consommée au même moment. Cela permet d’appliquer les calculs de répartition de consommation entre les différents « consommateurs ».

En tant que membre d’un partage/d’une communauté d’énergie, vous aurez deux factures différentes :

  • une facture pour votre consommation d’électricité provenant du réseau via votre fournisseur d’énergie ;
  • une facture pour la consommation d’électricité venant du partage d’électricité via le prosumer local.

Quels sont les différents types de partage d’énergie à Bruxelles ?

Il existe actuellement trois types de partage d’énergie :

  • de pair à pair : c’est-à-dire de particulier à particulier, par exemple entre deux voisins ou deux membres d’une famille ;
  • au sein d’un même immeuble : par exemple dans un immeuble de copropriété où l’on partage la production entre certains ou tous les appartements ;
  • par une communauté d’énergie : dans ce cas, un ou plusieurs producteurs locaux, qui peuvent être une ASBL, une coopérative, un commerce ou des bâtiments publics veulent partager leur énergie à l’échelle d’un quartier avec des habitants ou des commerçants.
Quels sont les actes obligatoires et autres obligations pour garder les installations performantes et sécurisées, et à respecter lors du placement d’une nouvelle installation ?

Contexte

Dans le but de garder les installations performantes et fonctionnant en toute sécurité, et pour s’assurer que le placement d’une nouvelle installation soit fait dans les règles de l’art, il y a, en fonction du type d’installation, des actes obligatoires à réaliser.

Concrètement

  • Depuis le 1er janvier 2025, les conduits et accessoires de chauffage (accessibles) où de l’eau à plus de 35°C passe doivent être calorifugés, en fonction de leur environnement. Généralement dans les appartements et les maison unifamiliales seuls les tuyaux de plus de 50mm de diametre devront être isolés. Pour plus de détails : environnement.brussels
  • Réception gaz : à réaliser par un organisme indépendant si votre chauffagiste n’a pas l’habilitation CERGA
  • Réception chauffage PEB : à réaliser par un professionnel agréé lors du placement d’une nouvelle chaudière gaz
  • Le contrôle périodique à réaliser par un professionnel agréé :
    • Tous les 2 ans pour un appareil à gaz (chaudière ou chauffe-eau) ;
    • Tous les ans pour un appareil à combustible solide (bois) ou liquide (mazout). Les poêle à bois ou à pellets sont donc également concernés par cette obligation ;
    • Lors du placement d’un nouveau chauffe-eau à gaz.
  • Diagnostic chauffage PEB : à réaliser par un professionnel agréé pour les chaudières de plus de 5 ans
    qui une puissance de plus de 100kW (ou pour les installations comprenant plusieurs chaudières).

Articles de loi

La majeure partie de ces règlementations est issue de l’Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles- Capitale du 6 juin 2024. Ce texte de loi détermine les critères et la procédure de dérogation aux exigences PEB et aux exigences relatives aux mesures de décarbonation, et modifie divers arrêtés d’exécution de l’ordonnance du 2 mai 2013 portant le Code bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maîtrise de l’Energie (le « Cobrace »), en ce qui concerne les systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation.

L’arrêté du 6 juin 2024 modifie également l’Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 21 juin 2018 relatif aux actes réglementaires et aux agréments.

Sources

Les textes complets et les versions coordonnées officieuses sont notamment disponibles via les liens suivants :

Le placement d’installations au gaz de type B1 (atmosphérique) est-il encore autorisé à Bruxelles ?

Contexte


Les chaudières et les chauffe-eaux de type B1 (atmosphérique) sont des appareils équipés d’un brûleur atmosphérique et d’un coupe-tirage. Ils prélèvent l’air comburant dans le local dans lequel ils sont installés et rejettent les résidus de combustion vers l’extérieur via un conduit à tirage naturel. Ils sont nettement moins performants que les appareils à condensation. De plus, ils sont la première cause des intoxications au CO en Belgique. La Région de Bruxelles-Capitale a pris plusieurs engagements dans le but d’améliorer la qualité de l’air, l’un d’entre eux concerne spécifiquement les chaudières et les chauffe-eaux au gaz de type B1.

Concrètement


À partir du 1er janvier 2019, les chaudières et les chauffe-eaux au gaz de type B1 ne peuvent plus être installés sur les cheminées individuelles et sur les nouvelles cheminées collectives. Leur placement est envisageable sur les cheminées collectives existantes que si aucune intervention n’y a déjà eu lieu et qu’aucune autre solution technique n’a pu être adoptée (tubage/chemisage du conduit, placement de conduits individuels…).

Dans ce cadre, depuis le 1er janvier 2025, ce type d’installation doit disposer d’un rapport d’analyse de la faisabilité de remplacer ces appareils par des appareils plus performants.

Le placement d’installations au charbon, au mazout et /ou au gaz est elle encore autorisée à Bruxelles ?

Contexte

La Région de Bruxelles-Capitale fait régulièrement face à des pics de concentration en particules fines dans l’air. Les appareils de chauffage au charbon, au mazout et au gaz sont des sources importantes de pollution dont les particules fines pour certains de ces systèmes.

Il était dès lors primordial de prendre des mesures pour réduire ces émissions et améliorer la qualité de l’air qui a un impact sur notre santé. D’autre part, il est important de diminuer l’usage des combustibles fossiles, et de décarboner les vecteurs énergétiques utilisés pour le chauffage.

Concrètement

L’interdiction concerne le placement d’appareils au charbon, au mazout ou à gaz (neufs ou non) et a pour objectif leur suppression progressive. Il ne s’agit pas d’une interdiction d’utiliser les appareils existants pour autant qu’ils respectent les normes actuelles en vigueur. Les nouveaux engagements pris par la Région de Bruxelles-Capitale se traduisent notamment par l’agenda suivant :

  • À partir du 1er septembre 2021, entre en vigueur l’interdiction de placer des appareils de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire alimentés au charbon.
  • À partir du 1er janvier 2025, les systèmes de chauffage repris dans les demandes de permis d’urbanisme pour des projets constitués uniquement d’une ou plusieurs unités PEB neuves ou assimilées à du neuf (au sens de la PEB travaux) doivent répondre aux conditions suivantes : leurs générateurs de chaleur répondent aux exigences en matière d’écoconception et produisent de la chaleur uniquement à partir d’électricité et/ou d’une énergie produite à partir de sources renouvelables ; et/ou ils sont raccordés à un réseau d’énergie thermique efficace. Ce qui signifie qu’à cette date, il ne sera plus possible de placer des chaudières gaz dans des logements neufs (ou assimilés à du neuf).
  • À partir du 1er juin 2025, entrera en vigueur, l’interdiction de placer des chaudières alimentées par un combustible liquide, dont le mazout.
  • À partir du 1er janvier 2030, les systèmes de chauffage repris dans les demandes de permis d’urbanisme pour des projets constitués uniquement d’unités rénovées lourdement ou avec des unités PEB neuves ou assimilées à du neuf doivent répondre aux conditions suivantes : leurs générateurs de chaleur répondent aux exigences en matière d’écoconception et produisent de la chaleur uniquement à partir d’électricité et/ou d’une énergie produite à partir de sources renouvelables ; et/ou ils sont raccordés à un réseau d’énergie thermique efficace. Ce qui signifie qu’à cette date, il ne sera plus possible de placer des chaudières gaz en cas de rénovation lourde.

En savoir plus

Plus d’infos sur le Plan National Energie Climat (PNEC) 2021-2030 : plannationalenergieclimat.be

Plus d’infos sur la stratégie de réduction de l’impact environnemental du bâti existant en Région de Bruxelles-Capitale (PACE : Plan Air Climat Energie) : environnement.brussels

Comment vendre vos certificats verts à Elia ?

Étape 1

Connexion au portail de Sibelga

Rendez-vous sur le site de et connectez-vous : greenmeter.sibelga.be

  1. Indiquez votre mail et votre mot de passe

Étape 2

Encodage

Choisissez votre installation et encodez la date et le nouvel index

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  1. Encodez la date
  2. Encodez le nouvel index

Généralement l’index encodé est validé automatiquement par et transmis à

  1. Notification de validation par Sibelga

Étape 3

Réaliser une transaction (transfert vers Elia)

Après quelques jours rendez-vous sur le site de : extranet.brugel.brussels

1. Authentifiez vous via une double vérification (mail + sms)

  1. Introduisez le code reçu par sms

2. Cliquez sur Transaction

  1. Cliquez sur Transaction

3. Complétez les différents champs en choisissant Transfert vers Elia comme type de transaction

  1. Nombre de CV disponibles
  2. Transfert vers Elia
  3. Nombre de CV que vous souhaitez vendre
  4. Les particuliers ne sont généralement pas assujetis à la TVA*
  5. Vos coordonnées bancaires

4. Exécutez la transaction
Le paiement par Elia se fera au plus tard le 30 juin de l’année en cours

*Un particulier dont la puissance installée est inférieure à 10kVA n’est pas assujetti à la TVA

Formulaire papier

Si vous ne souhaitez pas réaliser ces démarches en ligne il est possible de faire cela via un formulaire papier que vous trouverez sur brugel.brussels

Intervenants

Sibelga est le gestionnaire des réseaux de distribution d’électricité et de gaz naturel pour les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale.

Brugel est l’autorité bruxelloise de régulation dans les domaines de l’électricité, du gaz et du contrôle du prix de l’eau.

Elia est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité à haute tension (de 30.000 à 380.000 volts) en Belgique qui gère le transport de l’électricité depuis les producteurs vers les gestionnaires de réseau de distribution.

Existe-t-il une prime pour le remplacement d’un appareil de production d’eau chaude sanitaire ?

Une quarantaine de primes sont disponibles pour les travaux de rénovation et les travaux économiseurs d’énergie. Découvrez un résumé de toutes les primes, crédits et subventions disponibles dans notre Synthèse des Primes.

Primes RENOLUTION

Le 1er janvier 2022, les anciennes primes Énergie, à la Rénovation de l’habitat et à l’Embellissement des façades ont fusionné pour devenir le nouveau dispositif de Primes RENOLUTION.

Quels sont les 4 grandes typologie des systèmes de production d’eau chaude ?

L’appartement

Si le chauffage est collectif mais pas la production d’eau chaude sanitaire, on placera idéalement un chauffe-eau gaz instantané étanche qui alimentera salle de bains et cuisine. En cas de chauffage individuel, une chaudière mixte instantanée conviendra parfaitement.

Schéma de production d'eau chaude sanitaire dans une appartement
  1. Chaudière mixte instantanée gaz
  2. Conduites d’eau chaude sanitaire
  3. Circuit de chauffage
  4. Salle de bain
  5. Cuisine

La maison unifamiliale avec une salle de bains (ou deux salles de bains, mais sans puisage simultané) et chaudière à l’étage

La chaudière à l’étage permet d’être proche des points de puisage d’eau chaude. C’est elle qui chauffera l’eau chaude.

Si la cuisine est trop éloignée de la chaudière, on peut placer un petit chauffe-eau électrique sous évier pour éviter de trop longues conduites d’eau chaude.

Schéma de production d'eau chaude sanitaire avec chaudière à l'étage
  1. Chaudière mixte instantanée gaz
  2. Conduites d’eau chaude sanitaire
  3. Circuit de chauffage
  4. Salle de bain 1
  5. Salle de bain 2
  6. Cuisine

La maison unifamiliale avec la chaudière en cave

En cas de puisages simultanés fréquents dans les salles de bains, on placera un boiler relié à une chaudière.

Si la cuisine est trop éloignée de la chaudière, on peut placer un petit chauffe-eau électrique sous évier pour éviter de trop longues conduites d’eau chaude.

Schéma de production d'eau chaude sanitaire avec chaudière en cave
  1. Chaudière mixte à gaz
  2. Boiler à relier à une chaudière s’il y a des puisages simultanés dans les salles de bain
  3. Conduites d’eau chaude sanitaire
  4. Circuit de chauffage
  5. Salle de bain 1
  6. Salle de bain 2
  7. Cuisine

La grande maison bruxelloise avec production d’eau chaude indépendante

Si la chaudière est très éloignée des points de puisage principaux, on placera une production d’eau chaude décentralisée pour éviter le placement d’une boucle sanitaire.

En cas de puisages simultanés fréquents dans les salles de bains, on placera soit un boiler gaz étanche, soit un chauffe-eau instantané étanche et sans veilleuse avec un débit suffisant (17l/min) pour autant que des pommeaux de douche économiques soient placés dans les 2 salles de bains.

Suivant la disposition des lieux, l’évier de la cuisine sera alimenté par un petit ballon électrique sous évier, ou à la production principale d’eau chaude décentralisée, voire directement à la chaudière si cette dernière est mixte.

Schéma de production d'eau chaude sanitaire dans une grand maison avec des producteurs indépendants
  1. Chaudière à gaz
  2. Circuit de chauffage
  3. Petit ballon électrique sous évier
  4. Conduites d’eau chaude sanitaire
  5. Chauffe-eau au gaz étanche
  6. Salle de bain 2
  7. Salle de bain 2
  8. Cuisine
Comment fonctionne un système de production d’eau chaude sanitaire collectif dans un immeuble à appartements ?

Dans les immeubles à appartements, l’eau chaude est souvent produite de façon centralisée pour tout l’immeuble. Les appartements sont desservis au moyen d’une boucle sanitaire. La production d’eau chaude est souvent liée au système central de chauffage, elle est plus rarement produite de façon indépendante. Parfois, une chaudière est uniquement dédiée à la production de cette eau chaude.

Le système classique est celui d’une chaudière reliée à un échangeur à plaques ou à un ballon (parfois les 2), d’où part et arrive la boucle sanitaire. Notons que tous ces éléments (boucle sanitaire, circuit primaire entre chaudière et échangeur à plaques et/ou ballon, ballon, échangeur à plaques, circulateurs) doivent être bien isolés.

Schéma de principe d’une installation d’eau chaude sanitaire collective
  1. Chaudière
  2. Échangeur à plaques
  3. Ballon d’eau chaude
Échangeur à plaques © Bruxelles Environnement
Échangeur à plaques isolé © Bruxelles Environnement

Un système particulier, le « combilus »

À côté des systèmes traditionnels de production d’eau chaude, nous voyons apparaître d’autres systèmes spécifiques aux immeubles à appartements, comme le « combilus » (ou boucle unique). Il s’agit d’une boucle primaire unique pour le chauffage et l’eau chaude, qui alimente des sous-stations (une dans chaque appartement). Ces sous-stations alimenteront le circuit de chauffage et produiront l’eau chaude sanitaire de l’appartement.

Schéma de principe du combilus pour la production et la distribution d'eau chaude sanitaire
  1. Appartement 1Sous-station : eau de ville et chauffage
  2. Appartement 2Sous-station : eau de ville et chauffage
  3. Appartement 3Sous-station : eau de ville et chauffage
  4. Appartement 4Sous-station : eau de ville et chauffage
  5. Production

Notons que l’on peut également placer, dans les grands ensembles d’appartements, en plus d’une chaudière, une cogénération qui produira simultanément de la chaleur et de l’électricité. Grâce aux certificats verts octroyés pour cette dernière, ce système peut s’avérer très intéressant. Il est également possible d’opter pour une pompe à chaleur collective !

Quels sont les différents types de système de production d’eau chaude ?

Les appareils liés au système de chauffage des locaux

Les systèmes sans stockage

Il s’agit des chaudières gaz mixtes instantanées, qui chauffent à la fois l’eau du circuit de chauffage et l’eau sanitaire.

Cette dernière est produite à la demande et en priorité, au moyen d’un petit échangeur incorporé à la chaudière.

Photo d'un producteur d'eau chaude sanitaire sans stockage
Chaudière murale gaz mixte instantanée
Chaudière murale gaz mixte instantanée
  1. Chaudière
  2. Échangeur
  3. Radiateur
AvantagesInconvénients
C’est le système le plus économique à l’usage pour produire l’eau chaude !Le débit d’eau chaude est limité
(une douche à la fois ou deux douches simultanées si elles sont équipées de pommeaux économiques).
Un seul appareil suffit pour le chauffage et l’eau chaude, ce qui diminue les coûts à l’installation et les frais d’entretien.Il faut attendre quelques secondes pour que l’eau soit à température dans la chaudière.
Il n’y a pas de maintien en température d’eau chaude, ce qui permet des économies d’énergie.La chaudière doit pouvoir fournir une puissance suffisante pour chauffer quasi instantanément l’eau sanitaire
(24 ou 28 kW), ce qui est peu compatible avec les chaudières de faible puissance pour les petits appartements.
La quantité d’eau chaude disponible n’est pas limitée dans le temps.

Les systèmes avec stockage

Dans la plupart des cas, l’eau est stockée dans un ballon séparé (aussi appelé boiler) relié à la chaudière ou à la pompe à chaleur mais il existe également des systèmes avec un stockage d’eau chaude intégré à la chaudière.

La chaudière produit directement l’eau chaude sanitaire stockée dans le ballon ou chauffe l’eau d’un circuit (échangeur) qui parcourt le ballon et le réchauffe.

Un circulateur supplémentaire est placé entre la chaudière et le ballon.

Photo d'un producteur d'eau chaude sanitaire sans stockage
Chaudière murale au gaz reliée à un ballon
Chaudière murale au gaz reliée à un ballon
  1. Chaudière
  2. Ballon de stockage
  3. Radiateur
AvantagesInconvénients
Plusieurs points de puisage simultanés possible.On maintient en permanence une quantité d’eau à haute température, ce qui consomme de l’énergie.
L’eau dans le ballon est chaude et à disposition.Quand l’eau chaude d’un ballon avec échangeur est épuisée, il faut attendre plusieurs dizaines de minutes pour avoir à nouveau de l’eau chaude.
L’encombrement d’un ballon est important.
Le circulateur placé entre le ballon
et la chaudière consomme de l’électricité. On s’assurera de sa bonne régulation pour qu’il ne fonctionne pas inutilement.

Conseils

  • Assurez-vous que le ballon soit bien isolé et, si nécessaire, n’hésitez pas à rajouter une isolation sur le ballon existant.
  • En cas de placement d’un nouveau ballon, choisissez un modèle avec un bon écolabel.
  • Ne pas surdimensionner le ballon : 100 à 150 litres pour une famille de 4 personnes suffisent !
  • Ne pas maintenir l’eau à haute température pendant les périodes où l’on n’a pas besoin d’eau chaude, lors de longues périodes d’absence (vacances).

Attention : Légionellose (concerne tous les systèmes de stockage)

La légionellose est une maladie infectieuse due à une bactérie qui se développe dans l’eau entre 25 et 47°C. C’est pourquoi l’eau dans les ballons est chauffée à 55°C minimum.

Si vous avez un programme qui fait baisser la température de l’eau de votre ballon pour économiser l’énergie, il faut également programmer une surchauffe (à 70 ou 80°C) hebdomadaire de l’eau chaude sanitaire pour éliminer les éventuelles bactéries.

Les appareils indépendants du système de chauffage

Dans ce cas, l’habitation compte au moins deux systèmes indépendants : l’un pour le chauffage, l’autre pour la production d’eau chaude sanitaire. L’investissement et les coûts d’entretien seront plus élevés mais il sera possible de placer le producteur d’eau chaude au plus près du point de puisage, et de faire l’économie de l’eau chaude refroidie, perdue dans la conduite entre le producteur et le point de puisage.

Les systèmes indépendants sans stockage

Le chauffe-eau gaz instantané

La production d’eau chaude se fait à la demande, sans stockage.

Les modèles récents sont généralement étanches : ils vont prendre l’air directement à l’extérieur, et l’évacuation des fumées se fait via une sortie étanche qui peut être verticale ou horizontale.

En cas de placement ou de remplacement d’un chauffe-eau instantané, on placera uniquement ce type d’appareil.

Chauffe-eau gaz étanche
AvantagesInconvénients
C’est le moyen de production décentralisé d’eau chaude le plus économique à l’usage.Le débit d’eau chaude des appareils standards est limité (1 douche ou maximum 2 douches simultanées si elles sont équipées de pommeaux économiques).
Il n’y a pas de maintien en température d’eau chaude, ce qui permet des économies d’énergie.Il faut attendre quelques secondes pour que l’eau soit à température.
La quantité d’eau chaude disponible n’est pas limitée dans le temps.Avec les anciens appareils non étanches, un risque d’intoxication au CO en cas de défectuosité du système de sécurité et de manque d’air comburant n’est pas à négliger.
On peut placer l’appareil tout près des points de puisages.Ces appareils doivent, comme les chaudières gaz, faire l’objet d’un contrôle périodique tous les 2 ans.

Points d’attention

  • Les modèles anciens sont reliés à une cheminée. Ils sont non étanches : l’air comburant est pris dans la pièce où se trouve l’appareil, il faut donc impérativement une arrivée d’air frais permanente (éventuellement dans une pièce adjacente si on place une grille de transfert entre ces locaux) et une cheminée.
  • Il est interdit de placer un modèle non étanche dans une salle de bains. Les appareils déjà en place peuvent être maintenus si les règles de ventilation sont respectées. Ainsi il n’y aura aucun risque d’intoxication au CO !
Le chauffe-eau électrique instantané

Il s’agit d’un appareil de petite taille équipé d’une résistance de grande puissance et produisant de l’eau chaude instantanément.

Chauffe-eau électrique instantané
AvantagesInconvénients
L’appareil est peu encombrant.L’eau chaude produite est coûteuse : l’électricité coûte 2 à 3 fois plus cher que le gaz ou le mazout.
L’appareil est facile à installer.Nécessite une puissance électrique suffisante.
Il n’y a pas de maintien en température d’eau chaude, ce qui permet des économies d’énergie.Le débit d’eau chaude est très limité (maximum 1 douche simple).
Pas besoin de prise d’air ou d’évacuation des gaz brûlés.Il faut attendre quelques secondes pour que l’eau soit à température.

Conseil

Assurez-vous de faire installer votre chauffe-eau électrique instantané par un professionnel selon les normes électriques en vigueur.

Les systèmes indépendants avec stockage

Le ballon (ou boiler) électrique

Sa contenance va de 10 à 15 litres, pour alimenter une simple cuisine, jusqu’à plusieurs centaines de litres. L’eau est chauffée au moyen d’une résistance électrique.

AvantagesInconvénients
L’installation est très aisée et peu coûteuse.On maintient en permanence une quantité d’eau à haute température, c’est le moyen de production d’eau chaude le plus cher à l’usage. A éviter absolument pour de gros besoins d’eau chaude sanitaire !
Il peut facilement être placé tout près du point de puisage (pas besoin de prise d’air ou d’évacuation des gaz brûlés).Quand l’eau chaude d’un ballon de grande contenance est épuisée, il faut attendre plusieurs heures pour avoir à nouveau de l’eau chaude.
Placer un petit chauffe-eau sous évier dans la cuisine permet parfois d’éviter de longues conduites depuis le système de production d’eau chaude principal.
Avec certains équipements spécifiques (comme par exemple le PV-heater), il permet de consommer une partie de l’électricité produite par ses panneaux photovoltaïques qui, autrement, aurait été renvoyée vers le réseau.
Ballon électrique de 15 litres à placer sous l’évier
Ballon électrique de 200 litres

Conseils

  • Si on est obligé de placer un tel système, il faut l’équiper d’un timer pour limiter ses heures de fonctionnement au strict minimum, et éventuellement bénéficier d’un moindre coût de l’électricité via un tarif bihoraire.
  • On allumera avant usage le petit boiler sous évier, et on l’éteindra après usage.
  • Assurez-vous que le ballon soit bien isolé et, si nécessaire, n’hésitez pas à rajouter une isolation sur le ballon existant.
  • En cas de placement d’un nouveau ballon, choisissez un modèle avec un bon écolabel.
  • Ne pas surdimensionner le ballon : 100 à 150 litres pour une famille de 4 personnes suffisent !
  • Ne pas maintenir l’eau à haute température pendant les périodes où l’on n’a pas besoin d’eau chaude, lors de longues périodes d’absence (vacances).
Le ballon (ou boiler) au gaz

Il présente les mêmes avantages et inconvénients liés au stockage que le boiler électrique, si ce n’est qu’à l’usage le coût de production d’eau chaude sera nettement inférieur puisque le gaz coûte beaucoup moins cher que l’électricité.

Son installation est toutefois un peu plus coûteuse. Les modèles actuels sont étanches (prise d’air directement à l’extérieur) et sont donc très sûrs (tout autre modèle sera à éviter).

Boiler gaz © Atlantic
Le ballon (ou boiler) thermodynamique

Il s’agit d’une pompe à chaleur « air-eau » qui va chercher l’énergie « gratuite » dans l’air pour la transférer à l’eau sanitaire. Ce type d’appareil fonctionne le plus souvent à l’électricité.

Boiler thermodynamique © Atlantic
AvantagesInconvénients
C’est une bonne solution pour remplacer un boiler électrique, si on ne dispose que d’électricité et que d’autres solutions ne sont pas envisageables.Rendement peu intéressant (« COP2 » saisonnier inférieur à 2,5).
Il peut permettre de consommer une partie de l’électricité produite par ses panneaux photovoltaïques qui, autrement, aurait été renvoyée vers le réseau.Le coût de l’eau chaude produite est plus élevé qu’avec un système au gaz.
L’encombrement est important (un très grand volume d’eau est nécessaire).
L’investissement initial est élevé.
Si la prise d’air (source froide) de l’appareil est située à l’intérieur, la température du local où il est situé baissera fortement. C’est à éviter absolument si ce local n’est pas isolé du reste de l’habitation.
Le ballon solaire thermique

Des panneaux solaires thermiques (plans ou tubulaires) placés sur une toiture chaufferont l’eau sanitaire.

Panneaux plans © Energie Plus
Panneaux tubulaires © Energie Plus
Schéma de production d'eau chaude sanitaire avec un ballon et et des panneaux solaires thermiques
  1. Capteurs solaires
  2. Ballon à accumulation
  3. Chaudière
AvantagesInconvénients
Il s’agit d’énergie renouvelable. Les besoins en eau chaude sanitaire d’une famille de 4 personnes peuvent être couverts jusqu’à 50 %.L’encombrement est important : un très grand volume d’eau est nécessaire pour améliorer la couverture des besoins.
L’investissement est élevé.
Il est indispensable d’avoir une autre source de chaleur, en cas de manque de soleil : une résistance électrique, un second serpentin relié à la chaudière si cette dernière n’est pas trop éloignée.
Le pilotage de l’installation est délicat si on veut maintenir sa rentabilité.

Si l’espace sur le toit est limité

Si l’espace disponible sur le toit est limité, mieux vaut le consacrer aux panneaux photovoltaïques, plus rentables grâce aux certificats verts octroyés en Région de Bruxelles-Capitale.

Point d’attention : la boucle sanitaire

Dans la plupart des immeubles à appartements où l’eau chaude est produite de façon centralisée, et parfois dans certaines grandes habitations individuelles, une boucle d’eau chaude sanitaire est présente : une pompe fait tourner l’eau chaude dans un circuit sur lequel se greffe tous les points de puisage du bâtiment. En évitant de multiples et longues canalisations entre le lieu de production de l’eau chaude et tous les points de puisage, elle permet l’augmentation du confort de l’utilisateur (moins d’attente d’eau chaude) et la diminution des pertes en eau froide.

Toutefois, l’inconvénient majeur de la boucle sanitaire réside dans la consommation d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de la pompe de circulation et aux pertes calorifiques dues au maintien à température de l’eau chaude qui circule dans la boucle.

Pour diminuer ces inconvénients, on utilisera un circulateur à fréquence variable moins consommateur en électricité et on isolera les conduites qui composent la boucle, y compris celles situées dans le volume chauffé du bâtiment, notamment pour éviter les déperditions inutiles en dehors des périodes de chauffe.

Selon l’usage et l’occupation d’un bâtiment, il est parfois possible de temporiser le fonctionnement de la boucle (arrêt ou ralentissement pendant la nuit, ou fonctionnement uniquement le matin et le soir). Un système avec un bouton poussoir pour faire fonctionner la boucle à la demande peut également être envisagé dans une maison individuelle. S’il y a une boucle dans une maison individuelle, la pompe sera mise à l’arrêt en cas d’inoccupation prolongée.

Schéma d'une boucle sanitaire. Distribution d'eau chaude das la maison
  1. Balon de stockage
  2. Boucle d’eau chaude
  3. Consommateurs : bain, éviers, lavabos, douches
Quelles questions faut-il se poser avant de choisir son système de production d’eau chaude sanitaire ?

Quels sont les besoins en eau chaude sanitaire ?

Il faut commencer par évaluer ses besoins en eau chaude sanitaire :

Y a-t-il plusieurs douches ou bains qui sont pris régulièrement en même temps dans le logement ?

  • Si la réponse est non, on privilégiera un système où l’eau chaude sera produite de manière instantanée, à la demande, sans la stocker (ce système est le plus économique et le moins énergivore).
  • Si la réponse est oui, on privilégiera un système muni d’une réserve d’eau relativement importante pour faire face à cette demande (entre 100 et 200 litres suivant l’occupation du logement).

Douche ou bain : quelle est ma consommation ?

L’énergie nécessaire pour chauffer de l’eau de 15°C à 40°C (température de l’eau de la douche ou du bain) est de 32,5 kWh par m3 d’eau chaude. Le coût global tiendra compte du prix de l’eau consommée et du vecteur énergétique utilisé.

Tableau des consommations (eau et énergie) – ordre de grandeur

Douche de 10 minutes avec pommeau économique60 litres à 40°C1,8 kWh
Douche normale de 10 minutes90 litres à 40°C2,6 kWh
Douche « Niagara » de 10 minutes170 litres à 40°C4,9 kWh
Bain classique170 litres à 40°C4,9 kWh
Vaisselle12 litres à 60°C0,6 kWh

Quels sont les vecteurs énergétiques présents dans le logement ?

  • Si le logement dispose de gaz, c’est ce vecteur énergétique peu polluant et moins cher que l’électricité prélevée sur le réseau qui sera privilégié.
  • S’il n’y a pas de gaz et que le chauffage est au mazout ou aux pellets, l’eau chaude pour les principaux puisages sera produite par la chaudière via un ballon.
  • Si le seul vecteur énergétique disponible est l’électricité, on produira toute l’eau chaude via ce vecteur malgré un coût 2 à 3 fois supérieur. Dans ce cas, le boiler thermodynamique (pompe à chaleur) peut s’avérer intéressant. Voir Le ballon (ou boiler) thermodynamique plus bas.

La distance entre deux points de puisage ou entre les points
de puisage et la chaufferie est-elle importante (plus de 2 étages ou plus de 10 mètres) ?

  • Dans ce cas, on peut envisager de décentraliser la production d’eau chaude d’un ou de plusieurs points de puisage. Le producteur d’eau chaude sanitaire sera alors placé au plus près du point de puisage le plus utilisé.
  • Si la cuisine est fort éloignée des autres points de puisage et de l’endroit où est produit leur eau chaude, on pourra y placer un petit boiler électrique de 10 litres sous évier. On l’éteindra après usage. Voir Les systèmes indépendants sans stockage plus bas.
  • S’il y a plusieurs points de puisage (plus de 4), utilisés fréquemment et fort éloignés les uns des autres, une boucle sanitaire peut être envisagée. Voir Point d’attention : la boucle sanitaire plus bas.

Le but est de limiter le refroidissement de l’eau chaude dans les conduites entre deux usages.

La chaudière doit-elle également être remplacée ?

Dans ce cas, pour ne pas multiplier les appareils (et les coûts inhérents tant à l’achat qu’à l’entretien), on envisagera la possibilité de placer une chaudière qui produira également l’eau chaude sanitaire, en tenant compte naturellement des points abordés plus haut.

En résumé

Les règles de base pour choisir sa production d’eau chaude sanitaire sont :

  1. Privilégier le gaz, peu polluant et nettement moins cher que l’électricité prélevée sur le réseau.
  2. Privilégier les systèmes de production instantanée (sans stockage), sauf s’il y a des puisages simultanés importants (2 douches ou plus en même temps).
  3. Placer le producteur d’eau chaude le plus près possible des points de puisage.
  4. Éviter une multiplication des appareils de production d’eau chaude et de chauffage.
  5. Éviter de placer une boucle sanitaire dans une habitation individuelle.

Il n’est pas toujours possible d’appliquer toutes ces règles. Un compromis devra être trouvé pour avoir la solution la plus rationnelle. Voir Typologie des systèmes de production d’eau chaude plus bas.

Quel est l’ordre de priorités à suivre pour diminuer mes factures énergétiques ? 
  1. Isolez bien votre logement afin d’éviter au maximum que la chaleur produite ne s’échappe. Consultez notre page Isolation thermique de votre habitation bruxelloise ;
  2. Installez des équipements techniques performants, sans oublier la ventilation ;
  3. Investissez dans les énergies renouvelables.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche info Améliorer la performance énergétique de votre logement.

En parallèle, informez-vous sur les gestes quotidiens et petites interventions que vous pouvez facilement mettre en œuvre pour réduire votre facture d’énergie.

Découvrez Les 35 gestes pour économiser l’énergie d’écoconso.

Ce contenu fait parti de

Panneaux solaires thermiques
Quels sont les petits investissements intéressants pour votre système de chauffage ?

Couplés au bon réglage du système, de petits investissements rentables permettent de tirer le meilleur parti de l’installation existante.

Placer une régulation centrale

Trop d’installations anciennes n’en possèdent pas : la température de l’eau dans la chaudière est constamment maintenue à haute température. La chaudière continue de fonctionner, même lorsque la température de confort est atteinte. Cette situation est très énergivore.

Si votre chauffage ne possède pas de régulation centrale, si la régulation est vétuste (non programmable) ou hors d’usage, le placement d’un thermostat programmable est un must : les économies réalisées permettent d’amortir l’investissement en moins de 5 ans.

Un régulateur climatique programmable permet une économie encore plus importante.

Le travail doit se faire avec l’aide d’un professionnel qui veille à la compatibilité de la nouvelle régulation avec le système existant. Si un régulateur climatique est placé, il vérifie notamment si la chaudière peut travailler à basse température (risque de corrosion) ou à débit nul.

Isoler les tuyaux dans les locaux non chauffés : caves, garage, chaufferie…

Les économies réalisées rembourseront l’investissement en moins d’un an.

En effet, le schéma ci-contre illustre qu’un mètre de conduite non isolée dissipe l’équivalent de l’énergie produite par une lampe de 60 W allumée en permanence.

Schéma : perte d'énergie d'un tuyaux non isolé d'un diamètre de 1 pouce sur une longueur de 1m

Placer un circulateur à vitesse variable

Plus économe en énergie, ce circulateur module sa vitesse pour que la pression reste constante, quelle que soit la demande de chauffage. Son achat est rapidement amorti car la consommation électrique évolue exponentiellement en fonction de la vitesse : une vitesse réduite de moitié, c’est une consommation électrique divisée par 8.

Circulateur à vitesse variable
Circulateur à vitesse variable © Praktyk

Placer des réflecteurs derrière les radiateurs

Placés contre une façade non isolée, ils permettent de diminuer les pertes de chaleur vers l’extérieur. Cet investissement est amorti en moins de 2 ans.

Réflecteur derrière un radiateur
Quels sont les bons réglages à mettre en place au niveau du système de chauffage ?

De simples réglages qui n’entraînent aucun frais permettent de maximiser le rendement de l’installation et de réduire significativement les consommations énergétiques.

Bien utiliser son thermostat d’ambiance

Le thermostat d’ambiance permet une régulation centrale de l’installation en fonction de la température ambiante. Comme un interrupteur, il actionne la mise en route de la chaudière (et souvent du circulateur) : tant que la n’est pas atteinte dans le local où il se trouve, la chaudière fonctionne et permet de chauffer tous les locaux. Une fois la température de consigne atteinte, elle s’arrête. 

Un paramétrage adéquat permet d’adapter la température ambiante à l’occupation des locaux et de pratiquer une intermittence du chauffage. 

Voici un schéma qui représente la consommation de chauffage sans intermittence et avec intermittence.

Schéma : consommation de chauffage sans intermittence et avec intermittence
  1. Température intérieure SANS intermittence
  2. Température intérieure AVEC intermittence
  3. Consommation d’énergie
  4. Consommation d’énergie
  5. Température extérieure
  6. Température extérieure

© Architecture et Climat – Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme (LOCI) – Université catholique de Louvain (Belgique).

Pendant la nuit ou les périodes d’inoccupation du bâtiment (week-end, vacances), on abaisse la température intérieure, ce qui permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Plus la température intérieure chute et plus le temps pendant lequel cette baisse de température est long, plus l’économie d’énergie réalisée grâce à l’intermittence est importante.

Si vous disposez d’un thermostat non programmable, pratiquez l’intermittence en diminuant manuellement la consigne de température la nuit ou en cas d’absence. 

Photo d'un thermostat manuel non programmable
Photo d’un thermostat manuel non programmable
Photo d'un thermostat programmable
Photo d’un thermostat programmable

Si vous possédez un thermostat programmable sur au moins une semaine et/ou sur des périodes d’absences prolongées, faites une programmation complète. Vous ferez jusqu’à 10 % d’économies d’énergie par an !

Quelles sont les bonnes températures de consigne ?

La nuit, quand vous êtes sous la couette, ou en journée lorsque vous êtes absent, une température de 16 °C suffit amplement dans votre logement.

En cas d’absence prolongée, vous pouvez descendre jusqu’à 12 °C. Un degré de moins = 8 % d’énergie économisée, voire plus si la maison est mal isolée.

Bien régler sa courbe de chauffe

Un régulateur climatique permet une régulation centrale de l’installation en fonction de la température extérieure. La régulation se fait en définissant la température de l’eau de départ de la chaudière.

La correspondance entre la température extérieure et la température de l’eau s’appelle la « courbe de chauffe ». Par exemple, pour une température extérieure de 0 °C, la courbe de chauffe ci-contre définit une température de l’eau de 60 °C.

La courbe de chauffe est paramétrable en fonction de l’installation, du niveau d’isolation du bâtiment et du confort recherché. Le but est de baisser au maximum la température de la chaudière tout en garantissant en permanence aux occupants un confort acceptable. On obtient ainsi un rendement maximal de production.

Un mauvais réglage de la courbe de chauffe entraîne soit un manque de chaleur, donc un inconfort, soit un excès de chaleur et donc une surconsommation et une baisse de rendement de l’installation.

Représentation d'une courbe de chauffe
  1. Température de l’eau de chauffage
  2. Courbe de chauffe
  3. Température extérieure

Si votre installation est équipée de ce type de régulateur :

  • assurez-vous que la courbe de chauffe est bien réglée : les radiateurs ne doivent être brûlants que par très grand froid ;
  • en fonction du confort, faites ajuster cette courbe. Les ajustements et leurs résultats doivent être consignés jusqu’à l’obtention de la courbe idéale.

Même si votre installation ne possède ni thermostat ni régulateur climatique, vous pouvez réaliser des économies d’énergie en abaissant la température d’eau de votre chaudière directement via son aquastat.

Renseignez-vous auprès de votre chauffagiste afin de connaître la température d’eau minimale compatible avec le bon fonctionnement de votre chaudière ! 

Bien utiliser ses vannes thermostatiques

Les vannes thermostatiques commandent l’ouverture ou la fermeture des radiateurs en fonction de la température de chaque pièce. Elles permettent une régulation locale de l’installation en fonction de la température ambiante.

Une vanne thermostatique comporte une sonde de température logée dans sa poignée. Lorsque la température mesurée est inférieure au point de consigne (= la température demandée), la vanne s’ouvre pour laisser entrer l’eau chaude ; quand la température est atteinte, elle se ferme. 

Régler la position de la vanne, c’est choisir la température de la pièce !

Si vous possédez des vannes thermostatiques :

  • ajustez la température de consigne en fonction des locaux. Les températures conseillées sont celles-ci : entre 19 et 20 °C dans le séjour, 18 °C dans la cuisine, 16 °C dans les chambres ;
  • baissez la température de consigne dans les locaux bénéficiant d’apports de chaleur importants (soleil, ordinateur…). 
Schéma : intérieur d'une vanne thermostatique
  1. Sonde de température
  2. Poignée de réglagepour fixer le point de consigne (*, 1, 2, 3, 4 ou 5)
  3. Ressort de rappel
  4. Clapet de réglagepour le passage de l’eau chaude

© Architecture et Climat – Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme (LOCI) – Université catholique de Louvain (Belgique).

Tant que la température de consigne n’est pas atteinte, la vanne est ouverte à 100 %. En mettant la vanne sur 5, vous n’aurez pas plus vite chaud. Par contre, vous risquez de surchauffer inutilement le local. Au-delà de la température de consigne, la vanne est tout à fait fermée. En mettant la vanne sur 1, la température ne baissera pas plus vite. Par contre, vous risquez d’avoir froid plus tard.

Vanne thermostatique sur radiateur

Bien combiner l’usage du thermostat et des vannes thermostatiques

Avec un thermostat fixe dans le salon

  • Pour avoir 20 °C dans ce local et 18 °C ailleurs, on règle le thermostat sur 20 °C, les vannes thermostatiques sur « 5 » dans le salon et entre « 2 » et « 3 » ailleurs.
  • Pour avoir 20 °C dans un autre local que le salon et 18 °C ailleurs, on règle le thermostat sur 28 °C pour que la chaudière continue de fonctionner, les vannes thermostatiques du local sur « 3 » et toutes les autres sur « 2 ».

Avec un thermostat portatif

  • Pour avoir 20 °C dans un local et 18 °C ailleurs, on règle le thermostat (que l’on prend dans le local) sur 20 °C, les vannes thermostatiques de ce local sur « 5 », toutes les autres sur « 2 ».
  • Ne pas oublier de remettre les réglages initiaux quand on quitte la pièce !

Bien régler sa chaudière

En été, si la chaudière produit l’eau chaude sanitaire, elle doit être réglée en mode « été ». Sinon, elle doit être éteinte !

Bien régler son circulateur

Si la pompe de circulation possède plusieurs vitesses sélectionnables, une réduction de vitesse peut être opérée manuellement de façon permanente ou en fonction de la saison afin de réduire la consommation électrique. Cette adaptation ne coûte rien et est réversible : si on constate une diminution du confort thermique, la situation d’origine peut facilement être rétablie.

En été, quand la chaudière est coupée, bien vérifier que le circulateur l’est aussi !

Entretenir ses radiateurs

  • Une fois par an, purgez les radiateurs pour que l’ensemble de leur surface en contact avec l’air puisse chauffer. Après la purge, vérifiez que la pression d’eau de votre circuit est toujours suffisante.
  • Dégagez les radiateurs. En couvrant votre radiateur ou en plaçant un meuble ou des tentures devant celui-ci, vous réduisez sa surface de chauffe et vous limitez son efficacité.
  • Époussetez régulièrement vos radiateurs et convecteurs. La poussière retient la chaleur.
Comment réaliser votre projet d’installation de panneaux solaires photovoltaiques en Région de Bruxelles-Capitale ?

Les étapes pour installer des panneaux PV en Région bruxelloise sont les suivantes.

Avant le placement

  • Vérifiez auprès de la commune si un permis d’urbanisme est nécessaire. En règle générale, il n’en faut pas si les panneaux ne sont pas visibles depuis la rue. S’ils sont visibles, ils doivent être parallèles au plan de la toiture sans débordement et présenter une saillie de 30 cm maximum.
  • Demandez des devis auprès de plusieurs installateurs avec une étude d’ombrage et de faisabilité.

Après le placement

  • Faites appel à Sibelga pour installer un compteur bidirectionnel A+/A-. Depuis 2020, le compteur et son placement sont entièrement gratuits pour les nouveaux détenteurs de panneaux PV en Région de Bruxelles-Capitale.
  • Faites contrôler la conformité de l’installation électrique au Règlement Général des Installations Électriques (RGIE) par un organisme agréé
  • Faites certifier l’installation pour avoir droit aux Certificats verts (CV). Dorénavant, la certification de votre installation est réalisée par un Organisme Certificateur Agréé (OCA) de votre choix. Après introduction par mail ou courrier postal de votre dossier (formulaire et annexes), l’OCA analyse celui-ci et organise une visite de certification (uniquement pour les installations de plus de 10kWc). Une fois le dossier complet et/ou la visite ne révélant pas d’irrégularité, l’OCA envoie une attestation de conformité confirmant la clôture de certification.
  • Lors de la clôture, l’OCA envoie une copie de votre dossier à Brugel qui vous envoie un mail d’activation avec votre accès à leur Extranet, une plateforme permettant la gestion de vos Certificats Verts (octroi et vente de vos CV). Ensuite, Brugel transmet une copie de votre dossier à Sibelga qui vous envoie un mail d’activation vers leur plateforme Greenmeter vous permettant de gérer votre installation (transmission de vos index de production, consultation de l’historique de votre production).
  • Depuis la fin de la compensation en novembre 2021, il vous est possible de revendre l’électricité réinjectée en établissant un contrat de rachat de votre surplus non consommé avec votre fournisseur d’énergie. Vous pourrez négocier un contrat de rachat de l’électricité verte que vous injectez sur le réseau avec un fournisseur d’électricité. Energie Commune peut vous y aider.
  • Le propriétaire qui installe des panneaux photovoltaïques chez lui est tenu de déclarer spontanément ses travaux à l’Administration du cadastre (via le formulaire 43B), dans les 30 jours, sous peine d’amende. Cette déclaration n’entrainera pas nécessairement une réévaluation du revenu cadastral puisqu’il s’agit de travaux qui ont pour but de réaliser des économies d’énergie. Plus d’info : Code d’impôt sur les revenus 1992, art. 473, §1er et Circulaire n°3/2010.
Installation solaire photovoltaique sur un toit incline
Quels sont les points d’attention à prendre en compte avant d’installer des panneaux PV ?

Orientation

L’ensoleillement est un élément primordial pour l’efficacité et la rentabilité des panneaux. Si une orientation plein Sud avec une inclinaison des panneaux à 35° par rapport à l’horizontale est idéale sous nos latitudes (100 % d’énergie solaire captée, produisant ainsi 1 000 kWh/an/kWc), on peut s’en écarter en fonction de la réalité du terrain. Lorsque l’orientation de la toiture inclinée est Est-Ouest (moins favorable), il peut être intéressant de placer les panneaux sur les deux versants afin de permettre une production tout au long de la journée.

Cette orientation favorise l’ en faisant correspondre le pic de production (en matinée et fin de journée) au pic de consommation. Cette autoconsommation est appelée à jouer un rôle primordial dans la rentabilité de l’installation photovoltaïque depuis 2021 et la fin du « principe de compensation ».

Influence de l'orientation et de l'inclinaison des panneaux sur la quantité d'énergie solaire captées © Energie+
Influence de l’orientation et de l’inclinaison des panneaux sur la quantité d’énergie solaire captée © Energie+

Ombrage

L’ombre diminue fortement le rendement des panneaux. Une étude d’ombrage est recommandée. On veille à ce qu’il y ait peu d’, dues notamment aux cheminées et aux arbres, ou qu’elle soit limitée à une petite période dans l’année.

Lorsque l’ombrage est problématique, on peut envisager de placer un ou des afin de limiter l’effet de l’ombrage sur la production totale de l’installation. Le placement de ces dispositifs entraîne un surcoût.

Température

Une élévation de la température des panneaux diminue leur rendement. Pour permettre leur refroidissement, il vaut mieux les placer en surimposition (en saillie), avec circulation d’air sous les panneaux, plutôt que les intégrer à la toiture.

Étanchéité et état de la toiture

Avant de placer des panneaux solaires sur un toit, il est indispensable de s’assurer de son bon état et de la présence d’une isolation performante. Démonter des panneaux pour refaire la couverture d’une toiture est très coûteux ! Lors du placement de panneaux photovoltaïques, l’installateur doit veiller à maintenir une parfaite étanchéité de la toiture.

Sécurité et risques

L’installation de panneaux photovoltaïques présente très peu de risques. Il faut cependant s’assurer que le toit puisse résister au poids des installations. Les panneaux placés sur un toit plat sont généralement maintenus en place par un lestage pour éviter de multiplier les percements de la membrane d’étanchéité.

Il faut s’assurer que leur prise au vent ne soit pas trop importante et laisser une distance suffisante entre les panneaux et le bord du toit. Parce qu’elle touche au réseau électrique, l’installation doit être conforme au RGIE (Règlement Général des Installations Électriques) et être réceptionnée par un organisme de contrôle.

Panneaux solaires photovoltaïques placés sur un toit plat maintenus en place par un lestage
Panneaux solaires photovoltaïques placés sur un toit plat maintenus en place par un lestage
Panneaux solaires photovoltaïques placés sur un toit plat protégés d'une prise au vent
Panneaux solaires photovoltaïques placés sur un toit plat protégés d’une prise au vent

Durée de vie

La durée de vie de panneaux peut atteindre 25 ou 30 ans. Il y aura tout au plus une légère perte de rendement avec le temps (autour de 1 % par an s’ils sont régulièrement nettoyés). L’ a une durée de vie plus limitée et doit en général être remplacé au bout d’une quinzaine d’années.

Entretien

Le propriétaire d’une installation photovoltaïque s’assure du bon fonctionnement de celle-ci par une surveillance régulière de sa production électrique. En dehors du remplacement de l’onduleur, l’installation ne demande pas d’entretien spécifique si ce n’est le nettoyage des panneaux. Pour ce faire, il est important de prévoir un accès aisé aux panneaux.

La périodicité du nettoyage dépend de l’inclinaison des panneaux, mais également de leur environnement (présence de poussière, pollen, feuilles mortes…). Au début de l’installation, un contrôle régulier de la salissure des panneaux permet d’établir cette périodicité. Certains fabricants proposent des panneaux « autonettoyants » qui diminuent la charge de nettoyage.

Autoconsommation

Pour optimiser le rendement financier de son installation, il faudra maximiser l’. Dans un premier temps, cela passe par une réduction de sa consommation !

On optimisera le rendement financier en programmant les appareils ménagers (lave-vaisselle, machine à laver, sèche-linge…) en journée pendant les pics de production solaire. Il est également possible de produire en journée ses réserves d’eau chaude sanitaire dans un ballon électrique ou un chauffe-eau thermodynamique (pompe à chaleur). On peut éventuellement se chauffer avec une pompe à chaleur électrique si le logement le permet. Il est également possible de placer des batteries, mais ces dernières sont encore très coûteuses et ne permettent d’absorber qu’un jour ou deux de production (il n’est pas possible de stocker un mois de production, pendant ses vacances d’été par exemple).

Il existe des systèmes intelligents qui permettent d’optimiser l’autoconsommation en détectant automatiquement les appareils (électroménagers, ballon d’eau chaude sanitaire, ballon thermodynamique et batterie) programmés à un instant précis.

Quels sont les principes généraux des panneaux photovoltaïques ? 

Fonctionnement

Les rayons du soleil transmettent leur énergie aux panneaux photovoltaïques (PV) en créant en leur sein une tension électrique. Cette tension fournit un qui est transformé grâce à un en , utilisable pour alimenter des appareils électriques domestiques ou le réseau public.

Rendement saisonnier

Le rendement annuel d’une installation photovoltaïque classique oscille entre 12 et 16 %, ce qui correspond à une production de 120 à 160 kWh d’électricité par an et par m² de panneaux.

Puissance maximale

En conditions optimales (plein soleil et température extérieure de 25° C), les panneaux produisent leur puissance électrique maximale. Celle-ci, exprimée en kiloWatt crête (kWc), sert de base au dimensionnement de l’installation. Sous nos latitudes, une installation de 1 kWc produit un peu moins de 1000 kWh par an.

En Belgique, rayonnement solaire reçu : 1 000 kWh/m²/an

Production d’électricité verte : 1 kWc produit 1 000 kWh/an

Un ménage moyen bruxellois, présent chez lui en soirée pendant la semaine et en journée durant le week-end, peut s’attendre à environ 30 % de sa production photovoltaïque. Le reste de sa consommation est prélevé sur le réseau public.

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