Existe-t-il une prime pour le remplacement d’un appareil de production d’eau chaude sanitaire ?
Une quarantaine de primes sont disponibles pour les travaux de rénovation et les travaux économiseurs d’énergie. Découvrez un résumé de toutes les primes, crédits et subventions disponibles dans notre Synthèse des Primes.
Primes RENOLUTION
Le 1er janvier 2022, les anciennes primes Énergie, à la Rénovation de l’habitat et à l’Embellissement des façades ont fusionné pour devenir le nouveau dispositif de Primes RENOLUTION.
Quels sont les 4 grandes typologie des systèmes de production d’eau chaude ?
L’appartement
Si le chauffage est collectif mais pas la production d’eau chaude sanitaire, on placera idéalement un chauffe-eau gaz instantané étanche qui alimentera salle de bains et cuisine. En cas de chauffage individuel, une chaudière mixte instantanée conviendra parfaitement.
Chaudière mixte instantanée gaz
Conduites d’eau chaude sanitaire
Circuit de chauffage
Salle de bain
Cuisine
La maison unifamiliale avec une salle de bains (ou deux salles de bains, mais sans puisage simultané) et chaudière à l’étage
La chaudière à l’étage permet d’être proche des points de puisage d’eau chaude. C’est elle qui chauffera l’eau chaude.
Si la cuisine est trop éloignée de la chaudière, on peut placer un petit chauffe-eau électrique sous évier pour éviter de trop longues conduites d’eau chaude.
Chaudière mixte instantanée gaz
Conduites d’eau chaude sanitaire
Circuit de chauffage
Salle de bain 1
Salle de bain 2
Cuisine
La maison unifamiliale avec la chaudière en cave
En cas de puisages simultanés fréquents dans les salles de bains, on placera un boiler relié à une chaudière.
Si la cuisine est trop éloignée de la chaudière, on peut placer un petit chauffe-eau électrique sous évier pour éviter de trop longues conduites d’eau chaude.
Chaudière mixte à gaz
Boiler à relier à une chaudière s’il y a des puisages simultanés dans les salles de bain
Conduites d’eau chaude sanitaire
Circuit de chauffage
Salle de bain 1
Salle de bain 2
Cuisine
La grande maison bruxelloise avec production d’eau chaude indépendante
Si la chaudière est très éloignée des points de puisage principaux, on placera une production d’eau chaude décentralisée pour éviter le placement d’une boucle sanitaire.
En cas de puisages simultanés fréquents dans les salles de bains, on placera soit un boiler gaz étanche, soit un chauffe-eau instantané étanche et sans veilleuse avec un débit suffisant (17l/min) pour autant que des pommeaux de douche économiques soient placés dans les 2 salles de bains.
Suivant la disposition des lieux, l’évier de la cuisine sera alimenté par un petit ballon électrique sous évier, ou à la production principale d’eau chaude décentralisée, voire directement à la chaudière si cette dernière est mixte.
Comment fonctionne un système de production d’eau chaude sanitaire collectif dans un immeuble à appartements ?
Dans les immeubles à appartements, l’eau chaude est souvent produite de façon centralisée pour tout l’immeuble. Les appartements sont desservis au moyen d’une boucle sanitaire. La production d’eau chaude est souvent liée au système central de chauffage, elle est plus rarement produite de façon indépendante. Parfois, une chaudière est uniquement dédiée à la production de cette eau chaude.
Le système classique est celui d’une chaudière reliée à un échangeur à plaques ou à un ballon (parfois les 2), d’où part et arrive la boucle sanitaire. Notons que tous ces éléments (boucle sanitaire, circuit primaire entre chaudière et échangeur à plaques et/ou ballon, ballon, échangeur à plaques, circulateurs) doivent être bien isolés.
Chaudière
Échangeur à plaques
Ballon d’eau chaude
Un système particulier, le « combilus »
À côté des systèmes traditionnels de production d’eau chaude, nous voyons apparaître d’autres systèmes spécifiques aux immeubles à appartements, comme le « combilus » (ou boucle unique). Il s’agit d’une boucle primaire unique pour le chauffage et l’eau chaude, qui alimente des sous-stations (une dans chaque appartement). Ces sous-stations alimenteront le circuit de chauffage et produiront l’eau chaude sanitaire de l’appartement.
Appartement 1Sous-station : eau de ville et chauffage
Appartement 2Sous-station : eau de ville et chauffage
Appartement 3Sous-station : eau de ville et chauffage
Appartement 4Sous-station : eau de ville et chauffage
Production
Notons que l’on peut également placer, dans les grands ensembles d’appartements, en plus d’une chaudière, une cogénération qui produira simultanément de la chaleur et de l’électricité. Grâce aux certificats verts octroyés pour cette dernière, ce système peut s’avérer très intéressant. Il est également possible d’opter pour une pompe à chaleur collective !
Quels sont les différents types de système de production d’eau chaude ?
Les appareils liés au système de chauffage des locaux
Les systèmes sans stockage
Il s’agit des chaudières gaz mixtes instantanées, qui chauffent à la fois l’eau du circuit de chauffage et l’eau sanitaire.
Cette dernière est produite à la demande et en priorité, au moyen d’un petit échangeur incorporé à la chaudière.
Chaudière murale gaz mixte instantanée
Chaudière
Échangeur
Radiateur
Avantages
Inconvénients
C’est le système le plus économique à l’usage pour produire l’eau chaude !
Le débit d’eau chaude est limité (une douche à la fois ou deux douches simultanées si elles sont équipées de pommeaux économiques).
Un seul appareil suffit pour le chauffage et l’eau chaude, ce qui diminue les coûts à l’installation et les frais d’entretien.
Il faut attendre quelques secondes pour que l’eau soit à température dans la chaudière.
Il n’y a pas de maintien en température d’eau chaude, ce qui permet des économies d’énergie.
La chaudière doit pouvoir fournir une puissance suffisante pour chauffer quasi instantanément l’eau sanitaire (24 ou 28 kW), ce qui est peu compatible avec les chaudières de faible puissance pour les petits appartements.
La quantité d’eau chaude disponible n’est pas limitée dans le temps.
Les systèmes avec stockage
Dans la plupart des cas, l’eau est stockée dans un ballon séparé (aussi appelé boiler) relié à la chaudière ou à la pompe à chaleur mais il existe également des systèmes avec un stockage d’eau chaude intégré à la chaudière.
La chaudière produit directement l’eau chaude sanitaire stockée dans le ballon ou chauffe l’eau d’un circuit (échangeur) qui parcourt le ballon et le réchauffe.
Un circulateur supplémentaire est placé entre la chaudière et le ballon.
Chaudière murale au gaz reliée à un ballon
Chaudière
Ballon de stockage
Radiateur
Avantages
Inconvénients
Plusieurs points de puisage simultanés possible.
On maintient en permanence une quantité d’eau à haute température, ce qui consomme de l’énergie.
L’eau dans le ballon est chaude et à disposition.
Quand l’eau chaude d’un ballon avec échangeur est épuisée, il faut attendre plusieurs dizaines de minutes pour avoir à nouveau de l’eau chaude.
L’encombrement d’un ballon est important.
Le circulateur placé entre le ballon et la chaudière consomme de l’électricité. On s’assurera de sa bonne régulation pour qu’il ne fonctionne pas inutilement.
Conseils
Assurez-vous que le ballon soit bien isolé et, si nécessaire, n’hésitez pas à rajouter une isolation sur le ballon existant.
En cas de placement d’un nouveau ballon, choisissez un modèle avec un bon écolabel.
Ne pas surdimensionner le ballon : 100 à 150 litres pour une famille de 4 personnes suffisent !
Ne pas maintenir l’eau à haute température pendant les périodes où l’on n’a pas besoin d’eau chaude, lors de longues périodes d’absence (vacances).
Attention : Légionellose (concerne tous les systèmes de stockage)
La légionellose est une maladie infectieuse due à une bactérie qui se développe dans l’eau entre 25 et 47°C. C’est pourquoi l’eau dans les ballons est chauffée à 55°C minimum.
Si vous avez un programme qui fait baisser la température de l’eau de votre ballon pour économiser l’énergie, il faut également programmer une surchauffe (à 70 ou 80°C) hebdomadaire de l’eau chaude sanitaire pour éliminer les éventuelles bactéries.
Les appareils indépendants du système de chauffage
Dans ce cas, l’habitation compte au moins deux systèmes indépendants : l’un pour le chauffage, l’autre pour la production d’eau chaude sanitaire. L’investissement et les coûts d’entretien seront plus élevés mais il sera possible de placer le producteur d’eau chaude au plus près du point de puisage, et de faire l’économie de l’eau chaude refroidie, perdue dans la conduite entre le producteur et le point de puisage.
Les systèmes indépendants sans stockage
Le chauffe-eau gaz instantané
La production d’eau chaude se fait à la demande, sans stockage.
Les modèles récents sont généralement étanches : ils vont prendre l’air directement à l’extérieur, et l’évacuation des fumées se fait via une sortie étanche qui peut être verticale ou horizontale.
En cas de placement ou de remplacement d’un chauffe-eau instantané, on placera uniquement ce type d’appareil.
Avantages
Inconvénients
C’est le moyen de production décentralisé d’eau chaude le plus économique à l’usage.
Le débit d’eau chaude des appareils standards est limité (1 douche ou maximum 2 douches simultanées si elles sont équipées de pommeaux économiques).
Il n’y a pas de maintien en température d’eau chaude, ce qui permet des économies d’énergie.
Il faut attendre quelques secondes pour que l’eau soit à température.
La quantité d’eau chaude disponible n’est pas limitée dans le temps.
Avec les anciens appareils non étanches, un risque d’intoxication au CO en cas de défectuosité du système de sécurité et de manque d’air comburant n’est pas à négliger.
On peut placer l’appareil tout près des points de puisages.
Ces appareils doivent, comme les chaudières gaz, faire l’objet d’un contrôle périodique tous les 2 ans.
Points d’attention
Les modèles anciens sont reliés à une cheminée. Ils sont non étanches : l’air comburant est pris dans la pièce où se trouve l’appareil, il faut donc impérativement une arrivée d’air frais permanente (éventuellement dans une pièce adjacente si on place une grille de transfert entre ces locaux) et une cheminée.
Il est interdit de placer un modèle non étanche dans une salle de bains. Les appareils déjà en place peuvent être maintenus si les règles de ventilation sont respectées. Ainsi il n’y aura aucun risque d’intoxication au CO !
Le chauffe-eau électrique instantané
Il s’agit d’un appareil de petite taille équipé d’une résistance de grande puissance et produisant de l’eau chaude instantanément.
Avantages
Inconvénients
L’appareil est peu encombrant.
L’eau chaude produite est coûteuse : l’électricité coûte 2 à 3 fois plus cher que le gaz ou le mazout.
L’appareil est facile à installer.
Nécessite une puissance électrique suffisante.
Il n’y a pas de maintien en température d’eau chaude, ce qui permet des économies d’énergie.
Le débit d’eau chaude est très limité (maximum 1 douche simple).
Pas besoin de prise d’air ou d’évacuation des gaz brûlés.
Il faut attendre quelques secondes pour que l’eau soit à température.
Conseil
Assurez-vous de faire installer votre chauffe-eau électrique instantané par un professionnel selon les normes électriques en vigueur.
Les systèmes indépendants avec stockage
Le ballon (ou boiler) électrique
Sa contenance va de 10 à 15 litres, pour alimenter une simple cuisine, jusqu’à plusieurs centaines de litres. L’eau est chauffée au moyen d’une résistance électrique.
Avantages
Inconvénients
L’installation est très aisée et peu coûteuse.
On maintient en permanence une quantité d’eau à haute température, c’est le moyen de production d’eau chaude le plus cher à l’usage. A éviter absolument pour de gros besoins d’eau chaude sanitaire !
Il peut facilement être placé tout près du point de puisage (pas besoin de prise d’air ou d’évacuation des gaz brûlés).
Quand l’eau chaude d’un ballon de grande contenance est épuisée, il faut attendre plusieurs heures pour avoir à nouveau de l’eau chaude.
Placer un petit chauffe-eau sous évier dans la cuisine permet parfois d’éviter de longues conduites depuis le système de production d’eau chaude principal.
Avec certains équipements spécifiques (comme par exemple le PV-heater), il permet de consommer une partie de l’électricité produite par ses panneaux photovoltaïques qui, autrement, aurait été renvoyée vers le réseau.
Conseils
Si on est obligé de placer un tel système, il faut l’équiper d’un timer pour limiter ses heures de fonctionnement au strict minimum, et éventuellement bénéficier d’un moindre coût de l’électricité via un tarif bihoraire.
On allumera avant usage le petit boiler sous évier, et on l’éteindra après usage.
Assurez-vous que le ballon soit bien isolé et, si nécessaire, n’hésitez pas à rajouter une isolation sur le ballon existant.
En cas de placement d’un nouveau ballon, choisissez un modèle avec un bon écolabel.
Ne pas surdimensionner le ballon : 100 à 150 litres pour une famille de 4 personnes suffisent !
Ne pas maintenir l’eau à haute température pendant les périodes où l’on n’a pas besoin d’eau chaude, lors de longues périodes d’absence (vacances).
Le ballon (ou boiler) au gaz
Il présente les mêmes avantages et inconvénients liés au stockage que le boiler électrique, si ce n’est qu’à l’usage le coût de production d’eau chaude sera nettement inférieur puisque le gaz coûte beaucoup moins cher que l’électricité.
Son installation est toutefois un peu plus coûteuse. Les modèles actuels sont étanches (prise d’air directement à l’extérieur) et sont donc très sûrs (tout autre modèle sera à éviter).
Le ballon (ou boiler) thermodynamique
Il s’agit d’une pompe à chaleur « air-eau » qui va chercher l’énergie « gratuite » dans l’air pour la transférer à l’eau sanitaire. Ce type d’appareil fonctionne le plus souvent à l’électricité.
Avantages
Inconvénients
C’est une bonne solution pour remplacer un boiler électrique, si on ne dispose que d’électricité et que d’autres solutions ne sont pas envisageables.
Rendement peu intéressant (« COP2 » saisonnier inférieur à 2,5).
Il peut permettre de consommer une partie de l’électricité produite par ses panneaux photovoltaïques qui, autrement, aurait été renvoyée vers le réseau.
Le coût de l’eau chaude produite est plus élevé qu’avec un système au gaz.
L’encombrement est important (un très grand volume d’eau est nécessaire).
L’investissement initial est élevé.
Si la prise d’air (source froide) de l’appareil est située à l’intérieur, la température du local où il est situé baissera fortement. C’est à éviter absolument si ce local n’est pas isolé du reste de l’habitation.
Le ballon solaire thermique
Des panneaux solaires thermiques (plans ou tubulaires) placés sur une toiture chaufferont l’eau sanitaire.
Capteurs solaires
Ballon à accumulation
Chaudière
Avantages
Inconvénients
Il s’agit d’énergie renouvelable. Les besoins en eau chaude sanitaire d’une famille de 4 personnes peuvent être couverts jusqu’à 50 %.
L’encombrement est important : un très grand volume d’eau est nécessaire pour améliorer la couverture des besoins.
L’investissement est élevé.
Il est indispensable d’avoir une autre source de chaleur, en cas de manque de soleil : une résistance électrique, un second serpentin relié à la chaudière si cette dernière n’est pas trop éloignée.
Le pilotage de l’installation est délicat si on veut maintenir sa rentabilité.
Si l’espace sur le toit est limité
Si l’espace disponible sur le toit est limité, mieux vaut le consacrer aux panneaux photovoltaïques, plus rentables grâce aux certificats verts octroyés en Région de Bruxelles-Capitale.
Point d’attention : la boucle sanitaire
Dans la plupart des immeubles à appartements où l’eau chaude est produite de façon centralisée, et parfois dans certaines grandes habitations individuelles, une boucle d’eau chaude sanitaire est présente : une pompe fait tourner l’eau chaude dans un circuit sur lequel se greffe tous les points de puisage du bâtiment. En évitant de multiples et longues canalisations entre le lieu de production de l’eau chaude et tous les points de puisage, elle permet l’augmentation du confort de l’utilisateur (moins d’attente d’eau chaude) et la diminution des pertes en eau froide.
Toutefois, l’inconvénient majeur de la boucle sanitaire réside dans la consommation d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de la pompe de circulation et aux pertes calorifiques dues au maintien à température de l’eau chaude qui circule dans la boucle.
Pour diminuer ces inconvénients, on utilisera un circulateur à fréquence variable moins consommateur en électricité et on isolera les conduites qui composent la boucle, y compris celles situées dans le volume chauffé du bâtiment, notamment pour éviter les déperditions inutiles en dehors des périodes de chauffe.
Selon l’usage et l’occupation d’un bâtiment, il est parfois possible de temporiser le fonctionnement de la boucle (arrêt ou ralentissement pendant la nuit, ou fonctionnement uniquement le matin et le soir). Un système avec un bouton poussoir pour faire fonctionner la boucle à la demande peut également être envisagé dans une maison individuelle. S’il y a une boucle dans une maison individuelle, la pompe sera mise à l’arrêt en cas d’inoccupation prolongée.
Quelles questions faut-il se poser avant de choisir son système de production d’eau chaude sanitaire ?
Quels sont les besoins en eau chaude sanitaire ?
Il faut commencer par évaluer ses besoins en eau chaude sanitaire :
Y a-t-il plusieurs douches ou bains qui sont pris régulièrement en même temps dans le logement ?
Si la réponse est non, on privilégiera un système où l’eau chaude sera produite de manière instantanée, à la demande, sans la stocker (ce système est le plus économique et le moins énergivore).
Si la réponse est oui, on privilégiera un système muni d’une réserve d’eau relativement importante pour faire face à cette demande (entre 100 et 200 litres suivant l’occupation du logement).
Douche ou bain : quelle est ma consommation ?
L’énergie nécessaire pour chauffer de l’eau de 15°C à 40°C (température de l’eau de la douche ou du bain) est de 32,5 kWh par m3 d’eau chaude. Le coût global tiendra compte du prix de l’eau consommée et du vecteur énergétique utilisé.
Tableau des consommations (eau et énergie) – ordre de grandeur
Douche de 10 minutes avec pommeau économique
60 litres à 40°C
1,8 kWh
Douche normale de 10 minutes
90 litres à 40°C
2,6 kWh
Douche « Niagara » de 10 minutes
170 litres à 40°C
4,9 kWh
Bain classique
170 litres à 40°C
4,9 kWh
Vaisselle
12 litres à 60°C
0,6 kWh
Quels sont les vecteurs énergétiques présents dans le logement ?
Si le logement dispose de gaz, c’est ce vecteur énergétique peu polluant et moins cher que l’électricité prélevée sur le réseau qui sera privilégié.
S’il n’y a pas de gaz et que le chauffage est au mazout ou aux pellets, l’eau chaude pour les principaux puisages sera produite par la chaudière via un ballon.
Si le seul vecteur énergétique disponible est l’électricité, on produira toute l’eau chaude via ce vecteur malgré un coût 2 à 3 fois supérieur. Dans ce cas, le boiler thermodynamique (pompe à chaleur) peut s’avérer intéressant. Voir Le ballon (ou boiler) thermodynamique plus bas.
La distance entre deux points de puisage ou entre les points de puisage et la chaufferie est-elle importante (plus de 2 étages ou plus de 10 mètres) ?
Dans ce cas, on peut envisager de décentraliser la production d’eau chaude d’un ou de plusieurs points de puisage. Le producteur d’eau chaude sanitaire sera alors placé au plus près du point de puisage le plus utilisé.
Si la cuisine est fort éloignée des autres points de puisage et de l’endroit où est produit leur eau chaude, on pourra y placer un petit boiler électrique de 10 litres sous évier. On l’éteindra après usage. Voir Les systèmes indépendants sans stockage plus bas.
S’il y a plusieurs points de puisage (plus de 4), utilisés fréquemment et fort éloignés les uns des autres, une boucle sanitaire peut être envisagée. Voir Point d’attention : la boucle sanitaire plus bas.
Le but est de limiter le refroidissement de l’eau chaude dans les conduites entre deux usages.
La chaudière doit-elle également être remplacée ?
Dans ce cas, pour ne pas multiplier les appareils (et les coûts inhérents tant à l’achat qu’à l’entretien), on envisagera la possibilité de placer une chaudière qui produira également l’eau chaude sanitaire, en tenant compte naturellement des points abordés plus haut.
En résumé
Les règles de base pour choisir sa production d’eau chaude sanitaire sont :
Privilégier le gaz, peu polluant et nettement moins cher que l’électricité prélevée sur le réseau.
Privilégier les systèmes de production instantanée (sans stockage), sauf s’il y a des puisages simultanés importants (2 douches ou plus en même temps).
Placer le producteur d’eau chaude le plus près possible des points de puisage.
Éviter une multiplication des appareils de production d’eau chaude et de chauffage.
Éviter de placer une boucle sanitaire dans une habitation individuelle.
Il n’est pas toujours possible d’appliquer toutes ces règles. Un compromis devra être trouvé pour avoir la solution la plus rationnelle. Voir Typologie des systèmes de production d’eau chaude plus bas.
En parallèle, informez-vous sur les gestes quotidiens et petites interventions que vous pouvez facilement mettre en œuvre pour réduire votre facture d’énergie.
Quels sont les petits investissements intéressants pour votre système de chauffage ?
Couplés au bon réglage du système, de petits investissements rentables permettent de tirer le meilleur parti de l’installation existante.
Placer une régulation centrale
Trop d’installations anciennes n’en possèdent pas : la température de l’eau dans la chaudière est constamment maintenue à haute température. La chaudière continue de fonctionner, même lorsque la température de confort est atteinte. Cette situation est très énergivore.
Si votre chauffage ne possède pas de régulation centrale, si la régulation est vétuste (non programmable) ou hors d’usage, le placement d’un thermostat programmable est un must : les économies réalisées permettent d’amortir l’investissement en moins de 5 ans.
Un régulateur climatique programmable permet une économie encore plus importante.
Le travail doit se faire avec l’aide d’un professionnel qui veille à la compatibilité de la nouvelle régulation avec le système existant. Si un régulateur climatique est placé, il vérifie notamment si la chaudière peut travailler à basse température (risque de corrosion) ou à débit nul.
Isoler les tuyaux dans les locaux non chauffés : caves, garage, chaufferie…
Les économies réalisées rembourseront l’investissement en moins d’un an.
En effet, le schéma ci-contre illustre qu’un mètre de conduite non isolée dissipe l’équivalent de l’énergie produite par une lampe de 60 W allumée en permanence.
Placer un circulateur à vitesse variable
Plus économe en énergie, ce circulateur module sa vitesse pour que la pression reste constante, quelle que soit la demande de chauffage. Son achat est rapidement amorti car la consommation électrique évolue exponentiellement en fonction de la vitesse : une vitesse réduite de moitié, c’est une consommation électrique divisée par 8.
Placer des réflecteurs derrière les radiateurs
Placés contre une façade non isolée, ils permettent de diminuer les pertes de chaleur vers l’extérieur. Cet investissement est amorti en moins de 2 ans.
Quels sont les bons réglages à mettre en place au niveau du système de chauffage ?
De simples réglages qui n’entraînent aucun frais permettent de maximiser le rendement de l’installation et de réduire significativement les consommations énergétiques.
Bien utiliser son thermostat d’ambiance
Le thermostat d’ambiance permet une régulation centrale de l’installation en fonction de la température ambiante. Comme un interrupteur, il actionne la mise en route de la chaudière (et souvent du circulateur) : tant que la n’est pas atteinte dans le local où il se trouve, la chaudière fonctionne et permet de chauffer tous les locaux. Une fois la température de consigne atteinte, elle s’arrête.
Un paramétrage adéquat permet d’adapter la température ambiante à l’occupation des locaux et de pratiquer une intermittence du chauffage.
Voici un schéma qui représente la consommation de chauffage sans intermittence et avec intermittence.
Pendant la nuit ou les périodes d’inoccupation du bâtiment (week-end, vacances), on abaisse la température intérieure, ce qui permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Plus la température intérieure chute et plus le temps pendant lequel cette baisse de température est long, plus l’économie d’énergie réalisée grâce à l’intermittence est importante.
Si vous disposez d’un thermostat non programmable, pratiquez l’intermittence en diminuant manuellement la consigne de température la nuit ou en cas d’absence.
Si vous possédez un thermostat programmable sur au moins une semaine et/ou sur des périodes d’absences prolongées, faites une programmation complète. Vous ferez jusqu’à 10 % d’économies d’énergie par an !
Quelles sont les bonnes températures de consigne ?
La nuit, quand vous êtes sous la couette, ou en journée lorsque vous êtes absent, une température de 16 °C suffit amplement dans votre logement.
En cas d’absence prolongée, vous pouvez descendre jusqu’à 12 °C. Un degré de moins = 8 % d’énergie économisée, voire plus si la maison est mal isolée.
Bien régler sa courbe de chauffe
Un régulateur climatique permet une régulation centrale de l’installation en fonction de la température extérieure. La régulation se fait en définissant la température de l’eau de départ de la chaudière.
La correspondance entre la température extérieure et la température de l’eau s’appelle la « courbe de chauffe ». Par exemple, pour une température extérieure de 0 °C, la courbe de chauffe ci-contre définit une température de l’eau de 60 °C.
La courbe de chauffe est paramétrable en fonction de l’installation, du niveau d’isolation du bâtiment et du confort recherché. Le but est de baisser au maximum la température de la chaudière tout en garantissant en permanence aux occupants un confort acceptable. On obtient ainsi un rendement maximal de production.
Un mauvais réglage de la courbe de chauffe entraîne soit un manque de chaleur, donc un inconfort, soit un excès de chaleur et donc une surconsommation et une baisse de rendement de l’installation.
Température de l’eau de chauffage
Courbe de chauffe
Température extérieure
Si votre installation est équipée de ce type de régulateur :
assurez-vous que la courbe de chauffe est bien réglée : les radiateurs ne doivent être brûlants que par très grand froid ;
en fonction du confort, faites ajuster cette courbe. Les ajustements et leurs résultats doivent être consignés jusqu’à l’obtention de la courbe idéale.
Même si votre installation ne possède ni thermostat ni régulateur climatique, vous pouvez réaliser des économies d’énergie en abaissant la température d’eau de votre chaudière directement via son aquastat.
Renseignez-vous auprès de votre chauffagiste afin de connaître la température d’eau minimale compatible avec le bon fonctionnement de votre chaudière !
Bien utiliser ses vannes thermostatiques
Les vannes thermostatiques commandent l’ouverture ou la fermeture des radiateurs en fonction de la température de chaque pièce. Elles permettent une régulation locale de l’installation en fonction de la température ambiante.
Une vanne thermostatique comporte une sonde de température logée dans sa poignée. Lorsque la température mesurée est inférieure au point de consigne (= la température demandée), la vanne s’ouvre pour laisser entrer l’eau chaude ; quand la température est atteinte, elle se ferme.
Régler la position de la vanne, c’est choisir la température de la pièce !
Si vous possédez des vannes thermostatiques :
ajustez la température de consigne en fonction des locaux. Les températures conseillées sont celles-ci : entre 19 et 20 °C dans le séjour, 18 °C dans la cuisine, 16 °C dans les chambres ;
baissez la température de consigne dans les locaux bénéficiant d’apports de chaleur importants (soleil, ordinateur…).
Sonde de température
Poignée de réglagepour fixer le point de consigne (*, 1, 2, 3, 4 ou 5)
Tant que la température de consigne n’est pas atteinte, la vanne est ouverte à 100 %. En mettant la vanne sur 5, vous n’aurez pas plus vite chaud. Par contre, vous risquez de surchauffer inutilement le local. Au-delà de la température de consigne, la vanne est tout à fait fermée. En mettant la vanne sur 1, la température ne baissera pas plus vite. Par contre, vous risquez d’avoir froid plus tard.
Bien combiner l’usage du thermostat et des vannes thermostatiques
Avec un thermostat fixe dans le salon
Pour avoir 20 °C dans ce local et 18 °C ailleurs, on règle le thermostat sur 20 °C, les vannes thermostatiques sur « 5 » dans le salon et entre « 2 » et « 3 » ailleurs.
Pour avoir 20 °C dans un autre local que le salon et 18 °C ailleurs, on règle le thermostat sur 28 °C pour que la chaudière continue de fonctionner, les vannes thermostatiques du local sur « 3 » et toutes les autres sur « 2 ».
Avec un thermostat portatif
Pour avoir 20 °C dans un local et 18 °C ailleurs, on règle le thermostat (que l’on prend dans le local) sur 20 °C, les vannes thermostatiques de ce local sur « 5 », toutes les autres sur « 2 ».
Ne pas oublier de remettre les réglages initiaux quand on quitte la pièce !
Bien régler sa chaudière
En été, si la chaudière produit l’eau chaude sanitaire, elle doit être réglée en mode « été ». Sinon, elle doit être éteinte !
Bien régler son circulateur
Si la pompe de circulation possède plusieurs vitesses sélectionnables, une réduction de vitesse peut être opérée manuellement de façon permanente ou en fonction de la saison afin de réduire la consommation électrique. Cette adaptation ne coûte rien et est réversible : si on constate une diminution du confort thermique, la situation d’origine peut facilement être rétablie.
En été, quand la chaudière est coupée, bien vérifier que le circulateur l’est aussi !
Entretenir ses radiateurs
Une fois par an, purgez les radiateurs pour que l’ensemble de leur surface en contact avec l’air puisse chauffer. Après la purge, vérifiez que la pression d’eau de votre circuit est toujours suffisante.
Dégagez les radiateurs. En couvrant votre radiateur ou en plaçant un meuble ou des tentures devant celui-ci, vous réduisez sa surface de chauffe et vous limitez son efficacité.
Époussetez régulièrement vos radiateurs et convecteurs. La poussière retient la chaleur.
Comment réaliser votre projet d’installation de panneaux solaires photovoltaiques en Région de Bruxelles-Capitale ?
Les étapes pour installer des panneaux PV en Région bruxelloise sont les suivantes.
Avant le placement
Vérifiez auprès de la commune si un permis d’urbanisme est nécessaire. En règle générale, il n’en faut pas si les panneaux ne sont pas visibles depuis la rue. S’ils sont visibles, ils doivent être parallèles au plan de la toiture sans débordement et présenter une saillie de 30 cm maximum.
Demandez des devis auprès de plusieurs installateurs avec une étude d’ombrage et de faisabilité.
Après le placement
Faites appel à Sibelga pour installer un compteur bidirectionnel A+/A-. Depuis 2020, le compteur et son placement sont entièrement gratuits pour les nouveaux détenteurs de panneaux PV en Région de Bruxelles-Capitale.
Faites contrôler la conformité de l’installation électrique au Règlement Général des Installations Électriques (RGIE) par un organisme agréé
Faites certifier l’installation pour avoir droit aux Certificats verts (CV). Dorénavant, la certification de votre installation est réalisée par un Organisme Certificateur Agréé (OCA) de votre choix. Après introduction par mail ou courrier postal de votre dossier (formulaire et annexes), l’OCA analyse celui-ci et organise une visite de certification (uniquement pour les installations de plus de 10kWc). Une fois le dossier complet et/ou la visite ne révélant pas d’irrégularité, l’OCA envoie une attestation de conformité confirmant la clôture de certification.
Lors de la clôture, l’OCA envoie une copie de votre dossier à Brugel qui vous envoie un mail d’activation avec votre accès à leur Extranet, une plateforme permettant la gestion de vos Certificats Verts (octroi et vente de vos CV). Ensuite, Brugel transmet une copie de votre dossier à Sibelga qui vous envoie un mail d’activation vers leur plateforme Greenmeter vous permettant de gérer votre installation (transmission de vos index de production, consultation de l’historique de votre production).
Depuis la fin de la compensation en novembre 2021, il vous est possible de revendre l’électricité réinjectée en établissant un contrat de rachat de votre surplus non consommé avec votre fournisseur d’énergie. Vous pourrez négocier un contrat de rachat de l’électricité verte que vous injectez sur le réseau avec un fournisseur d’électricité. Energie Commune peut vous y aider.
Le propriétaire qui installe des panneaux photovoltaïques chez lui est tenu de déclarer spontanément ses travaux à l’Administration du cadastre (via le formulaire 43B), dans les 30 jours, sous peine d’amende. Cette déclaration n’entrainera pas nécessairement une réévaluation du revenu cadastral puisqu’il s’agit de travaux qui ont pour but de réaliser des économies d’énergie. Plus d’info : Code d’impôt sur les revenus 1992, art. 473, §1er et Circulaire n°3/2010.
Quels sont les points d’attention à prendre en compte avant d’installer des panneaux PV ?
Orientation
L’ensoleillement est un élément primordial pour l’efficacité et la rentabilité des panneaux. Si une orientation plein Sud avec une inclinaison des panneaux à 35° par rapport à l’horizontale est idéale sous nos latitudes (100 % d’énergie solaire captée, produisant ainsi 1 000 kWh/an/kWc), on peut s’en écarter en fonction de la réalité du terrain. Lorsque l’orientation de la toiture inclinée est Est-Ouest (moins favorable), il peut être intéressant de placer les panneaux sur les deux versants afin de permettre une production tout au long de la journée.
Cette orientation favorise l’ en faisant correspondre le pic de production (en matinée et fin de journée) au pic de consommation. Cette autoconsommation est appelée à jouer un rôle primordial dans la rentabilité de l’installation photovoltaïque depuis 2021 et la fin du « principe de compensation ».
Ombrage
L’ombre diminue fortement le rendement des panneaux. Une étude d’ombrage est recommandée. On veille à ce qu’il y ait peu d’, dues notamment aux cheminées et aux arbres, ou qu’elle soit limitée à une petite période dans l’année.
Lorsque l’ombrage est problématique, on peut envisager de placer un ou des afin de limiter l’effet de l’ombrage sur la production totale de l’installation. Le placement de ces dispositifs entraîne un surcoût.
Température
Une élévation de la température des panneaux diminue leur rendement. Pour permettre leur refroidissement, il vaut mieux les placer en surimposition (en saillie), avec circulation d’air sous les panneaux, plutôt que les intégrer à la toiture.
Étanchéité et état de la toiture
Avant de placer des panneaux solaires sur un toit, il est indispensable de s’assurer de son bon état et de la présence d’une isolation performante. Démonter des panneaux pour refaire la couverture d’une toiture est très coûteux ! Lors du placement de panneaux photovoltaïques, l’installateur doit veiller à maintenir une parfaite étanchéité de la toiture.
Sécurité et risques
L’installation de panneaux photovoltaïques présente très peu de risques. Il faut cependant s’assurer que le toit puisse résister au poids des installations. Les panneaux placés sur un toit plat sont généralement maintenus en place par un lestage pour éviter de multiplier les percements de la membrane d’étanchéité.
Il faut s’assurer que leur prise au vent ne soit pas trop importante et laisser une distance suffisante entre les panneaux et le bord du toit. Parce qu’elle touche au réseau électrique, l’installation doit être conforme au RGIE (Règlement Général des Installations Électriques) et être réceptionnée par un organisme de contrôle.
Durée de vie
La durée de vie de panneaux peut atteindre 25 ou 30 ans. Il y aura tout au plus une légère perte de rendement avec le temps (autour de 1 % par an s’ils sont régulièrement nettoyés). L’ a une durée de vie plus limitée et doit en général être remplacé au bout d’une quinzaine d’années.
Entretien
Le propriétaire d’une installation photovoltaïque s’assure du bon fonctionnement de celle-ci par une surveillance régulière de sa production électrique. En dehors du remplacement de l’onduleur, l’installation ne demande pas d’entretien spécifique si ce n’est le nettoyage des panneaux. Pour ce faire, il est important de prévoir un accès aisé aux panneaux.
La périodicité du nettoyage dépend de l’inclinaison des panneaux, mais également de leur environnement (présence de poussière, pollen, feuilles mortes…). Au début de l’installation, un contrôle régulier de la salissure des panneaux permet d’établir cette périodicité. Certains fabricants proposent des panneaux « autonettoyants » qui diminuent la charge de nettoyage.
Autoconsommation
Pour optimiser le rendement financier de son installation, il faudra maximiser l’. Dans un premier temps, cela passe par une réduction de sa consommation !
On optimisera le rendement financier en programmant les appareils ménagers (lave-vaisselle, machine à laver, sèche-linge…) en journée pendant les pics de production solaire. Il est également possible de produire en journée ses réserves d’eau chaude sanitaire dans un ballon électrique ou un chauffe-eau thermodynamique (pompe à chaleur). On peut éventuellement se chauffer avec une pompe à chaleur électrique si le logement le permet. Il est également possible de placer des batteries, mais ces dernières sont encore très coûteuses et ne permettent d’absorber qu’un jour ou deux de production (il n’est pas possible de stocker un mois de production, pendant ses vacances d’été par exemple).
Il existe des systèmes intelligents qui permettent d’optimiser l’autoconsommation en détectant automatiquement les appareils (électroménagers, ballon d’eau chaude sanitaire, ballon thermodynamique et batterie) programmés à un instant précis.
Quels sont les principes généraux des panneaux photovoltaïques ?
Fonctionnement
Les rayons du soleil transmettent leur énergie aux panneaux photovoltaïques (PV) en créant en leur sein une tension électrique. Cette tension fournit un qui est transformé grâce à un en , utilisable pour alimenter des appareils électriques domestiques ou le réseau public.
Rendement saisonnier
Le rendement annuel d’une installation photovoltaïque classique oscille entre 12 et 16 %, ce qui correspond à une production de 120 à 160 kWh d’électricité par an et par m² de panneaux.
Puissance maximale
En conditions optimales (plein soleil et température extérieure de 25° C), les panneaux produisent leur puissance électrique maximale. Celle-ci, exprimée en kiloWatt crête (kWc), sert de base au dimensionnement de l’installation. Sous nos latitudes, une installation de 1 kWc produit un peu moins de 1000 kWh par an.
En Belgique, rayonnement solaire reçu : 1 000 kWh/m²/an
Production d’électricité verte : 1 kWc produit 1 000 kWh/an
Un ménage moyen bruxellois, présent chez lui en soirée pendant la semaine et en journée durant le week-end, peut s’attendre à environ 30 % de sa production photovoltaïque. Le reste de sa consommation est prélevé sur le réseau public.
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